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L'impérialisme est tantôt avec les chiites, et tantôt avec les sunnites

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  • L'impérialisme est tantôt avec les chiites, et tantôt avec les sunnites

    DIVISER POUR MIEUX RÉGNER ! 10/02/2016

    Bonjour à toutes et à tous,

    En Syrie, face à leur défaite, les mercenaires islamistes au service de l’impérialisme américano-sioniste se rendent enfin compte que personne ne les aime, et surtout pas ceux qui les ont commandités ! En voici la preuve :

    vendredi, 17 mai 2013

    IRIB-Al Quasseir est le symbole de la trahison occidentale envers les opposants anti Assad !

    c’est ce qu’affirme l’un des responsables du CN qui a des rapports solides avec les terroristes de l’ASL et du front Al Nosra pris au piège dans la banlieu de Quasseir.

    “tout le monde nous a tourné le dos , tout le monde nous ment , nous n’entendons que des promesses creuses alors que les bombes et les missiles nous tombent dessus ; nous avons le sentiment d’avoir fait l’objet d’un grand deal , un véritable complot nous attend . nous sommes face à un choix tuer ou être tué « , dit l’un des terroristes en action à Quasseir cité par AsSafi, journal libanais. selon asSafir toujours des dizaines de membres de l’ASL et des takfiris cherchent à établir des contacts avec l’armée syrienne pour déposer leurs armes et se rendre . « tout le monde nous a trompés et on ne peut plus croire personne, les occidentaux, les arabes, le CN…. » ce responsable de la coalition des opposants syriens a même menacé de parait l’un de ces jours devant la caméra et de « vider son sac » : « je balancerais tout, révélerais tout et je sais que beaucoup de responsables au sein de l’opposition sont du même avis que moi » ; Toujours selon le journal, les opposants à Assad refusent l’idée d’une conférence Genève II car ils affirment que « personne n’a besoin de nous ni les américains ni les russes ». une grande panique s’est également emparée de ces opposants qui sont sûrs que l’entente dit de Genève II visent à éliminer une partie d’entre eux non pas seulement de l’équation syrienne mais physiquement tout court."

    En fait, ils ont eu la mémoire un tout petit peu courte : en 2003, quand les Américains ont envahi l’Irak, ils ont tenté de diviser les Arabes entre sunnites et Chiites dans le but de s’allier ensuite avec les chiites pour combattre les sunnites et Saddam Hussein. En 2011, les Américains se sont au contraire alliés avec les islamistes sunnites pour combattre en Syrie les chiites (alaouites) et Bachar el-Assad.
    Dernière modification par Elghifari, 10 février 2016, 21h49.

  • #2
    « Les violences intercommunautaires sont un plan de l’occident », nous dit par exemple le chiite irakien Moqtada al-Sadr :

    Pour justifier la présence militaire américaine en Irak, on nous dit qu'il y a la guerre civile dans ce pays et qu'il faut protéger les Irakiens contre eux-mêmes : Ne le croyons surtout pas et dénonçons partout ce mensonge autour de nous !

    Chaque jour qui passe, les Irakiens reçoivent des démentis de la part des résistants irakiens : il n'y a pas de guerre civile entre sunnites et chiites, et ce n'est pas la résistance qui pose les bombes aveugles, c'est les Américains qui commanditent ces crimes.

    « Les violences intercommunautaires sont un plan de l'occident », nous dit par exemple le chiite irakien Moqtada al-Sadr, chef de l'armée de Mehdi.

    Voici un extrait d'une dépêche de l'agence de presse Reuters du lundi 10 juillet 2006, 13h55 :

    « L'Armée de Mehdi, la milice de Sadr, a démenti toute implication dans ces meurtres qui lui ont été attribués par les dirigeants sunnites et la police.

    « Le jeune imam a dénoncé ces attaques comme "un plan de l'Occident visant à commanditer une guerre civile et sectaire entre des frères". »

    Il est facile de deviner quels sont les attentats en Irak qui sont commandités par l'impérialisme américain et lesquels sont effectués par la résistance. Ceux qui servent à l'impérialisme sont commandités par l'impérialisme et ceux qui sont utiles à la résistance sont effectués par la résistance.

