Tweet
Bilan de Sonatrach en 2005
Près de 72 millions de tonnes de pétrole découverts
Par : N Ryad
Lu : (916 fois)
Le chiffre d’affaires a crû de 44%, celui des exportations a atteint 45,72 milliards de dollars, contre 31,96 milliards de dollars en 2004.
Sonatrach vient de rendre public son rapport annuel 2005. La compagnie pétrolière nationale enregistre la découverte d’un volume de réserves de pétrole de 71,92 millions de tonnes, en effort propre et en association, et près de 1 milliard de mètres cubes de gaz. Elle a foré 64 puits d’exploration dont 32 en association et 161 puits de développement dont 85 en association. En matière de commercialisation, le chiffre d’affaires a crû de 44%. Le chiffre d’affaires exportation a atteint 45,72 milliards de dollars, contre 31,96 milliards de dollars en 2004. Sonatrach a exporté pour 132 millions de Tep sur un volume de 164 millions de Tep commercialisés. Elle a exporté 44 millions de tonnes de pétrole brut, soit une croissance de 9%, 13,8 millions de tonnes de condensat, 9,5 millions de tonnes de produits raffinés, 7,4 millions de tonnes de GPL, 39 millions de mètres cubes de gaz naturel et 40,7 millions de mètres cubes de GNL. Les hydrocarbures liquides exportés atteignent 71 millions de TEP, correspondant à un chiffre d’affaires de 30 milliards de dollars. Sonatrach a exporté 70,7 millions de TEP d’hydrocarbures gazeux, en croissance de 7% pour une valeur de 16 milliards de dollars. Les enlèvements des associés ont atteint eux 10,4 millions de TEP. Le chiffre d’affaires donnant lieu à rapatriement, correspondant à leur profit, s’est élevé à 4,4 milliards de dollars.
Concernant le marché national, les ventes de produits pétroliers et gaziers atteignent 34 millions de TEP, soit une progression de 9%. Le chiffre d’affaires réalisé sur le marché intérieur s’établit à 116 milliards de dinars. Les ventes de gaz naturel s’élèvent à 24,3 milliards de mètres cubes, celles de GPL 1,4 million de tonnes.
Comme faits marquants, Sonatrach enregistre le démarrage des livraisons GNL au terminal britannique d’Isle of grain et la commercialisation directe de Sonatrach sur ce marché, la sécurisation des débouchés à court terme pour le pétrole brut à travers un contrat signé avec Valero d’une durée de cinq ans pour un volume de 90 millions de barils et avec Novachemicals pour un volume de 18 millions de barils sur deux ans. En matière de production, Sonatrach a réalisé un niveau d’extraction de 232 millions de TEP, soit une croissance de 6%. La production en association participe à hauteur de 28% à la production totale, soit 65 millions de TEP. Celle de pétrole brut et de condensat 79 millions de TEP. La production de gaz naturel atteint 152 milliards de mètres cubes, soit une progression de 5%. Celle en partenariat 28 milliards de mètres cubes. La production de GPL se situe à 8,8 millions de tonnes dont 2,2 millions de tonnes en partenariat. À l’international, comme faits marquants, Sonatrach note la signature d’un contrat de recherche en Libye sur le bloc 65 dans le bassin de Ghadamès ; des études d’opportunités menées en vue d’investir dans l’exploration pétrolière en Mauritanie, dans les pays du Sahel et d’autres États africains. En Amérique latine, un intérêt tout particulier porté aux opportunités d’investissement au Venezuela ; une convention d’établissement signé avec le Niger sur le permis Kafra, une autre d’études sur le bloc Tamesna, une autre sur le Djado.
En matière de transport par canalisations, Sonatrach enregistre l’évacuation de 245 millions de tonnes d’hydrocarbures. Comme faits marquants, elle note la réception des trois postes de chargement en mer, ceux de Béjaïa, d’Arzew et de Skikda, permettant d’atteindre les marchés lointains, en particulier le marché asiatique, grâce à des supertankers.
Comme à l’accoutumée, le bilan est établi à partir de paramètres quantitatifs.
Les critères qualitatifs sont occultés comme notamment le rapport découvertes/ production et le nombre de puits forés par 10 000 kilomètres carrés qui montre qu’en dépit des progrès effectués dans ce domaine ces dernières années, cet effort reste très insuffisant par rapport à la moyenne internationale.
