L’Europe fait pression sur le Maroc pour rapatrier ses "réfugiés"
La pression sur le Maroc s’intensifie. Après l’intervention de l’Allemagne et l’entretien téléphonique entre le roi Mohammed VI et Angela Merkel, l’Autriche a menacé aujourd’hui de demander à l’Europe de suspendre les aides accordées au Maroc s’il ne rapatriait pas rapidement ses migrants déboutés.
La menace est on ne peut plus claire. Elle a été exprimée ce matin sur la radio publique autrichienne Ö1 par le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, qui a indiqué qu’il comptait demander à l’UE de suspendre les aides pour les pays qui n’acceptent pas de rapatrier leurs ressortissants.
« En ce moment, (l’UE verse) par exemple 480 millions d’euros chaque année au Maroc, 414 millions à la Tunisie, et malgré cela ces pays refusent de reprendre les déboutés du droit d’asile, a-t-il expliqué. En tant qu’Europe, nous devons enfin exercer une pression si nous souhaitons que la politique de retour fonctionne ».
Cette menace déjà défendue par la diplomatie allemande pourrait être mise à exécution les 18 et 19 février prochains, date du prochain sommet européen à Bruxelles.
ALM
La pression sur le Maroc s’intensifie. Après l’intervention de l’Allemagne et l’entretien téléphonique entre le roi Mohammed VI et Angela Merkel, l’Autriche a menacé aujourd’hui de demander à l’Europe de suspendre les aides accordées au Maroc s’il ne rapatriait pas rapidement ses migrants déboutés.
La menace est on ne peut plus claire. Elle a été exprimée ce matin sur la radio publique autrichienne Ö1 par le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, qui a indiqué qu’il comptait demander à l’UE de suspendre les aides pour les pays qui n’acceptent pas de rapatrier leurs ressortissants.
« En ce moment, (l’UE verse) par exemple 480 millions d’euros chaque année au Maroc, 414 millions à la Tunisie, et malgré cela ces pays refusent de reprendre les déboutés du droit d’asile, a-t-il expliqué. En tant qu’Europe, nous devons enfin exercer une pression si nous souhaitons que la politique de retour fonctionne ».
Cette menace déjà défendue par la diplomatie allemande pourrait être mise à exécution les 18 et 19 février prochains, date du prochain sommet européen à Bruxelles.
ALM
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