    Il est clair que la volonté des Américains, ou plutôt de leurs chefs, c'est de réussir à déclencher une guerre civile en Irak (ou à tout le moins de faire croire au monde occidental, grâce aux journalistes "embeded", qu'il y a en Irak une guerre civile) pour deux raisons :

    1°) Ça leur servirait à justifier auprès de la population occidentale (en particulier américaine, mais pas seulement) et auprès des instances internationales la présence de l'armée américaine en Irak.

    2°) Dans le cas où ils parviendraient effectivement à déclencher une guerre civile en Irak, les Américains pourraient espérer gagner leur guerre contre les Irakiens en prenant militairement le parti de l'un des deux camps en conflit et en l'amenant à la victoire.

    Mais, pour l'instant, cette tactique n'a pas réussi. Cela se constate au fait que, contrairement à ce qu'on pouvait voir à Beyrouth avant la première guerre du Golfe, il n'y a jamais actuellement en Irak de face à face armé entre sunnites d'un côté et chiites de l'autre, se tirant dessus avec des armes à feu comme des kalachnikovs par exemple. Pour le moment, Il n'y a qu'un spectacle de guerre civile mis en scène par les Américains qui tantôt font poser une bombe aveugle chez les sunnites et accusent les chiites, tantôt font poser une bombe aveugle chez les chiites et accusent les sunnites.

    Je rappelle que tous les jours, en Irak, la plupart des attentats aveugles commis contre des civils sont dénoncés par les Irakiens eux-mêmes comme ayant été commandités par les Américains et je conseille de lire ou relire cet excellent texte de la journaliste Noami Klein :

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    • #3
      IRAK : Moqtada al-Sadr, Le religieux chiite, affirme que ce sont les Américains qui ont commandité les attentats terroristes aveugles contre les civils irakiens !

      Bagdad

      Vous avez des chambres ? demandons-nous à la réceptionniste.

      Elle nous examine, s'attardant sur le crane pâle et chauve de mon collègue.

      "Non" dit-elle.

      Nous faisons semblant de ne pas remarquer les soixante clés accrochées derrière le guichet — l'hôtel est vide.

      "Aurez-vous une chambre de libre bientôt ? La semaine prochaine ?"

      Elle hésite. "euh... Non."

      Nous retournons à notre hôtel — celui que nous sommes censés quitter parce qu'il y en a qui parient qu'il sera bientôt le prochain à être attaqué — et nous allumons la télé : la BBC diffuse des images du témoignage de Richard Clarke devant la Commission d'enquête du 11 Septembre, et quelques types importants débattent pour savoir si l'invasion de l'Irak a renforcé la sécurité des États-Unis.

      Ils devraient essayer de trouver une chambre d'hôtel dans cette ville, où l'occupation US a déclenché une vague de rage anti-américaine si intense qu'elle ne se limite plus aux soldats US, aux officiels occupants, et à leurs sous-traitants, mais s'étend désormais aussi aux journalistes étrangers, aux travailleurs des ONG, à leurs traducteurs et à peu près à tous ceux qui sont plus ou moins liés aux Américains. C'est pour cela que nous n'avons pu faire changer d'avis à la réceptionniste : pour survivre en Irak, il est conseillé de rester très loin de gens comme nous. (Nous avons pensé à nous faire passer pour des Canadiens, mais tous les journalistes américains arborent une feuille d'érable [l'emblème du Canada - NdT] - du moins lorsqu'ils ne tentent pas carrément de disparaître derrière des foulards tous neufs.)

      Paul Bremer, le chef de l'occupation US, ne porte pas encore le "hijab", mais tente de gérer la montée de l'anti-américanisme avec sa clairvoyance habituelle. Bagdad est couvert de journaux de propagande ineptes tels que "Baghdad Now", remplis d'articles racontant complaisamment comment les Américains enseignent la liberté de la presse aux Irakiens : « Je n'aurais jamais pensé que la Coalition puisse faire une telle chose pour le peuple Irakien », font-ils dire à un élève, « À présent je peux voir de mes propres yeux toutes les bonnes choses qu'ils font pour mon pays, et tout ce qu'ils ont réussi à accomplir. J'aurais aimé que mon peuple les voie tel que moi je les vois ».