N. Ryad
Près de 72 millions de tonnes de pétrole découverts
Par : N Ryad
Lu : (916 fois)
Le chiffre d’affaires a crû de 44%, celui des exportations a atteint 45,72 milliards de dollars, contre 31,96 milliards de dollars en 2004.
Sonatrach vient de rendre public son rapport annuel 2005. La compagnie pétrolière nationale enregistre la découverte d’un volume de réserves de pétrole de 71,92 millions de tonnes, en effort propre et en association, et près de 1 milliard de mètres cubes de gaz. Elle a foré 64 puits d’exploration dont 32 en association et 161 puits de développement dont 85 en association. En matière de commercialisation, le chiffre d’affaires a crû de 44%. Le chiffre d’affaires exportation a atteint 45,72 milliards de dollars, contre 31,96 milliards de dollars en 2004. Sonatrach a exporté pour 132 millions de Tep sur un volume de 164 millions de Tep commercialisés. Elle a exporté 44 millions de tonnes de pétrole brut, soit une croissance de 9%, 13,8 millions de tonnes de condensat, 9,5 millions de tonnes de produits raffinés, 7,4 millions de tonnes de GPL, 39 millions de mètres cubes de gaz naturel et 40,7 millions de mètres cubes de GNL. Les hydrocarbures liquides exportés atteignent 71 millions de TEP, correspondant à un chiffre d’affaires de 30 milliards de dollars. Sonatrach a exporté 70,7 millions de TEP d’hydrocarbures gazeux, en croissance de 7% pour une valeur de 16 milliards de dollars. Les enlèvements des associés ont atteint eux 10,4 millions de TEP. Le chiffre d’affaires donnant lieu à rapatriement, correspondant à leur profit, s’est élevé à 4,4 milliards de dollars.
Concernant le marché national, les ventes de produits pétroliers et gaziers atteignent 34 millions de TEP, soit une progression de 9%. Le chiffre d’affaires réalisé sur le marché intérieur s’établit à 116 milliards de dinars. Les ventes de gaz naturel s’élèvent à 24,3 milliards de mètres cubes, celles de GPL 1,4 million de tonnes.
Comme faits marquants, Sonatrach enregistre le démarrage des livraisons GNL au terminal britannique d’Isle of grain et la commercialisation directe de Sonatrach sur ce marché, la sécurisation des débouchés à court terme pour le pétrole brut à travers un contrat signé avec Valero d’une durée de cinq ans pour un volume de 90 millions de barils et avec Novachemicals pour un volume de 18 millions de barils sur deux ans. En matière de production, Sonatrach a réalisé un niveau d’extraction de 232 millions de TEP, soit une croissance de 6%. La production en association participe à hauteur de 28% à la production totale, soit 65 millions de TEP. Celle de pétrole brut et de condensat 79 millions de TEP. La production de gaz naturel atteint 152 milliards de mètres cubes, soit une progression de 5%. Celle en partenariat 28 milliards de mètres cubes. La production de GPL se situe à 8,8 millions de tonnes dont 2,2 millions de tonnes en partenariat. À l’international, comme faits marquants, Sonatrach note la signature d’un contrat de recherche en Libye sur le bloc 65 dans le bassin de Ghadamès ; des études d’opportunités menées en vue d’investir dans l’exploration pétrolière en Mauritanie, dans les pays du Sahel et d’autres États africains. En Amérique latine, un intérêt tout particulier porté aux opportunités d’investissement au Venezuela ; une convention d’établissement signé avec le Niger sur le permis Kafra, une autre d’études sur le bloc Tamesna, une autre sur le Djado.
En matière de transport par canalisations, Sonatrach enregistre l’évacuation de 245 millions de tonnes d’hydrocarbures. Comme faits marquants, elle note la réception des trois postes de chargement en mer, ceux de Béjaïa, d’Arzew et de Skikda, permettant d’atteindre les marchés lointains, en particulier le marché asiatique, grâce à des supertankers.
Comme à l’accoutumée, le bilan est établi à partir de paramètres quantitatifs.
Les critères qualitatifs sont occultés comme notamment le rapport découvertes/ production et le nombre de puits forés par 10 000 kilomètres carrés qui montre qu’en dépit des progrès effectués dans ce domaine ces dernières années, cet effort reste très insuffisant par rapport à la moyenne internationale.
N. Ryad
Commentaire