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Le Président Bouteflika reçoit Alain Juppé : Excellence des relations

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  • Le Président Bouteflika reçoit Alain Juppé : Excellence des relations

    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, en visite de travail de trois jours en Algérie. L’audience a eu lieu en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.

    Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a souligné l'«excellence» des relations algéro-françaises et a appelé à leur consolidation, notamment dans le domaine économique.
    «Nous avons abordé avec le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les relations bilatérales, qui sont excellentes», a indiqué M. Juppé à la presse, à l’issue d’une audience que lui a accordée le Chef de l’État.
    Sur les relations économiques entre l’Algérie et la France, il a indiqué avoir souligné «l’intérêt pour les deux pays de les développer davantage et de faire en sorte que les entreprises françaises, comme Renault et Peugeot et aussi les PME, s’intéressent plus à l’Algérie». «Nos entreprises ont besoin d'un marché nouveau et l'Algérie a besoin de diversifier son économie», a-t-il dit, ajoutant que son pays «peut apporter son expérience, son savoir-faire et sa technologie».
    Sur le plan sécuritaire, M. Juppé a indiqué avoir discuté avec le Président de la République du phénomène de la radicalisation, notamment des jeunes.
    «Nous pouvons échanger nos vues sur ce point et sur la façon, notamment, de lutter contre la radicalisation des jeunes sur internet et dans tous les milieux où cette radicalisation sévit aujourd’hui», a-t-il ajouté.
    Le maire de Bordeaux a indiqué, par ailleurs, que les questions régionales et internationales d'intérêt commun ont également été évoquées.
    «Nous avons discuté des grandes crises qui nous concernent de près, comme les situations en Libye, en Syrie et au Mali», a-t-il dit, relevant une «convergence de vues» entre l’Algérie et la France quant au règlement des ces conflits par «la recherche de solutions politiques permettant la réconciliation et la stabilisation dans ces pays».

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    Conférence de presse du maire de bordeaux :
    « Nous avons un intérêt mutuel à renforcer nos relations »

    Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat aux élections primaires des «Républicains» pour la présidentielle française de 2017, a quitté, hier, Alger au terme d’une visite de trois jours, relativement satisfait. «Un voyage court et dense», dit-il lors d’une conférence de presse, animée juste avant son départ. Les contacts politiques à haut niveau qu’il a eu avec les responsables algériens ont permis, selon lui, de souligner les bonnes relations entre les deux pays. Le maire de Bordeaux indique que «les relations sont bonnes, voire excellentes dans tous les domaines», et ce même si une grande marge de progression existe encore, notamment en ce qui concerne les relations économiques. «La France est aujourd’hui dans une situation économique bien peu satisfaisante avec une croissance qui se traîne», a rappelé Juppé. Et au maire de Bordeaux de poursuivre que «les entreprises françaises ont besoin de se développer à l’international en investissant dans les marchés en croissance». Il estime que «l’Algérie, confrontée à la baisse des cours des hydrocarbures, a besoin de diversifier son économie». Ce qui fait dire au conférencier : «Nous avons un intérêt mutuel à renforcer ces relations», d’autant qu’«il y a beaucoup de secteurs où la coopération pourrait être plus avantageuse». Dans ce sens, il rappelle que «500 entreprises françaises sont installées en Algérie et qu’elles ont créé 40.000 emplois». Évoquant la concurrence des entreprises chinoises, il indique que «si la Chine est compétitive dans le secteur du bâtiment, en raison des coûts faibles de sa main-d’œuvre, la France a un savoir-faire et des compétences qu’elle peut mettre au service de cette coopération». Pour le conférencier, «l’Algérie est un partenaire essentiel», du fait du destin qui les lie. Sur la question mémorielle, il estime qu’il «il faut se projeter dans l’avenir». Juppé affirme qu’il n’est «pas venu pour parler du passé et ressasser indéfiniment les choses que nous connaissons». Il estime, toutefois, qu’il y a encore des points à régler». Mais, selon lui, «si nous relations sont aussi fortes et passionnelles en même temps, c’est parce qu’il y a aussi cette histoire commune». Est-ce à dire que tout baigne entre les deux pays ? À cette question, il dit qu’«il y a des tensions et c’est normal». Tout comme certains contentieux subsistent encore entre les deux pays, «ils n’ont pas tous été levés», a-t-il indiqué. Ce sont, selon lui, «ceux signalés par le passé», à savoir les essais nucléaires de la France et le règlement des litiges individuels.

