Mais quelle mouche a donc piqué ce maire d’une petite ville algérienne d’aller prendre l’avion, direction Paris et se présenter devant la grille du palais de l’Elysée pour demander à rencontrer François Hollande ?
C’est pourtant la surprenante et, à la fois, triste et amusante, histoire de monsieur M. Z, maire d’une commune de l’est algérien qui a décidé ce matin de s’envoler vers la capitale parisienne, avec la ferme intention de rencontrer le président français dans son palais de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Après avoir pris le premier vol de la journée, il arrive à Orly vers 9h30 et prends immédiatement un taxi, direction le Palais de l’Elysée. Sur le chemin d’ailleurs, il engage la discussion avec le chauffeur de taxi, d’origine algérienne comme lui, et lui confie qu’il était maire et qu’il venait à Paris pour une mission de quelques heures seulement.
Bavard comme un chauffeur de taxi, mais surtout, curieux comme un bon algérien, le chauffeur lui demande en quoi consistait cette mission que de quelques heures seulement. Le maire rétorque alors le plus naturellement du monde qu’il allait à la rencontre de François Hollande, comme l’avait fait la veille Alain Juppé, maire de Bordeaux, qui a été reçu en grande pompe par Bouteflika him self.
Arrivé devant la grille de l’Elysée, notre maire règle sa course, saute de la voiture après avoir reçu un authentique « Rebbi i3awnek khouya » (que Dieu te vienne en aide mon frère) de la part du chauffeur qui est allé se garer juste quelques mètres plus loin pour observer la situation dont il devinait déjà l’issu.
Notre maire se pointe donc devant le poste de contrôle de l’entrée principale du palais et se présente en tant que maire algérien, venu rencontrer M. le président de la République Française, tout en lui montrant un ordre de mission, une carte de maire et son écharpe officielle vert, blanc, rouge.
L’agent en faction lui demande alors s’il avait pris un rdv, et le maire lui répond qu’il n’en a pas besoin puisqu’il a la même qualité que Juppé et que ce dernier était venu voir le président Bouteflika la veille sans rdv.
L’agent de sécurité rétorque alors qu’il ne pouvait pas le laisser passer s’il n’a pas de rdv et qu’il fallait qu’il appelle le cabinet du président pour en prendre un.
Le sang de M.Z ne fait qu’un tour et tente alors de forcer le passage en feintant l’agent. Il s’est retrouvé à courir sur le parvis de l’Elysée et en un clin d’œil, des gardes du corps et des gardes républicains sortent de tous les coins, arme à la main et lui intiment l’ordre de s’arrêter et de se coucher par terre. Il fût immobilisé et conduit immédiatement dans les sous-sols de l’Elysée avant d’être embarqué par les flics pour 4 heures d’interrogatoire. Au bout du compte, et après intervention de l’ambassade algérienne, le maire est relâché avec ordre de quitter immédiatement le territoire français.
Il est conduit à l’aéroport par le même taxi qu’à l’arrivée (vu qu’il avait tout suivi de loin et deviné la suite) mais sous bonne escorte policière et mis dans un avion en partance pour Alger.
source El Manchar
C’est pourtant la surprenante et, à la fois, triste et amusante, histoire de monsieur M. Z, maire d’une commune de l’est algérien qui a décidé ce matin de s’envoler vers la capitale parisienne, avec la ferme intention de rencontrer le président français dans son palais de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Après avoir pris le premier vol de la journée, il arrive à Orly vers 9h30 et prends immédiatement un taxi, direction le Palais de l’Elysée. Sur le chemin d’ailleurs, il engage la discussion avec le chauffeur de taxi, d’origine algérienne comme lui, et lui confie qu’il était maire et qu’il venait à Paris pour une mission de quelques heures seulement.
Bavard comme un chauffeur de taxi, mais surtout, curieux comme un bon algérien, le chauffeur lui demande en quoi consistait cette mission que de quelques heures seulement. Le maire rétorque alors le plus naturellement du monde qu’il allait à la rencontre de François Hollande, comme l’avait fait la veille Alain Juppé, maire de Bordeaux, qui a été reçu en grande pompe par Bouteflika him self.
Arrivé devant la grille de l’Elysée, notre maire règle sa course, saute de la voiture après avoir reçu un authentique « Rebbi i3awnek khouya » (que Dieu te vienne en aide mon frère) de la part du chauffeur qui est allé se garer juste quelques mètres plus loin pour observer la situation dont il devinait déjà l’issu.
Notre maire se pointe donc devant le poste de contrôle de l’entrée principale du palais et se présente en tant que maire algérien, venu rencontrer M. le président de la République Française, tout en lui montrant un ordre de mission, une carte de maire et son écharpe officielle vert, blanc, rouge.
L’agent en faction lui demande alors s’il avait pris un rdv, et le maire lui répond qu’il n’en a pas besoin puisqu’il a la même qualité que Juppé et que ce dernier était venu voir le président Bouteflika la veille sans rdv.
L’agent de sécurité rétorque alors qu’il ne pouvait pas le laisser passer s’il n’a pas de rdv et qu’il fallait qu’il appelle le cabinet du président pour en prendre un.
Le sang de M.Z ne fait qu’un tour et tente alors de forcer le passage en feintant l’agent. Il s’est retrouvé à courir sur le parvis de l’Elysée et en un clin d’œil, des gardes du corps et des gardes républicains sortent de tous les coins, arme à la main et lui intiment l’ordre de s’arrêter et de se coucher par terre. Il fût immobilisé et conduit immédiatement dans les sous-sols de l’Elysée avant d’être embarqué par les flics pour 4 heures d’interrogatoire. Au bout du compte, et après intervention de l’ambassade algérienne, le maire est relâché avec ordre de quitter immédiatement le territoire français.
Il est conduit à l’aéroport par le même taxi qu’à l’arrivée (vu qu’il avait tout suivi de loin et deviné la suite) mais sous bonne escorte policière et mis dans un avion en partance pour Alger.
source El Manchar
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