Le milliardaire Donald Trump a remporté une large victoire lors des primaires républicaines dans l'Etat du New Hampshire tandis que, côté démocrate, le sénateur du Vermont Bernie Sanders a distancé de quelque 20 points Hillary Clinton. /Photo prise le 9 février 2016/REUTERS/Jim Bourg
MANCHESTER, New Hampshire (Reuters) - Surfant sur une vague de défiance des électeurs vis-à-vis de la classe politique traditionnelle, le milliardaire Donald Trump a remporté une large victoire lors des primaires républicaines dans l'Etat du New Hampshire tandis que, côté démocrate, le sénateur du Vermont Bernie Sanders a distancé de quelque 20 points Hillary Clinton.
Après sa deuxième place dans le caucus de l'Iowa la semaine dernière, Donald Trump reprend la main dans la course à la nomination du candidat républicain au scrutin présidentiel du 8 novembre, malgré une campagne émaillée de polémiques.
Bernie Sanders, qui se qualifie de démocrate socialiste, avait perdu d'un cheveu le caucus de l'Iowa face à Hillary Clinton mais a remporté, après le décompte de plus des deux tiers de voix, 60% des voix contre 39% à l'ancienne secrétaire d'Etat.
Derrière la nette victoire de Donald Trump, qui a obtenu 34% des voix, les cartes ont été redistribuées dans le camp républicain, avec John Kasich, le gouverneur de l'Ohio qui avait beaucoup misé sur le New Hampshire pour la suite de sa campagne, arrivant en deuxième position à 16%.
Marco Rubio, le gouverneur de Floride considéré comme l'étoile montante de l'establishment républicain après sa troisième place dans l'Iowa, arrive en cinquième position avec 10%, attribuant son mauvais score à sa piètre prestation lors d'un débat télévisé samedi dernier.
Le gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui avait souligné samedi que Marc Rubio répétait mécaniquement des éléments de langage, a dit qu'il rentrait chez lui pour réfléchir à la suite à donner à sa campagne après une décevante sixième place dans le New Hampshire.
Ted Cruz, le vainqueur du caucus de l'Iowa, et Jeb Bush, dont la campagne semble renaître de ses cendres, sont à ce stade au coude au coude pour la troisième place.
Ces résultats, s'ils sont confirmés, ne permettent donc pas d'identifier clairement un candidat républicain plus "classique" permettant de contrer l'élan qui porte Donald Trump, qui en décembre avait proposé d'interdire temporairement à tous les musulmans étrangers l'accès au territoire américain.
S'abstenant pour une fois de traiter ses concurrents de noms d'oiseaux, l'ancienne star de la télé-réalité les a au contraire félicités tout en promettant de reprendre une posture plus pugnace dès le lendemain.
Dans son discours de victoire, Donald Trump a déclaré que Bernie Sanders voulait "brader notre pays", tout en promettant que des experts en affaires allaient négocier de meilleurs accords commerciaux et en réaffirmant son intention de "mettre KO" l'Etat islamique
SANDERS ÉVOQUE UN MESSAGE À L'ADRESSE DE WALL STREET
Bernie Sanders a pour sa part appelé à l'éradication des inégalités de revenus, au démantèlement des grandes banques ou encore à la gratuité de l'accès aux universités.
"Ensemble, nous avons envoyé un message qui va résonner de Wall Street à Washington, du Maine à la Californie et qui dit que le gouvernement de notre beau pays appartient à tout le monde et pas seulement à une poignée de riches contributeurs de campagne", a-t-il dit.
L'équipe de campagne d'Hillary Clinton a concédé la défaite dans le New Hampshire mais cela n'a pas empêché le directeur de campagne de l'ancienne secrétaire d'Etat de prédire une victoire de cette dernière à la nomination démocrate dès le mois de mars.
"Il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, pour un démocrate de remporter la nomination sans des niveaux élevés de soutien parmi les électeurs afro-américains et hispaniques", a dit Robby Mook dans un document intitulé "L'importance de mars".
"La nomination sera très vraisemblablement gagnée en mars, pas en février, et nous pensons qu'Hillary Clinton est bien positionnée pour accumuler une avance forte, potentiellement insurmontable, en termes de délégués le mois prochain."
L'avance d'Hillary Clinton sur Bernie Sanders a fondu dans les sondages nationaux.
La primaire du New Hampshire est la deuxième étape du long processus de désignation des candidats à l'élection présidentielle du 8 novembre prochain aux Etats-Unis. Ce processus s'achèvera le 14 juin avec la primaire démocrate dans le district fédéral de Washington DC.
Après le New Hampshire, les routes des démocrates et des républicains vont ensuite se séparer quelque temps: le 20 février, Hillary Clinton et Bernie Sanders se livreront bataille dans le Nevada tandis que les prétendants à l'investiture du Grand Old Party tenteront eux de séduire le même jour les électeurs de Caroline du Sud.
Lindsay Graham, sénateur de la Caroline du Sud, qui a renoncé à la course à l'investiture républicaine en janvier, pense que Jeb Bush affichera une bonne performance en Caroline du Sud.
