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LA CHINE DISPOSE DE 4000 MILLIARDS DE DOLLARS DE RÉSERVES DE CHANGES Ce que Pékin propose à Alger

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  • LA CHINE DISPOSE DE 4000 MILLIARDS DE DOLLARS DE RÉSERVES DE CHANGES Ce que Pékin propose à Alger

    Après plus de 15 ans d'échanges purement commerciaux, le géant chinois semble être en phase de passer du statut de premier fournisseur, à celui de premier partenaire économique.
    L'envoyé spécial de la République populaire de Chine pour les questions du Moyen-Orient, Gong Hiaoshen, en visite en Algérie, hier, a déclaré: «Nous sommes prêts pour raffermir la coopération avec l'Algérie à tous les niveaux, surtout au Conseil de sécurité de l'ONU pour assurer une bonne coordination sur les questions sensibles et complexes, surtout les questions palestinienne et libyenne.» Il est cependant utile de rappeler que l'excellence des relations algéro-chinoises remonte à la période de la guerre d'indépendance et depuis la vision politique et économique des deux pays n'a jamais divergé.
    «C'est la preuve de la profondeur des liens d'amitié traditionnelle entre les deux Etats, car il y a une convergence totale de vues et de positions entre les deux pays, à la lumière des événements survenus sur les scènes régionales et internationales», a-t-il affirmé. Par ailleurs, cette visite viendra consolider un peu plus les relations algéro-chinoises, déjà considérablement appuyées par la dernière visite de l'ambassadeur de Chine Yang Yuanggu, en septembre dernier. Ceci étant, il est utile de rappeler que depuis 2013, la Chine est le premier fournisseur de l'Algérie, avec des échanges commerciaux de l'ordre de 10 milliards de dollars en 2014, sauf que ces deniers n'allaient que dans un sens. Et pour cause, la Chine ne nous achète rien du tout et est loin d'être le premier investisseur en Algérie. Et ce, malgré la présence de 790 entreprises chinoises qui activaient uniquement dans le domaine du bâtiment. Résultats des courses: sur une quinzaine d'années la Chine a contribué à l'explosion de la facture d'importation avec un volume d'environ 12 milliards de dollars de produits importés.
    Or, le dialogue change de direction depuis la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal en Chine, suivie par la rencontre d'affaires algéro-chinoise où le président du Conseil pour la promotion de la coopération Sud-Sud de la République populaire de Chine, Lyu Xinhua, est longuement revenu sur l'engagement de la Chine à financer les grands projets d'investissements en Algérie, du fait qu'elle jouit d'une force de frappe de 4000 milliards de dollars de réserves de changes. De son côté, le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb a réitéré le souhait de l'Algérie, de voir la participation de la Chine se multiplier, notamment dans le domaine de la production, et des biens et services. Et ce, notamment dans le secteur de l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Dans ce sens, M.Bouchouareb avait évoqué les grands projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2014-2019, en dehors des grandes infrastructures, à savoir, la réalisation du grand port qui sera réalisé à l'est de la ville de Cherchell, le gisement de fer de Gara Djebilet et du manganèse de Béchar.
    Par ailleurs, le Sommet sino-africain qui s'est tenu en décembre à Johannesburg, est venu consolider l'intention de la Chine à pénétrer en force le marché africain et, de ce fait, le président Xi Jinping, avait annoncé lors de ce sommet que «la Chine a décidé d'octroyer un total de 60 milliards de dollars d'aide financière incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels.» Or, actuellement l'Algérie se trouve affectée lourdement par la baisse des prix du pétrole et entrevoit une réelle alternative dans les différentes dispositions financières et économiques avancées par les Chinois.
    Dans ce sens, et bien que le seul financement chinois demeure celui de la réalisation du grand port, le ministre du Commerce Belaïd Bakhti n'exclut pas de déroger à l'interdiction de l'endettement extérieur, et explique qu'auprès de la Chine cela serait une exception motivée par les taux d'intérêts très bas appliqués par les Chinois et le principe de non-ingérence dans les orientations politique et économique, qu'observe la Chine dans ses relations avec l'Algérie. En somme, après plus de 15 ans d'échanges purement commerciaux, le géant chinois semble être en phase de passer, du statut de premier fournisseur, à celui de premier partenaire économique. Les multiples rencontres et sommets tenus entre les deux pays, ces dernières années témoignent de ce passage, qui ne saurait être bénéfique pour l'Algérie sans l'instauration d'une stratégie efficiente de la diversification de l'économie nationale.
    Et pour cause, sans un volume de partenariat considérable entre les deux pays, où la Chine s'engage à investir et produire en Algérie, au lieu de commercer uniquement, l'économie nationale en pâtira lourdement, notamment en matière d'importation. Pour les observateurs de la scène économique, c'est plutôt le scénario contraire qui s'entrevoit à travers les disposition et les annonces faites par la partie chinoise. D'autre part, l'ancienneté et les traditions qui caractérisent les relations des deux pays, ne peuvent augurer que d'un avenir fructueux, d'autant plus que cette relation a toujours eu comme base les intérêts communs des deux économies.

    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    On pourra compter sur ce brave pays qu'est la Chine
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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