Tweet
Après neuf ans de recherches, des scientifiques allemands ont obtenu des avancées dans la fusion nucléaire, considérée comme une forme propre et sûre de l’énergie nucléaire.
Les tests ont été menés au Max Planck Institute, en présence de la Chancelière Angela Merkel, titulaire d’un doctorat en physique. Les chercheurs ont injecté une petite quantité d’hydrogène à l’intérieur d’un dispositif en forme d’anneau puis l’ont fait chauffer avec la puissance équivalente de 6 000 fours micro-ondes.
Durant une fraction de secondes, cette expérience a généré un gaz extrêmement chaud, appelé plasma. Sa température était alors de près de 80 millions de degrés. Pour les scientifiques, son existence a été suffisamment longue pour considérer l’expérience comme un succès.
Ce test fait figure de véritable avancée alors que l'exploitation de la fusion nucléaire, un processus dans lequel les atomes se joignent à une température très élevée et relâche de grosses quantités d’énergie, est une problématique aux enjeux mondiaux.
S’il faudra encore des décennies pour totalement maîtriser cette procédure, les scientifiques estiment qu’à terme, elle pourrait remplacer les énergies fossiles et les réacteurs nucléaires conventionnels où l'énergie est obtenue grâce à la fission nucléaire.
Direct matin
Les tests ont été menés au Max Planck Institute, en présence de la Chancelière Angela Merkel, titulaire d’un doctorat en physique. Les chercheurs ont injecté une petite quantité d’hydrogène à l’intérieur d’un dispositif en forme d’anneau puis l’ont fait chauffer avec la puissance équivalente de 6 000 fours micro-ondes.
Durant une fraction de secondes, cette expérience a généré un gaz extrêmement chaud, appelé plasma. Sa température était alors de près de 80 millions de degrés. Pour les scientifiques, son existence a été suffisamment longue pour considérer l’expérience comme un succès.
Ce test fait figure de véritable avancée alors que l'exploitation de la fusion nucléaire, un processus dans lequel les atomes se joignent à une température très élevée et relâche de grosses quantités d’énergie, est une problématique aux enjeux mondiaux.
S’il faudra encore des décennies pour totalement maîtriser cette procédure, les scientifiques estiment qu’à terme, elle pourrait remplacer les énergies fossiles et les réacteurs nucléaires conventionnels où l'énergie est obtenue grâce à la fission nucléaire.
Direct matin