"Le nom du Bush sonne bien dans mon Etat. Laissez-moi simplement vous dire ceci du point de vue du parti : nous avons besoin d'une alternative à Trump ou sinon nous allons perdre une élection que nous devrions gagner", a-t-il dit.
REUTERS
MANCHESTER, New Hampshire (Reuters) - Surfant sur une vague de défiance des électeurs vis-à-vis de la classe politique traditionnelle, le milliardaire Donald Trump a remporté une large victoire lors des primaires républicaines dans l'Etat du New Hampshire tandis que, côté démocrate, le sénateur du Vermont Bernie Sanders a distancé de quelque 20 points Hillary Clinton.
Après sa deuxième place dans le caucus de l'Iowa la semaine dernière, Donald Trump reprend la main dans la course à la nomination du candidat républicain au scrutin présidentiel du 8 novembre, malgré une campagne émaillée de polémiques.
Bernie Sanders, qui se qualifie de démocrate socialiste, avait perdu d'un cheveu le caucus de l'Iowa face à Hillary Clinton mais a remporté, après le décompte de plus des deux tiers de voix, 60% des voix contre 39% à l'ancienne secrétaire d'Etat.
Derrière la nette victoire de Donald Trump, qui a obtenu 34% des voix, les cartes ont été redistribuées dans le camp républicain, avec John Kasich, le gouverneur de l'Ohio qui avait beaucoup misé sur le New Hampshire pour la suite de sa campagne, arrivant en deuxième position à 16%.
Marco Rubio, le gouverneur de Floride considéré comme l'étoile montante de l'establishment républicain après sa troisième place dans l'Iowa, arrive en cinquième position avec 10%, attribuant son mauvais score à sa piètre prestation lors d'un débat télévisé samedi dernier.
Le gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui avait souligné samedi que Marc Rubio répétait mécaniquement des éléments de langage, a dit qu'il rentrait chez lui pour réfléchir à la suite à donner à sa campagne après une décevante sixième place dans le New Hampshire.
Ted Cruz, le vainqueur du caucus de l'Iowa, et Jeb Bush, dont la campagne semble renaître de ses cendres, sont à ce stade au coude au coude pour la troisième place.
Ces résultats, s'ils sont confirmés, ne permettent donc pas d'identifier clairement un candidat républicain plus "classique" permettant de contrer l'élan qui porte Donald Trump, qui en décembre avait proposé d'interdire temporairement à tous les musulmans étrangers l'accès au territoire américain.
S'abstenant pour une fois de traiter ses concurrents de noms d'oiseaux, l'ancienne star de la télé-réalité les a au contraire félicités tout en promettant de reprendre une posture plus pugnace dès le lendemain.
Dans son discours de victoire, Donald Trump a déclaré que Bernie Sanders voulait "brader notre pays", tout en promettant que des experts en affaires allaient négocier de meilleurs accords commerciaux et en réaffirmant son intention de "mettre KO" l'Etat islamique
SANDERS ÉVOQUE UN MESSAGE À L'ADRESSE DE WALL STREET
Bernie Sanders a pour sa part appelé à l'éradication des inégalités de revenus, au démantèlement des grandes banques ou encore à la gratuité de l'accès aux universités.
"Ensemble, nous avons envoyé un message qui va résonner de Wall Street à Washington, du Maine à la Californie et qui dit que le gouvernement de notre beau pays appartient à tout le monde et pas seulement à une poignée de riches contributeurs de campagne", a-t-il dit.
L'équipe de campagne d'Hillary Clinton a concédé la défaite dans le New Hampshire mais cela n'a pas empêché le directeur de campagne de l'ancienne secrétaire d'Etat de prédire une victoire de cette dernière à la nomination démocrate dès le mois de mars.
"Il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, pour un démocrate de remporter la nomination sans des niveaux élevés de soutien parmi les électeurs afro-américains et hispaniques", a dit Robby Mook dans un document intitulé "L'importance de mars".
"La nomination sera très vraisemblablement gagnée en mars, pas en février, et nous pensons qu'Hillary Clinton est bien positionnée pour accumuler une avance forte, potentiellement insurmontable, en termes de délégués le mois prochain."
L'avance d'Hillary Clinton sur Bernie Sanders a fondu dans les sondages nationaux.
La primaire du New Hampshire est la deuxième étape du long processus de désignation des candidats à l'élection présidentielle du 8 novembre prochain aux Etats-Unis. Ce processus s'achèvera le 14 juin avec la primaire démocrate dans le district fédéral de Washington DC.
Après le New Hampshire, les routes des démocrates et des républicains vont ensuite se séparer quelque temps: le 20 février, Hillary Clinton et Bernie Sanders se livreront bataille dans le Nevada tandis que les prétendants à l'investiture du Grand Old Party tenteront eux de séduire le même jour les électeurs de Caroline du Sud.
Lindsay Graham, sénateur de la Caroline du Sud, qui a renoncé à la course à l'investiture républicaine en janvier, pense que Jeb Bush affichera une bonne performance en Caroline du Sud.
"Le nom du Bush sonne bien dans mon Etat. Laissez-moi simplement vous dire ceci du point de vue du parti : nous avons besoin d'une alternative à Trump ou sinon nous allons perdre une élection que nous devrions gagner", a-t-il dit.
REUTERS
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