    « Pas de stabilisation dans la région sans une solution politique »

    Les questions de l’actualité internationale ont été également évoquées, notamment les conflits syrien, libyen et malien. Sur ces dossiers, il dit avoir constaté «la convergence des efforts». De même qu’il indique «être convaincu, comme l’Algérie, qu’il n’y aura pas de stabilisation de ces régions sans une sortie politique et une réconciliation entre les parties». Il souligne que «l’onu est à l’œuvre en Libye, mais que l’accord signé est difficile à mettre en œuvre», soulignant ainsi les efforts déployés par l’Algérie pour convaincre les parties de l’accepter.
    Sur le dossier syrien, il estime qu’il faut «progresser», tout en reconnaissant la difficulté de la tâche. En ce qui concerne le Mali, il estime qu’après «la signature de l’Accord de paix et de réconciliation, il importe aujourd’hui de le mettre en œuvre. Sur la question de la radicalisation, notamment des jeunes, à laquelle est confrontée la France, il indique qu’il a eu des échanges de points de vue sur la façon de lutter contre la radicalisation. Selon lui, «le dialogue entre les civilisation pouvait apaiser les relations».
    Interrogé de la politique arabe qu’il suivra en cas de son élection à la présidence en 2017, il dit que «Juppé n’est pas De Gaulle» et que, de toutes les façons, «le contexte a changé».
    Il estime qu’il faut mettre en œuvre une «politique équilibrée qui cultive l’amitié avec l’ensemble des pays de la région». À ce titre, il dit être «attristé de voir que le processus de paix est aujourd’hui paralysé. La France est «pour une solution qui repose sur deux États».
    Sur la question migratoire, il affirme : «Si nous voulons mettre un terme aux flux migratoires, il faut mettre un terme aux conflits et aux déséquilibres de développement.»
    Nadia Kerraz

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    M. Sellal reçoit Alain Juppé
    Multiplier les expériences de partenarait
    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, le maire de Bordeaux et président de Bordeaux métropole, Alain Juppé, en visite en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre. L'entretien a été l'occasion d'aborder plusieurs sujets, notamment les relations bilatérales entre l'Algérie et la France sur le volet relatif à la coopération décentralisée, précise la même source.
    «Les deux parties se sont accordées sur la nécessité de multiplier les expériences de partenariat et de jumelage entre les collectivités locales des deux pays, dans le cadre des programmes de développement des territoires et des régions», ajoute le communiqué. L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui et du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchaoureb.

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    Entretien avec M. Lamamra
    « Le dialogue franco-algérien vit une très belle période »
    Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a affirmé, hier à Alger, que le dialogue franco-algérien vivait une très belle période et qu'il était très constructif, soulignant que c'est bien de le poursuivre, au terme de ses entretiens avec le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
    M. Juppé a ajouté avoir évoqué avec le chef de la diplomatie algérienne des sujets d'intérêt commun, notamment la situation en Syrie et comment sortir de la situation en Libye, en soutenant le processus de réconciliation nationale.
    L'ancien Premier ministre français a examiné également avec M. Lamamra les voies et les moyens de renforcer encore la coopération algéro-française, qui est excellente aujourd'hui, face à la menace terroriste au Sahel. M. Juppé, candidat aux primaires du parti «Les Républicains» (la droite) à l'élection présidentielle française de 2017, est arrivé lundi à Alger, en provenance d'Oran où il a entamé la veille une visite de travail de trois jours en Algérie.


    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, en visite de travail de trois jours en Algérie. L’audience a eu lieu en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.
    si jamais il est président, qui va le recevoir !!!!!!!!

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    • #3
      en Avril 2017 peut etre hmimed
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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