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D'ANCIENS MILITAIRES IRAKIENS AURAIENT CRÉÉ DAESH La fausse autopsie d'un monstre

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  • D'ANCIENS MILITAIRES IRAKIENS AURAIENT CRÉÉ DAESH La fausse autopsie d'un monstre

    Cette organisation née en Irak à partir de 2006, parvient à désigner Abou Bakr Al-Baghdadi émir de l'organisation.
    Qui est Daesh ou encore l'Etat islamique? Qui est derrière la création de cette hydre criminelle? Et qui a conçu son plan d'action? Ce qui est sûr c'est que cette nébuleuse a pris une ampleur inquiétante en si peu de temps pour ainsi dire. En l'espace de quelques mois, l'Etat islamique a investi un important périmètre aussi bien en Irak qu'en Syrie. A l'origine de son extension une complicité internationale des grandes puissances mondiales et des Etats aux pétrodollars. Aucun n'était en mesure d'apporter une information précise sur ce mouvement. Les rares indices provenaient, indique le site crises.fr, «des combattants déserteurs et de données internes à l'administration de l'EI saisies à Baghdad», mais indique encore ce site «tout ceci ne constituait pas une explication suffisante de l'ascension fulgurante de cette organisation jusqu'à une telle domination, avant que les frappes aériennes de la fin de l'été 2014 ne mettent un coup d'arrêt à sa marche triomphale». S'intéressant de plus près à cette organisation le site fait des révélations sur un certain Samir Abd Muhammad al-Khlifawi, ou encore Haji Bakr qui possède une documentation classée top secret sur ce monstre qui menace la planète entière et active de façon presque aisée au Proche-Orient et en Afrique du Nord, soit en Libye et en Tunisie. A ce propos, les documents en question détenus par Haji Bakr qui sera assassiné «permettent de déterminer comment s'organise le commandement de l'EI et quel rôle y jouent de hauts responsables. Les documents montrent surtout comment la planification de la prise de contrôle du nord de la Syrie a d'abord rendu possible la progression de l'organisation en Irak. De plus, des mois de recherches effectuées par Spiegel en Syrie, ainsi que de nouveaux documents récemment découverts, auxquels Spiegel a eu accès en exclusivité, montrent que les instructions de Haji Bakr ont été méticuleusement exécutées».
    Bien dissimulée, l'existence de ces documents «fut d'abord signalée par un témoin oculaire qui les avait vus dans la maison de Haji Bakr peu de temps après sa mort. En avril 2014, une seule page du document a été exfiltrée en Turquie où le Spiegel a pu l'étudier pour la première fois. Ce n'est qu'en novembre 2014 qu'il a été possible de se rendre à Tal Rifaât pour examiner l'ensemble des pages manuscrites», ajoute le site. Le projet de l'Etat islamique a été mis en oeuvre d'une façon minutieuse: les recrutements sous prétexte de défendre l'islam par deux émissaires qui instrumentalisaient la religion ciblant des personnes susceptibles d'être influencées avec un mode d'emploi très précis, formuler une liste des familles influentes, cibler leurs membres influents, trouver le nom et la taille des brigades dans les villages et trouver le nom de leur chef. Mais aussi il fallait connaître leurs sources de revenus, leurs orientations politiques et inspecter leur passé pour qu'il soit utilisé comme une arme à leur encontre. La situation permettait d'utiliser la religion en ce sens pour les manipuler et avoir un contrôle sur leur vie. Les deux espions devaient distinguer les délinquants et les homosexuels dans le but d'exercer un chantage. Le plan diabolique mis en exercice va permettre par la suite de désigner un chef.
    Pour plus d'influence le site rapporte qu'on avait ajouté en post-scriptum que plusieurs «frères» seraient choisis dans chaque ville pour épouser les filles des familles les plus influentes, de façon à «infiltrer ces familles à leur insu». En fait, l'objectif du plan était de trouver tous les critères pour donner naissance à des divisions parmi la population syrienne et irakienne. Leurs tactiques reposes sur l'information concernant chaque habitant. La suite du plan était «la désignation d'un émir ou un commandant. Celui-là décidera des meurtres, des enlèvements, des snipers, de la communication et du cryptage, tandis qu'un autre émir superviserait les autres émirs». Le plan devait aussi mettre en place «des services de renseignements opérant en parallèle, même au niveau des provinces». Cela pour l'instauration de l'État islamique, avec bien sûr des juges de la chariaâ, des tribunaux, l'obligation de piété. Cette organisation née en Irak à partir de 2006, parvient à désigner Abou Bakr Al-Baghdadi émir de l'organisation, pour être nommé plus tard le «Calife», le dirigeant officiel de l'État islamique.
    La nébuleuse peu connue avant 2013 en Irak sera révélée à partir de cette date comme une organisation puissante en Syrie où elle a réussi à s'y introduire grâce au projet de Bakr. Qui était derrière? Tous sont d'accord pour dire qu'Al Qaîda usiné dans les laboratoires de Langley a enfanté Daesh. A ce propos, on parle dans le même site d'une rencontre entre Bakr Abou Mosaâb Al-Zarqawi, un disciple de Ben Laden. Cette rencontre a renforcé ses acquis en connaissance et sera arrêté par les Américains et mis en prison entre 2006 et 2008, ce qui a retardé son projet. Il reprendra néanmoins ses activités en 2010.
    Dans l'article on parle de l'architecte de ce projet comme étant un ancien militaire du régime de Sadam Hussein qui a été aidé par plusieurs militaires d'une même tendance. Si le but par la révélation en ce moment de ces documents était d'accuser Saddam même mort d'avoir créé l'Etat islamique, c'est aussi pour que les vrais instigateurs s'innocentent. Cela intervient au moment où la Syrie est en train d'inscrire sa victoire contre une guerre multinationale qui dure depuis 5 ans.
    Par Ikram GHIOUA
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