      Malheureusement, le peuple irakien a récemment eu un aperçu d'une autre version de la liberté de la presse lorsque Bremer a ordonné aux troupes US de fermer un journal dirigé par les partisans de Moqtada al-Sadr. Le religieux chiite affirmait que ce sont les Américains qui étaient derrière les attaques contre les civils irakiens et a condamné la Constitution d'intérim comme une "loi terroriste". Jusqu'à présent, al-Sadr s'est abstenu d'appeler ses partisans à rejoindre la résistance armée, mais beaucoup ici pensent que la fermeture du journal — un moyen non-violent de résister à l'occupation — sera l'étincelle qui mettra le feu aux poudres. Cela dit, fournir la résistance en nouvelles recrues a toujours été la spécialité de l'Envoyé Spécial en Irak : le premier geste de Bremer après sa nomination par Bush fut de licencier 400 000 soldats irakiens, de leur refuser leurs pensions dues, mais de les autoriser à garder leurs armes — juste au cas où ils en auraient besoin.

      Tandis que les soldats US posaient les scellés devant les bureaux du journal, je me suis retrouvée dans ce que je supposais être un oasis de pro-américanisme, le compagnie de boissons gazeuses "Baghdad Soft Drinks Company". Le 1er mai, cette usine commençait à produire un des plus puissants symboles de la culture américaine : Pepsi-Cola. Je pensais que s'il y avait une seule personne à Bagdad prête à défendre les Américains, ce serait le patron de la compagnie, Hamid Jassim Khamis. J'avais tort.

      "C'est Bremer le responsable de tous les problèmes en Irak", m'affirma Khamis, entouré d'une rangée de trente bouteilles de Pepsi et de 7-Up. "Il n'a pas écouté les Irakiens. Il ne connaît rien à l'Irak. Il a détruit le pays puis a tenté de le reconstruire, et maintenant c'est le chaos."

      On s'attendrait à de tels propos dans la bouche d'extrémistes religieux ou de partisans de Saddam, mais pas chez des personnes comme Khamis. Ce n'est pas seulement parce que son affaire de Pepsi est un des investissements les plus représentantifs d'une multinationale US dans le nouveau "marché libre" irakien. C'est aussi parce que peu d'Irakiens ont été plus partisans de la guerre que Khamis. Rien d'étonnant : Saddam fit exécuter ses deux frères et Khamis a du démissionner de son poste de directeur de l'usine en 1999 après que le fils de Saddam, Uday, l'ait menacé de mort. Lorsque les États-Unis ont renversé Saddam, "vous ne pouvez pas savoir à quel point nous étions soulagés", dit-il.

      Après que le directeur Baasiste ait été licencié, Khamis reprit son ancien poste. "On court des risques à faire des affaires avec les Américains," dit-il. Il y a plusieurs mois, plusieurs détonateurs ont été découverts devant les grilles de l'usine. Et Khamis ne s'est toujours pas remis d'une tentative d'assassinat il y a trois semaines. Il se rendait à son travail lorsque sa voiture fut interceptée et prise pour cible. Il ne fait aucun doute que c'était bien lui qui était visé ; on a entendu un des assaillants demander à un autre : « avez-vous tué le directeur ? ».

      Khamis était heureux de défendre ses positions pro-US, même si cela provoquait des disputes avec ses amis. Mais un an après l'invasion, beaucoup de ses voisins dans le parc industriel ont du fermer. "Je ne sais plus quoi dire à mes amis," dit-il. "C'est le chaos."

      La liste des reproches contre l'occupant est longue : corruption dans l'attribution des marchés de reconstruction, la continuation des pillages, l'incapacité à sécuriser les frontières — à la fois contre les terroristes et le marché noir. Les compagnies irakiennes, qui ne se sont toujours pas remises des sanctions économiques et du pillage, sont incapables de livrer une concurrence.

