Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc a-t-il retenu la leçon donnée par la nature?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc a-t-il retenu la leçon donnée par la nature?

    Le Maroc a-t-il retenu la leçon donnée par la nature?
    AgriMaroc
    31 janvier 2016

    Le Maroc a-t-il retenu la leçon donnée par la nature?

    L’agriculture est un secteur économique très important au Maroc. Un secteur qui connait néanmoins des variations importantes en fonction des conditions climatiques. Selon que ces pluies soient abondantes ou insuffisantes, et c’est tout le pays qui tousse.

    Alors que les espoirs de tout un pays sont portés par ses pluies, en particulier lors du mois de décembre, cette année est apparu un paramètre imprévisible du nom d’El Niño qui venait tout remettre en question et tout bouleverser, pas seulement au Maroc mais partout dans le monde.

    Mais pour le Maroc puisque c’est bien lui qui nous intéresse dans ce billet, force est de constater que la sécheresse impacte des régions qui connaissent des pluviométries importantes, le déficit hydrique dans les zones de production les plus consommatrices en eau d’irrigation remet tout en question. Ce phénomène naturel El Niño a littéralement déboussolé notre agriculture et notre climat, et c’est la nappe phréatique qui en paie le prix.

    De facto, est-il légitime aujourd’hui de se demander si ce paramètre pluviométrique est suffisamment pris au sérieux? N’est-il pas un peu tard pour lancer le plan anti-sécheresse? Peut-on considérer que la campagne est déjà compromise?

    La réalité du jour, est que la campagne tire vers sa fin, les mesures prises sont importantes, on parle d’une enveloppe budgétaire allouée de 4,5 MMDH, d’un potentiel d’indemnisation de la Mamda de 1,25 MMDH, des montants impressionnants qui rassurent.


    Et puis faut-il préciser que tout n’est pas à jeter, que nous pouvons faire confiance en nos politiques et en notre agriculture? Depuis le Plan Maroc Vert, nous ne pouvons que reconnaître l’impacte d’une véritable politique agricole. Forte de son succès, cette politique du Plan Maroc Vert inspire même un bon nombre de pays à travers le monde et notamment en Afrique.


    Aussi, même s’il est facile de constater à posteriori, une chose est certaine, tous les projets structurants entrepris, même trop tard, nous servirons à l’avenir. En attendant, prions pour que la campagne soit sauvée, et que notre agriculture et nos agriculteurs puissent survivre à la crise qui s’annonce…

  • #2
    Quelle leçon ?
    Le Maroc comme le reste du Maghreb se situe dans une zone climatique extrêmement fragile
    On ne peut pas irriguer l'ensemble des surfaces cultivables même si on peut encore faire des efforts

    Commentaire


    • #3
      ce journaliste vient d'apprendre qu'il existe une chose qui s'appelle El Nino




      L'afrique du nord est connue pour ses cycles de sécheresse récurrents
      Le réchauffement global ne fait que modifier la fréquence de ces épisodes
      bien que cela reste toujours à prouver scientifiquement
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        Quelle leçon ? Celle qui perdure :
        Selon que ces pluies soient abondantes ou insuffisantes, et c’est tout le pays qui tousse.

        Commentaire


        • #5
          Le Maroc n'a pas les moyens de révolutionner le secteur agricole, c'est ailleurs que ça se passe et c'est ailleurs que ça coince,tant que le Maroc n'a pas réussi sa transition industrielle des millions de marocains resteront tributaires du temps et de la pluie alors qu'ils devraient pour une bonne partie d'entre eux se reconvertir dans d'autres secteurs. En attendant, le secteur industriel fait de petites croissances, le tourisme stagne, le btp recule.. C'est cette dépendance d'un secteur qui ne représente que 15% du PIB qui est scandaleuse, et la raison de cette dépendance réside dans la faiblesse de la croissance hors agriculture..
          Dernière modification par Cicino, 01 février 2016, 13h24.

          Commentaire


          • #6
            Jawzia

            Ne t'inquiètes pas pour le Maroc.

            Un coup de manche et quelques pompes rééquilibreront les choses.

            Commentaire


            • #7
              Je m'inquiète pour Dzair et un éventuel exode.

              Déjà qu'on en arrête 9 par ci une centaine par là et les effets de la pluie ne se feront sentir qu'à la prochaine rentrée sociale

              Commentaire


              • #8
                Vivement, un béton armé ! héhéhé

                Commentaire


                • #9
                  Il y a des provocateurs médiocre

                  Le roi à lancé une station d'épuration d'eau de mer supplémentaires...

                  Non au contraire je crois que ces période de sécheresse nous apprendrons à mieux gérer les barrages ils ne suffisaient pas de les construire puis de s'endormir il y a toute une politique et mentalité qui doit suivre...

                  C'est vrai que tout le monde crie misère mais les légumes ne sont pas impactés donc les gens mourriront pas de faim non plus

                  Commentaire


                  • #10
                    Bachi
                    Jawzia

                    On compte bcp sur votre soutien en ces temps difficiles

                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

                    Commentaire


                    • #11
                      la réalisation d'unités de dessalement des eaux

                      Il y a un bon projet dans la région du Souss exactement a Agadir : il consiste en la réalisation d'une station de dessalement d'eau de mer ayant une capacité de production d'eau dessalée de 100.000 m3/j extensible à 200.000 m3/j
                      L'unité de dessalement de l'eau de mer devrait approvisionner la zone agricole de Chtouka Aït-Baha à travers un réseau d'irrigation.
                      le coût pour l'usage de cette eau dessalée en agriculture est 10 fois moins que le coût pour satisfaire les besoins en eau potable.




                      je pense qu il faut développer les techniques d'irrigation pour economiser l eau mais il faut aussi construire plus d'unités de dessalement d'eau de mer + dragage des grands Barrages + construction du canal de transfaert des eaux du Nord vers Doukkala et ElHAOUZ

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X