Avant-propos1
Nous, jeunes marxistes-léninistes, avons pour but de populariser la méthode matérialiste-dialectique élaborée par Karl Marx. Cette méthode est le coeur du marxisme, son fondement scientifique, ce qui le distingue du socialisme et du communisme petit-bourgeois (c'est-à-dire utopique et sentimental).
S'appuyant sur l'analyse matérialiste-dialectique de la société capitaliste et des modes de production antérieurs (sociétés primitive, esclavagiste et féodale), Karl Marx a démontré que dans toute société comportant des classes sociales aux intérêts antagonistes, l'État se constitue comme une arme de répression aux mains des classes possédantes.
Il a démontré de manière scientifique et irréfutable dans ses ouvrages économiques que la société capitaliste est basée sur l'exploitation du travail d'autrui, et que le travail salarié est à la base de cette exploitation. La contradiction principale sous le capitalisme est celle entre la bourgeoisie — propriétaire privée de l'outil de production — et le prolétariat — forcé de vendre sa force de travail au patronat qui en retire un surplus : la force de travail est en effet capable de produire plus de richesses que n'en nécessite sa reproduction. Le salaire n'est donc pas le prix du travail réalisé par l'ouvrier mais le prix de sa force de travail. De là découle le caractère antagoniste non réformable de la production capitaliste : le travail est social mais l'appropriation du produit du travail reste privée. De là provient le fossé entre production et consommation, c'est ce qui est à la base de la misère des larges masses travailleuses et de la richesse des classes exploiteuses, c'est ce qui engendre les crises économiques, le chômage et les guerres de rapine visant à conquérir des marchés et des zones d'influence.
Qu’est-ce que le communisme ?
Par communisme, les gens entendent le plus souvent « égalitarisme » et « partage », comme si le communisme était une simple « affaire de distribution ». On a également immédiatement à l’esprit une vision « autoritaire » et « dictatoriale » de ce « partage » : le macabre décompte des « dizaines de millions de morts » collés injustement sur le dos du communisme (particulièrement en URSS sous Staline).
Cette image véhiculée par les médias dans le monde est une image fausse de la réalité qui reflète les intérêts de classe de la bourgeoisie (laquelle possède rappelons-le journaux, imprimeries et télévisions) dans son combat contre les travailleurs qu’elle exploite. Dans son combat contre le communisme, la bourgeoisie ne recule devant aucun mensonge : « Un spectre hante l’Europe » disait déjà Marx en 1848 dans le manifeste qu’il avait écrit pour répondre aux « légendes » qui circulaient déjà alors sur le communisme. Le communisme, peut se résumer, disait également Marx, par « l’abolition de la propriété privée des moyens de production », puisque cette propriété n’est que la propriété d’une minorité sur les moyens du travail ; cette propriété équivalant à une propriété de la bourgeoisie sur la force de travail collective des travailleurs salariés, privés de fait du produit de leur travail et seulement rémunérés à hauteur de la valeur des moyens de subsistance qui sont nécessaires à la survie de leur race.
Le danger est trop grand pour les exploiteurs que les exploités ne se découvrent des intérêts communs, qu’ils comprennent que sans abolir la base économique objective de la société capitaliste (la propriété privée des moyens de production), toute possibilité véritable d’amélioration de la condition des travailleurs est vaine, et ne jettent ainsi leur regard du côté des communistes, qui sont les seuls à sa battre pour l’abolition de l’esclavage salarié.
Alors, pour cacher la vérité à ses esclaves, la bourgeoisie a recours aux mensonges3 en vue de la diabolisation des communistes : « Staline aurait ainsi fait tuer consciemment au bas mot 30 millions de personnes en URSS entre 1924 et 1953 ! » Toutes innocentes, bien sûr… Qui n’a pas entendu colporter le mythe des millions de morts des goulags !4
A tout ceci les marxistes-léninistes répondent : Mensonges bourgeois que tout cela !
Aujourd’hui, une frange un peu plus honnête de cette même bourgeoisie doit reconnaître à voix basse les chiffres démesurément gonflés de la propagande anti-communiste déversée pendant plus d’un demi siècle dans les pays capitalistes afin de détourner les travailleurs de leur seule possibilité de libération : ainsi, Mosche Lewin, dans son ouvrage Le siècle soviétique (Fayard — Le monde diplomatique, 2003), ne parle plus de la calomnie monstrueuse (les 30 millions de morts sous Staline, encore aujourd’hui couramment colportés par les médias bourgeois), mais de 700 000 personnes exécutées entre 1921 et 1953 ! (Ce qui représentent moins d’ ½ % de la population soviétique en 1928.) Pour les besoins de la propagande anti-communiste, ces « 700 000 personnes » (« mystérieusement » toujours très impersonnelles puisqu’il n’est jamais abordé la question de la classe sociale à laquelle elles appartenaient), restent bien sûr toutes d’ « innocentes victimes délibérées du stalinisme ».
