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Accompagné d’une forte délégation, le wali de Béjaïa, M. Ould Salah Zitouni, a inspecté, avant-hier jeudi, presque de bout en bout le tracé de la pénétrante autoroutière reliant sur 100 kms le port de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest au niveau d’Ahnif.
Le premier point d’arrêt a été le PK 13 à Merdj-Ouamane, où le wali et la délégation qui l’accompagnait ont laissé les véhicules légers pour monter à bord des 4x4 et emprunter la piste de service qui longe le tracé de la pénétrante. Il y a des tronçons d’autoroute qui sont couverts de leur tapis de bitume, d’autres qui sont sur le point de recevoir les couches d’enrobés mais certains sont encore à l’état de terrassement. La plupart des 23 viaducs et des 47 ouvrages d’art prévus sont à l’étape de la pose des pieux en béton. Le taux d’avancement global du projet de la pénétrante autoroutière qui a un profil de 2 x 3 voies, indique le représentant de l’agence nationale des autoroutes (ANA), est de l’ordre de 56%. Au cours des 100 km de trajet, le wali s’est arrêté une dizaine de fois. À chaque station, il écoute les explications des responsables chargés de la réalisation du projet et donne des instructions pour accélérer la cadence de l’avancement des travaux. Il a particulièrement ordonné au responsable de l’ANA de le saisir immédiatement des moindres problèmes rencontrés en matière d’approvisionnement des chantiers en ce qui concerne les agrégats, le ciment, le fer et les autres matériaux. Il a recommandé au représentant de l’ANA de prospecter, dans la région, des endroits où il est possible d’exploiter des carrières et de lui faire des propositions d’exploitations de ces carrières pour répondre aux besoins des chantiers en matière d’agrégats. S’agissant des oppositions de certains citoyens, le wali a souligné que, sauf erreurs ou omissions, les concernés ont tous été indemnisés et ont tous encaissé le montant de leurs indemnisations. De ce fait, a-t-il insisté, «il y a, donc, lieu d’appliquer la loi, même si des habitations devaient être démolies». Au PK 40, c’est-à-dire au tunnel de Sidi Aïch, le wali et la délégation apprendront que le double tube est d’une longueur de 1 660 mètres et que la distance creusée dans chacun des deux tubes est d’environ 500 mètres. Invité, enfin, de parcours à exprimer son sentiment quant au chantier de la pénétrante, le premier responsable de l’exécutif de la wilaya indique, avec une pointe de satisfaction, que le projet de la pénétrante autoroutière qui est le projet du siècle, qui va désenclaver Béjaïa et son port qui est attendu par l’ensemble de la population et des responsables, est en train de prendre forme. Il ajoute qu’il y a, certes, encore des problèmes çà et là en matière d’oppositions, de déplacement de réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement et autres contraintes d’ordre technique en ce qui concerne notamment l’entrée de la ville de Béjaïa, où les terrains sont encombrés et compressibles, mais avec l’aide des services techniques et des bureaux d’études spécialisés, ces problèmes trouveront vite leurs solutions. Il ajoute, un brin agacé, que le problème qui est difficile à résoudre pour accélérer la cadence des travaux est celui de la main d’œuvre. Sur 12 000 emplois créés, nous n’avons pu recruter que 2 000 dont la plupart sont, d’ailleurs, venus des wilayas limitrophes. Il y a donc un déficit de l’ordre de 10 000 travailleurs. Mais malgré tout, le taux d’avancement du projet est globalement acceptable. Pressé de donner la date de réception du projet, il répond, cachant mal sa fierté, que «si tout se passe bien, le 1er tronçon de 50 km qui va d’Ahnif à Ighzer Amokrane sera opérationnel avant la date du 20 août prochain, c’est-à-dire à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du Congrès de la Soummam. Pour ce qui est du deuxième tronçon qui va d’Ighzer Amokrane au port de Béjaïa, nous l’espérons pour l’autre anniversaire qui est très cher au peuple algérien, celui du 1er novembre 1954.»
