La crise économique qui frappe le pays atteint le monde de la presse. Des dizaines de journaux risquent ainsi de fermer leurs portes à cause de l’absence de publicité étatique. Des dizaines de journalistes et autres salariés risquent ainsi de se retrouver sans emploi.
Alors que certains journaux ferment en silence, d’autres font du bruit. C’est le cas du journal arabophone El-Youm dont les journalistes ont organisé, dimanche dernier, un sit-in au sein de la Maison de la presse pour revendiquer le paiement de leurs salaires qui traînent depuis plus de 3 mois. Plus grave, certains salariés avouent même que leurs rémunération est revue à la baisse à cause notamment, de la chute des recettes publicitaires qui proviennent essentiellement de l’ANEP (Agence nationale d’édition et de publicité).
La directrice d’un autre journal arabophone a reconnu avoir recouru à un emprunt familial pour pouvoir payer les salaires de ses dizaines d’employés.
Signe de malaise : une quarantaine de journalistes s’apprêtent à marcher vers la Présidence de la République pour dénoncer la «mise à mort» de leur outil de travail. Ils estiment qu’ils sont victimes d’une situation dont ils ne sont en rien responsables.
Gêné par une situation qu’il a lui même créée, le pouvoir ne sait quoi faire des dizaines de journaux qui parasitent le champ médiatique. Ces journaux ont été crées pour se partager la manne de la publicité étatique. Mais la crise économique a réduit de manière drastique les commandes publiques. Pour cela, le ministre de la Communication entend fermer dans les prochaines semaines «une quarantaine» de petits journaux. Une décision qui aura de lourdes répercussions sociales.
Essaïd Wakli
Alors que certains journaux ferment en silence, d’autres font du bruit. C’est le cas du journal arabophone El-Youm dont les journalistes ont organisé, dimanche dernier, un sit-in au sein de la Maison de la presse pour revendiquer le paiement de leurs salaires qui traînent depuis plus de 3 mois. Plus grave, certains salariés avouent même que leurs rémunération est revue à la baisse à cause notamment, de la chute des recettes publicitaires qui proviennent essentiellement de l’ANEP (Agence nationale d’édition et de publicité).
La directrice d’un autre journal arabophone a reconnu avoir recouru à un emprunt familial pour pouvoir payer les salaires de ses dizaines d’employés.
Signe de malaise : une quarantaine de journalistes s’apprêtent à marcher vers la Présidence de la République pour dénoncer la «mise à mort» de leur outil de travail. Ils estiment qu’ils sont victimes d’une situation dont ils ne sont en rien responsables.
Gêné par une situation qu’il a lui même créée, le pouvoir ne sait quoi faire des dizaines de journaux qui parasitent le champ médiatique. Ces journaux ont été crées pour se partager la manne de la publicité étatique. Mais la crise économique a réduit de manière drastique les commandes publiques. Pour cela, le ministre de la Communication entend fermer dans les prochaines semaines «une quarantaine» de petits journaux. Une décision qui aura de lourdes répercussions sociales.
Essaïd Wakli
Commentaire