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Coop n'importera plus de produits du sud du Maroc

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  • Coop n'importera plus de produits du sud du Maroc

    Dès 2017, le distributeur cessera de se fournir en tomates du Sahara occidental afin de respecter l'approvisionnement durable.
    Plusieurs distributeurs importent des produits du Sahara occidental, un territoire non autonome que se dispute le Maroc et le Front Polisario. Les organisations humanitaires critiquent de longue date ce commerce. Coop mettra un terme à ses importations dès 2017.

    Une enquête menée par l'émission «Kassensturz» de la SRF et l'ONG Terre des hommes le démontre: nombre de commerces dissimulent l'origine des produits issus du Sahara occidental.

    Ainsi, des tomates cultivées dans cette région occupée par le Maroc sont souvent étiquetées, indûment, «Maroc». Les organisations de développement dénoncent un commerce douteux qui se fait au détriment d'une population dans le besoin.

    Approvisionnement durable

    Suite à diverses recommandations, Coop, Migros et Denner revoient, ou du moins examinent leur pratique. Coop cessera d'importer en 2017 des tomates en grappes du Sahara occidental. Le porte-parole Ramon Gander a confirmé mardi cette information de Terre des hommes. Le retrait du distributeur de ce territoire politiquement et écologiquement controversé, envisagé depuis l'automne dernier, est maintenant décidé.

    Ce choix procède avant tout des directives révisées de Coop concernant l'approvisionnement durable. La production de tomates épuise les nappes phréatiques fossiles, souligne Ramon Gander, soit des réserves d'eau non renouvelables dans une région très aride. Coop importera désormais ces tomates d'Espagne et du nord du Maroc, ou d'Agadir, ville de la côte Ouest.

    Choix du consommateur

    Les autres grandes enseignes ne suivent pas le mouvement pour l'instant. «Nous avons examiné la situation», a fait savoir Martina Bosshard, porte-parole de Migros, «mais nous ne mettons pas en place de boycott». Des importations saisonnières de melons du Sahara occidental sont prévues.

    Migros assure néanmoins prendre les critiques au sérieux et examiner régulièrement la provenance des produits étiquetés «Maroc». S'il s'avère qu'ils sont issus du Sahara occidental, la déclaration est immédiatement revue, précise Martina Bosshard, pour qui le choix revient aux clients.

    De son côté, Denner étudie avec ses fournisseurs l'éventualité de reprendre la pratique de Migros. L'enseigne vend actuellement des tomates en grappe et des melons en provenance du Sahara occidental, explique le porte-parole Thomas Kaderli, et ce pendant de courtes périodes saisonnières. Puisque ce territoire n'est pas un Etat reconnu, il n'est selon lui pas possible de modifier la déclaration.

    Produits de Palestine

    Les trois grands distributeurs ont déjà uni leurs voix concernant la déclaration des produits issus de zones palestiniennes occupées par Israël, principalement des herbes utilisées en cuisine.

    Auparavant, l'étiquette de provenance indiquait seulement «Israël». Désormais, elle mentionne «Cisjordanie, zone de peuplement israélienne» ou «Jérusalem-Est zone de peuplement israélienne». Les colonies israéliennes sont considérées par l'ONU et le Conseil fédéral comme illégales au regard du droit international.
    20 minutes

  • #2
    Encore cette ridicule agriculture "saharienne" ?

    L'eau coute déjà dans la région la peau des fesses car elle est dessalée et on veut nous faire croire qu'il y existe une culture exportatrice.

    Et puis qui peut faire la différence entre une tomate "sahraouie" et celle avoisinante et en quantité industrielle de la région d'Agadir car très irriguée et connue pour ses exportations agricoles même exotiques.

    Peut être que la tomate "sahraouie" porte une mlehfa ?

    On parlerait des dattes je comprendrais mais là c'est simplement ridicule car il n' y a même pas l'autosuffisance pour la région sahraouie..

    Commentaire


    • #3
      " Et puis qui peut faire la différence entre une tomate "sahraouie" et celle avoisinante et en quantité industrielle de la région d'Agadir car très irriguée et connue pour ses exportations agricoles même exotique" Serpico

      Le problème se pose aussi envers les produits subtilisés par Israël aux Palestiniens.

      Raison pour laquelle, il faut boycotter tous les produits marocains et israéliens, deux pays impérialistes.