B. Mouhoub
Le premier point d’arrêt a été le PK 13 à Merdj-Ouamane, où le wali et la délégation qui l’accompagnait ont laissé les véhicules légers pour monter à bord des 4x4 et emprunter la piste de service qui longe le tracé de la pénétrante. Il y a des tronçons d’autoroute qui sont couverts de leur tapis de bitume, d’autres qui sont sur le point de recevoir les couches d’enrobés mais certains sont encore à l’état de terrassement. La plupart des 23 viaducs et des 47 ouvrages d’art prévus sont à l’étape de la pose des pieux en béton. Le taux d’avancement global du projet de la pénétrante autoroutière qui a un profil de 2 x 3 voies, indique le représentant de l’agence nationale des autoroutes (ANA), est de l’ordre de 56%. Au cours des 100 km de trajet, le wali s’est arrêté une dizaine de fois. À chaque station, il écoute les explications des responsables chargés de la réalisation du projet et donne des instructions pour accélérer la cadence de l’avancement des travaux. Il a particulièrement ordonné au responsable de l’ANA de le saisir immédiatement des moindres problèmes rencontrés en matière d’approvisionnement des chantiers en ce qui concerne les agrégats, le ciment, le fer et les autres matériaux. Il a recommandé au représentant de l’ANA de prospecter, dans la région, des endroits où il est possible d’exploiter des carrières et de lui faire des propositions d’exploitations de ces carrières pour répondre aux besoins des chantiers en matière d’agrégats. S’agissant des oppositions de certains citoyens, le wali a souligné que, sauf erreurs ou omissions, les concernés ont tous été indemnisés et ont tous encaissé le montant de leurs indemnisations. De ce fait, a-t-il insisté, «il y a, donc, lieu d’appliquer la loi, même si des habitations devaient être démolies». Au PK 40, c’est-à-dire au tunnel de Sidi Aïch, le wali et la délégation apprendront que le double tube est d’une longueur de 1 660 mètres et que la distance creusée dans chacun des deux tubes est d’environ 500 mètres. Invité, enfin, de parcours à exprimer son sentiment quant au chantier de la pénétrante, le premier responsable de l’exécutif de la wilaya indique, avec une pointe de satisfaction, que le projet de la pénétrante autoroutière qui est le projet du siècle, qui va désenclaver Béjaïa et son port qui est attendu par l’ensemble de la population et des responsables, est en train de prendre forme. Il ajoute qu’il y a, certes, encore des problèmes çà et là en matière d’oppositions, de déplacement de réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement et autres contraintes d’ordre technique en ce qui concerne notamment l’entrée de la ville de Béjaïa, où les terrains sont encombrés et compressibles, mais avec l’aide des services techniques et des bureaux d’études spécialisés, ces problèmes trouveront vite leurs solutions. Il ajoute, un brin agacé, que le problème qui est difficile à résoudre pour accélérer la cadence des travaux est celui de la main d’œuvre. Sur 12 000 emplois créés, nous n’avons pu recruter que 2 000 dont la plupart sont, d’ailleurs, venus des wilayas limitrophes. Il y a donc un déficit de l’ordre de 10 000 travailleurs. Mais malgré tout, le taux d’avancement du projet est globalement acceptable. Pressé de donner la date de réception du projet, il répond, cachant mal sa fierté, que «si tout se passe bien, le 1er tronçon de 50 km qui va d’Ahnif à Ighzer Amokrane sera opérationnel avant la date du 20 août prochain, c’est-à-dire à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du Congrès de la Soummam. Pour ce qui est du deuxième tronçon qui va d’Ighzer Amokrane au port de Béjaïa, nous l’espérons pour l’autre anniversaire qui est très cher au peuple algérien, celui du 1er novembre 1954.»
B. Mouhoub
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