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      • #4
        Mais par dessus tout, Khamis est préoccupé par la crise du chômage dans le pays que cette politique a provoquée, créant du désespoir chez trop de gens. Il fait aussi remarquer que les officiers de police irakiens sont payés moins que la moitié que ce qu'il paie ses ouvriers à la chaîne, "ce qui est insuffisant pour survivre". Khamis, qui normalement mesure ses propos, se met en rage lorsqu'il parle de celui qui est en charge de la "reconstruction" de l'Irak. "Paul Bremer a provoqué plus de dégâts que la guerre, parce que les bombes peuvent endommager des bâtiments mais si vous endommagez les gens il n'y a plus d'espoir."

        Je suis allée aux mosquées et aux manifestations et j'ai entendu les partisans de Moqtada al-Sadr crier "Mort à l'Amérique, Mort aux Juifs," et cela fait effectivement froid dans la dos. Mais c'est le sentiment profond de trahison, exprimé par un homme d'affaires pro-américain et dirigeant d'une usine de Pepsi, qui indique le niveau du désastre provoqué ici par les États-Unis. "Je suis déçu, non parce que je déteste les Américains", me dit Khamis, "mais parce que je les aime. Et lorsqu'on aime quelqu'un qui vous fait du mal, ça fait encore plus mal."

        Lorsque nous quittons l'usine en fin d'après-midi, les rues de Bagdad occupée sont remplies de partisans d'al-Sadr qui jurent de venger par le sang l'attaque contre leur journal. Une porte-parole de Bremer tente de justifier la décision en affirmant que le journal "tentait de faire croire aux gens qui nous leur voulions du mal."

        Un nombre croissant d'Irakiens ont certainement cette impression, mais cela tient moins aux propos extrêmes tenus par un journal qu'aux mesures extrêmes prises par l'autorité occupante Américaine. Alors que l'échéance du 30 Juin approche, date du "transfert de pouvoirs", Paul Bremer a dévoilé une série de nouvelles astuces pour garder le contrôle du pouvoir bien après la proclamation de la "souveraineté" du pays.

        Certains faits marquants : À la fin du mois de mars, s'appuyant sur son décret 39 du mois de septembre dernier, Bremer a promu une nouvelle loi qui ouvre encore plus l'économie irakienne aux investisseurs étrangers, une loi que le prochain gouvernement irakien n'aura pas le droit de modifier, selon les termes de la constitution d'intérim. Bremer a aussi annoncé la création de plusieurs organismes de contrôle indépendants, ce qui réduira dramatiquement les pouvoirs des ministres du gouvernement irakien. Par exemple, le Financial Times écrit que "les officiels de l'Autorité Provisoire de la Coalition empêcheraient le ministre des communications, Haider al-Abadi (une épine dans le pied de la Coalition) de mettre à exécution sa menace d'annuler les licences accordées par la coalition aux consortiums étrangers qui gèrent les trois réseaux de téléphonie mobile et le réseau de diffusion national."

        l'APC a confirmé aussi qu'après le 30 juin, les 18,4 milliards de dollars que le gouvernement Américain consacre à la reconstruction seront gérés directement par l'ambassade des États-Unis en Irak. L'argent sera dépensé sur cinq ans et va fondamentalement redessiner les plus importantes infrastructures irakiennes, y compris l'eau, l'électricité, le pétrole et les communications, ainsi que les tribunaux et la police. Les gouvernements futurs irakiens n'auront pas leur mot à dire dans la construction de ces secteurs stratégiques. David Nash, Amiral à la retraite, qui dirige le Project Management Office (Bureau de Gestion des Projets), qui gère les fonds, qualifie les 18,4 milliards de dollars de "cadeau du peuple Américain au peuple Irakien." Il semble avoir oublié qu'un cadeau, c'est quelque chose que l'on donne. Et dans la même semaine, des ingénieurs américains ont commencé la construction de 14 "bases permanentes" en Irak, pouvant héberger 110.000 soldats qui devront rester pour au moins deux ans de plus. Bien que les bases soient construites sans mandat de la part d'un gouvernement irakien, le Général Mark Kimmit, chef-adjoint aux opérations en Irak, les a qualifiées "d'exemples de ce que nous pourrions faire dans le futur au Moyen-Orient."