Nous, jeunes marxistes-léninistes, avons pour but de populariser la méthode matérialiste-dialectique élaborée par Karl Marx. Cette méthode est le coeur du marxisme, son fondement scientifique, ce qui le distingue du socialisme et du communisme petit-bourgeois (c'est-à-dire utopique et sentimental).
S'appuyant sur l'analyse matérialiste-dialectique de la société capitaliste et des modes de production antérieurs (sociétés primitive, esclavagiste et féodale), Karl Marx a démontré que dans toute société comportant des classes sociales aux intérêts antagonistes, l'État se constitue comme une arme de répression aux mains des classes possédantes.
Il a démontré de manière scientifique et irréfutable dans ses ouvrages économiques que la société capitaliste est basée sur l'exploitation du travail d'autrui, et que le travail salarié est à la base de cette exploitation. La contradiction principale sous le capitalisme est celle entre la bourgeoisie — propriétaire privée de l'outil de production — et le prolétariat — forcé de vendre sa force de travail au patronat qui en retire un surplus : la force de travail est en effet capable de produire plus de richesses que n'en nécessite sa reproduction. Le salaire n'est donc pas le prix du travail réalisé par l'ouvrier mais le prix de sa force de travail. De là découle le caractère antagoniste non réformable de la production capitaliste : le travail est social mais l'appropriation du produit du travail reste privée. De là provient le fossé entre production et consommation, c'est ce qui est à la base de la misère des larges masses travailleuses et de la richesse des classes exploiteuses, c'est ce qui engendre les crises économiques, le chômage et les guerres de rapine visant à conquérir des marchés et des zones d'influence.
Qu’est-ce que le communisme ?
Par communisme, les gens entendent le plus souvent « égalitarisme » et « partage », comme si le communisme était une simple « affaire de distribution ». On a également immédiatement à l’esprit une vision « autoritaire » et « dictatoriale » de ce « partage » : le macabre décompte des « dizaines de millions de morts » collés injustement sur le dos du communisme (particulièrement en URSS sous Staline).
Cette image véhiculée par les médias dans le monde est une image fausse de la réalité qui reflète les intérêts de classe de la bourgeoisie (laquelle possède rappelons-le journaux, imprimeries et télévisions) dans son combat contre les travailleurs qu’elle exploite. Dans son combat contre le communisme, la bourgeoisie ne recule devant aucun mensonge : « Un spectre hante l’Europe » disait déjà Marx en 1848 dans le manifeste qu’il avait écrit pour répondre aux « légendes » qui circulaient déjà alors sur le communisme. Le communisme, peut se résumer, disait également Marx, par « l’abolition de la propriété privée des moyens de production », puisque cette propriété n’est que la propriété d’une minorité sur les moyens du travail ; cette propriété équivalant à une propriété de la bourgeoisie sur la force de travail collective des travailleurs salariés, privés de fait du produit de leur travail et seulement rémunérés à hauteur de la valeur des moyens de subsistance qui sont nécessaires à la survie de leur race.
Le danger est trop grand pour les exploiteurs que les exploités ne se découvrent des intérêts communs, qu’ils comprennent que sans abolir la base économique objective de la société capitaliste (la propriété privée des moyens de production), toute possibilité véritable d’amélioration de la condition des travailleurs est vaine, et ne jettent ainsi leur regard du côté des communistes, qui sont les seuls à sa battre pour l’abolition de l’esclavage salarié.
Alors, pour cacher la vérité à ses esclaves, la bourgeoisie a recours aux mensonges3 en vue de la diabolisation des communistes : « Staline aurait ainsi fait tuer consciemment au bas mot 30 millions de personnes en URSS entre 1924 et 1953 ! » Toutes innocentes, bien sûr… Qui n’a pas entendu colporter le mythe des millions de morts des goulags !4
A tout ceci les marxistes-léninistes répondent : Mensonges bourgeois que tout cela !
Aujourd’hui, une frange un peu plus honnête de cette même bourgeoisie doit reconnaître à voix basse les chiffres démesurément gonflés de la propagande anti-communiste déversée pendant plus d’un demi siècle dans les pays capitalistes afin de détourner les travailleurs de leur seule possibilité de libération : ainsi, Mosche Lewin, dans son ouvrage Le siècle soviétique (Fayard — Le monde diplomatique, 2003), ne parle plus de la calomnie monstrueuse (les 30 millions de morts sous Staline, encore aujourd’hui couramment colportés par les médias bourgeois), mais de 700 000 personnes exécutées entre 1921 et 1953 ! (Ce qui représentent moins d’ ½ % de la population soviétique en 1928.) Pour les besoins de la propagande anti-communiste, ces « 700 000 personnes » (« mystérieusement » toujours très impersonnelles puisqu’il n’est jamais abordé la question de la classe sociale à laquelle elles appartenaient), restent bien sûr toutes d’ « innocentes victimes délibérées du stalinisme ».
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