      Commentaire


      • #4
        Dakhla est une ville agricole par excellence. Son climat propice et la nature de son sol permettent d’avoir une productivité élevée tout au long de l’année. Pour les tomates par exemple, la moyenne nationale est 100 quintaux par hectare alors qu’ici, cette moyenne est de 220 quintaux par hectare

        qq chiffres sur l'agriculture a Dakhla :
        *** La superficie agricole utile exploitée s’élève actuellement à 1050 hectares (production sous serre) il y aura 2000 hectares supplémentaires après le nouveau investissement de la dernière visite du chef du Makhzen.alors que la superficie agricole utile exploitable avoisine 1 million d’hectares. C’est dire le potentiel d’investissement que recèle ce secteur.

        *** 90% de la production est destiné pour l'exportation
        *** -L’élevage camelin s’élève à 140.000 têtes.
        *** la production des tomates et des fraises s'eleve a plus de 35.000 tonnes.
        *** Production de Lait cham : 5 millions l/an
        ***Le secteur de l'agriculture vise la valorisation de 5000 ha en cultures maraichères sous serre à Dakhla et 1000 ha à Boujdour avec la création de 5700 emplois. Cette région bénéficie d'une avance de 2 à 3 semaines sur le calendrier de production maraîchère par rapport à celle de la région du Souss, ce qui lui confère un avantage compétitif important. La moitié de la superficie du périmètre irrigué de Dakhla sera réservée pour être exploitée par des jeunes agriculteurs de la Région.

        pour les produits agricoles on trouvera toujours un débouché , c est pas les marché qui manquent l’Afrique sub saharienne est juste a coté et le port de Dakhla sera bien équipé pour cela sinon les grosses camions de transports sont la pour traverser les frontières mauritaniennes et rallier l'Afrique occidental
        Dernière modification par sergio, 09 février 2016, 23h32.

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        • #5
          " pour les produits agricoles on trouvera toujours un débouché , c est pas les marché qui manquent l’Afrique sub saharienne est juste a coté et le port de Dakhla sera bien équipé pour cela." Sergio

          L'Union africaine dont est exclu le Maroc à titre de d'Etat colonisateur (interdit par sa Charte) ne tolérera jamais tel subreptice chérifien.
          Dernière modification par rago, 09 février 2016, 23h37.

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          • #6
            L'Union africaine dont est exclu le Maroc à titre de d'Etat colonisateur (interdit par sa Charte) ne tolérera jamais tel subreptice chérifien.
            pourquoi tu mens??? c'Est dans ta nature ma parole...

            le Maroc s'est retiré tout seul... t'en as pas marre de ces mensonges et cette propagandes des années 70, tu dois surement être un vieillard dans l'ancienne école, qui pense que boukharouba est un bon président...

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            • #7
              " pourquoi tu mens??? c'Est dans ta nature ma parole..." overclocker

              Je vous rappelle que je ne suis pas Marocain!
              ______________________


              Si ce dernier pas a été vite franchi du côté de Rabat, ne serait-ce que parce qu’il fournit une explication commode, il semble fort que ce ne soit pas le cas. Certes, personne ne nie à Pretoria que les relations avec Alger sont excellentes et que Thabo Mbeki entretient avec Abdelaziz Bouteflika des rapports plus que cordiaux – en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu.

              Source: jeune Afrique

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              • #8
                tu sais bien ce que je pense de toi, pas la peine que je te rappelle qui tu es ni tes origines, que t'as pas...

                12 novembre 1984

                Pendant trois heures, pour la première et dernière fois, le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont siégé ensemble. C’était lors du 20e sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le 12 novembre 1984, à Addis-Abeba. À 17 h 50, la délégation sahraouie, conduite par son président, Mohamed Abdelaziz, fait son entrée dans la salle des séances de l’Africa Hall et prend place entre ses pairs du Rwanda et de São Tomé e Príncipe. La délégation marocaine, conduite par le conseiller du roi Hassan II, Ahmed Réda Guédira, s’installe derrière son pupitre.

                Après l’ordre du jour, le Maroc demande la parole. Guédira donne alors, sur un ton très calme, lecture d’un message du roi Hassan II : « Voilà, et je le déplore, l’heure de nous séparer. En attendant des jours plus sages, nous vous disons adieu et nous vous souhaitons bonne chance avec votre nouveau partenaire. » Ce nouveau partenaire, c’est la RASD, État autoproclamé en 1976 par le Front Polisario et qui siège pour la première fois en tant que membre de l’OUA. Avant de se retirer, Guédira réaffirme avec ferveur que la présence du drapeau chérifien sur le sol saharien est « conforme à l’Histoire et à la loi internationale ». Le ministre zaïrois des Affaires étrangères lui emboîte le pas, accusant l’OUA d’accueillir en son sein « un État fantôme et de violer ainsi la charte de l’Organisation », qui stipule que seuls des pays indépendants et souverains sont habilités à y siéger. En fin de journée, au pied du grand escalier de l’Africa Hall, les 140 membres de la délégation marocaine – dont une bonne partie est d’ailleurs d’origine sahraouie – quittent le sommet avec fracas, scandant d’une seule voix : « Le Sahara est marocain et le restera. »