        L'autorité d'occupation US a aussi trouvé un moyen discret pour garder le contrôle des forces armées irakiennes. Bremer a émis un ordre exécutif qui stipule que même après la mise en place du gouvernement irakien d'intérim, l'armée irakienne sera sous les ordres du Général US Ricardo Sanchez. Pour réussir son tour de passe-passe, Washington compte sur une interprétation très légaliste d'une clause de la résolution 1511 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui place les forces américaines en charge de la sécurité en Irak jusqu'à "l'aboutissement du processus politique" en Irak. Et c'est ainsi, puisque le "processus politique" en Irak est sans fin, que les Etats-Unis maintiendront leur contrôle militaire.

        Toujours dans la même veine, l'APC a annoncé que de nouvelles contraintes seront imposées aux militaires irakiens par la nomination d'un conseiller à la sécurité en Irak. Le conseiller US aurait le pouvoir équivalent à celui de Condoleeza Rice et restera en poste pour 5 ans, bien après la date prévue du passage à un gouvernement démocratiquement élu en Irak.

        Il y a pourtant une portion du pays que le gouvernement US est heureux de concéder au peuple Irakien : les hôpitaux. Le 27 Mars, Bremer annonça qu'il avait retiré ses conseillers US du ministère de la Santé Irakien, faisant ainsi de ce secteur le premier à obtenir une "plein autonomie" par rapport à l'occupant US.

        Considérées dans leur ensemble, les dernières mesures prises brossent un tableau de ce à quoi ressemblera un "Irak libre" : Les États-Unis maintiendront leur présence militaire et économique par le biais de 14 bases militaires permanentes et la plus grande ambassade US au monde. Ils garderont le contrôle des forces armées Irakiennes, de la politique économique et de sécurité et la reconstruction des infrastructures stratégiques — et les Irakiens pourront s'occuper tous seuls de leur hôpitaux en ruines, le tout dans un cadre de pénurie chronique de médicaments et d'absence quasi-généralisée du minimum nécessaire. (Le secrétaire US aux Service de Santé Tommy Thompson a montré à quel point ces questions étaient considérées comme secondaires lorsqu'il déclara que les hôpitaux Irakiens seraient arrangés lorsque les Irakiens "se laveront les mains et nettoieront la crasse sur les murs.")

        Certaines nuits, lorsqu'aucune explosion ne retentit dans les environs, nous traînons à l'extérieur de l'hôtel, sursautant à chaque claquement de portière d'une voiture. Parfois nous regardons les informations et suivons d'une oreille distraite un débat quelconque qui se déroule loin d'ici et qui aborde la question de savoir si l'invasion de l'Irak a renforcé la sécurité des Etats-Unis. Peu semblent s'intéresser de savoir si les Irakiens de sentent plus en sécurité depuis l'invasion, ce qui est bien dommage parce qu'il existe un lien étroit entre les deux questions. Comme le dit Khamis, "Ce n'est pas la guerre qui a provoqué la haine. C'est ce qu'ils ont fait après. C'est ce qu'ils font maintenant."

        Naomi Klein

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        • #5
          Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, aimé et admiré dans tous les pays Arabo-musulmans, l'a dénoncé lui aussi plusieurs fois. Lire par exemple le texte d'une de ses déclarations telle qu'elle fut publiée par Al-Manar, la télé du Hezbollah injustement censurée en France :

          LIBAN

          Discours de Hassan Nasrallah

          Le chef du Hezbollah dénonce qu'en Palestine occupée, en Irak et au Liban, l'impérialisme américain fait tout pour provoquer la guerre civile afin de contrer la résistance. Nasrallah dénonce à juste titre cette politique du "diviser pour mieux régner"

          Sayyed Nasrallah : Tous les mouvements de résistance font face à un défi pour ne pas glisser dans une guerre civile.

          Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a effectué son discours d’allégeance à l’Imam Hussain – que la paix soit sur lui – à la fin d’une grande marche qui a eu lieu dans le quartier sud de Beyrouth, mardi.

          Son éminence a parlé de la situation dans la région, notamment au Liban, en Palestine occupée et en Irak occupé.