                Ils laissent derrière eux une assemblée divisée. Ceux qui refusent de reconnaître la RASD – une vingtaine sur les cinquante membres de l’OUA –, parmi lesquels la Tunisie ou la Guinée, souhaitent le retour du Maroc au sein de l’organisation. Pour les autres, Rabat paie le prix de son refus catégorique de discuter directement avec le Polisario. Ils reprochent au royaume d’avoir paralysé les sommets de l’OUA en faisant du Sahara une question centrale au détriment des problèmes urgents de développement. Le président de l’OUA, Julius Nyerere, affirme aux journalistes présents : « On n’est pas là pour résoudre l’affaire du Sahara. »

                La veille au soir, le comité chargé de l’application de la résolution votée au 19e sommet pour l’organisation d’un référendum au Sahara avait adopté à l’unanimité un rapport accablant pour le Maroc, considéré comme responsable du blocage des négociations. Le comité avait demandé à la conférence des chefs d’État et de gouvernement d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Avant même le début du sommet, la position de Rabat est donc fragile.

                En février 1982, déjà, l’admission de la RASD comme 51e membre de l’OUA avait donné lieu, à l’appel du Maroc, à un boycott massif du sommet de Tripoli. En juin 1983, un modus vivendi est trouvé et l’Algérie fait pression sur ses protégés du Front Polisario pour qu’ils ne siègent pas au sommet. Mais l’année suivante, le 13 août 1984, Mouammar Kadhafi, jusque-là principal soutien du Polisario, fait volte-face et signe avec le Maroc les accords d’Oujda. En réponse à cet affront, le président algérien, Chadli Bendjedid, lève ses objections à la participation de la délégation de la RASD. Ce 12 novembre 1984, le départ du Maroc n’a donc rien d’une surprise.

                Aujourd’hui, plus de six ans après le remplacement de l’OUA par l’Union africaine, les relations du Maroc avec les instances panafricaines restent bloquées. Mohammed VI s’emploie cependant à cultiver des relations privilégiées avec de nombreux pays subsahariens, comme le Sénégal, le Gabon ou encore le Congo, dont le président, Denis Sassou Nguesso, affirmait, en 1997, que « nous ferons tout pour que le Maroc retourne à l’OUA ». Depuis 1984, plus de trente pays dans le monde, dont les Seychelles, le Malawi, le Bénin ou encore le Tchad, sont revenus sur leur reconnaissance de la RASD.

                source : jeune afrique
                ne mens pas la prochaine fois...

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                • #9
                  " ne mens pas la prochaine fois..." overclocker

                  Je ne mens jamais car pas Marocain!

                  Il faut vous mettre à la page: actuellement le Maroc est exclu de l'Union africain comme je vous l'ai démontré.

                  Commentaire


                  • #10
                    le Maroc s'est retiré tout seul, arrête de mentir..l'article tu l'as devant toi, de la même source que t'as cité...

                    ps: les marocains connaissent leurs origines, contrairement à toi

                    Commentaire


                    • #11
                      " le Maroc s'est retiré tout seul, arrête de mentir..l'article tu l'as devant toi, de la même source que t'as cité..." overclocker

                      Le Maroc est exclu de l'UA depuis l'adhésion de l'Afrique du Sud (1994). En effet, Mandela a vengé l'affront du soutien marocain à l'apartheid.

                      Donc, cessez vos esbroufes.

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                      • #12
                        arrête ta petite propagande à deux francs..

                        comment exclure un pays en 1994, alors que ce pays s'est retiré tout seul en 1984...menteur...

                        En effet, Mandela a vengé l'affront du soutien marocain à l'apartheid.
                        encore cette histoire de Mandela, l'Afrique du sud n'as reconnu votre bb que en 2004, comment tu expliques cela alors ?

                        propagande de caniveaux

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                        • #13
                          Mandela qui parle du Maroc.

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                          • #14
                            Le Maroc est exclu de l'UA depuis l'adhésion de l'Afrique du Sud (1994).

                            rago
                            no comment

                            Commentaire


                            • #15
                              wa khliwh kaykherbe9 bouhdou, rah hadakchi li baghi, baghikoum tjawbouh bach y9toul lwe9t dial chomage, khliweh kayt9la bouhdou oeilfermé

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