          Son éminence a dit à des centaines de milliers de personnes :

          « Frères et sœurs,

          « vous vous êtes rassemblés dans le quartier sud de Beyrouth et vous avez prêté serment d’allégeance à l’Imam Hussain – que la paix soit sur lui. Ceci est ce que vos frères et sœurs ont dit lorsqu’ils se sont rassemblés dans chaque ville au Liban pour marquer le 10ème jour de Muharram (Ashoura). Vous avez toujours été sincères dans vos allégeances lorsque vous étiez en 2006. Vous avez été fidèles à l’Imam Hussain. Vous avez affronté avec patience, vous vous êtes sacrifiés et avez triomphé dans la guerre. Vos hommes ont redonné vie à l’imam Al-Abbas (le frère de l’Imam Hussain), votre jeunesse a redonné vie à Ali Al-Akbar (le fils de l’Imam Hussain) et vos femmes ont redonné vie à Zainab et Sukaina (la sœur et la fille de l’Imam Hussain). Vos maisons détruites ont rendu la scène des tentes brûlées de la demeure de l’Imam Hussein et de ses compagnons. Vous vous êtes levés face aux sionistes, à George Bush, à Condoleezza Rice et à tous les criminels et tueurs qui voulaient vous vaincre. Vos voix en 2006 étaient les plus élevées lorsque vous avez insisté à refuser d’être vaincus et humiliés et avez dit "Non au déshonneur ». En juillet et août 2006, vous avez montré que le sang peut triompher sur l’épée et l’opprimé peut triompher sur l’oppresseur. Cette résistance au Liban a toujours été notre "Karbala" au Liban et notre force et espoir et notre aspiration pour le futur.

          « Frères et sœurs,

          « Hier, le chef d’état-major sortant de l’armée israélienne Dan Halutz a dit au comité de Winograd qui enquête sur l’échec israélien au Liban, qu’il n’a pas ordonné une opération au sol à pleine mesure car il ne faisait pas confiance dans les capacités de l’armée israélienne à vaincre le Hezbollah… Pourquoi ? Ils cherchaient à occuper Bint Jbeil, cette ville contre laquelle ils voulaient se venger, car c’était là où il était dit qu’Israël est plus faible qu’une toile d’araignée. Le commandant de la plus forte armée dans la région ne fait pas confiance en ses soldats pour vaincre le Hezbollah et craint un front dans le plus petit pays arabe. Le 10ème jour de Muharram de cette année, nous renouvelons notre serment d’allégeance et notre engagement que nous ne laisserons pas le Liban être vaincu. Nous ne laisserons pas ce pays, qui a brisé la plus forte armée dans la région, être humilié.

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          • #6
            « Frères et sœurs,

            « Après cette grande victoire historique, il est naturel que votre existence représente une menace pour les ennemis du Liban ; c’est pourquoi vous êtes menacés incessamment. Aujourd’hui, les médias transmettent les menaces de George Bush à la Syrie, l’Iran et le Hezbollah. Pourquoi Bush menace-t-il le Hezbollah ? Est-ce parce que ce pays a semé le chaos au Liban ? Où est ce chaos que le Hezbollah a semé au Liban ? Qui sème réellement le chaos et l’agitation dans ce pays ? Ceux qui ont semé le chaos, détruit et tué au Liban sont Bush et Condoleezza Rice. Ils étaient ceux qui ont ordonné la guerre contre le Liban. George Bush souhaite vous punir car vous avez triomphé et car, dans l’ère américaine, vous n’êtes pas autorisés à tenir vos têtes hautes. Vous n’êtes autorisés qu’à être humiliés devant les Américains. Que ce soit clair, de là où nous commémorons le martyre de l’Imam Hussain, nous disons que nous sommes un peuple qui refuse l’humiliation et le déshonneur. Le Liban a toujours été et continuera à être le cimetière des envahisseurs.

            « Frères et sœurs,

            « Il y avait eu une tension en Palestine occupée et l’Irak passe à travers une grande épreuve. Entre-temps, un leader arabe a prédit que trois guerres civiles se produiront en Irak, en Palestine et au Liban. Etranges sont ces prédictions qui deviennent vraies. Chaque fois qu’ils disent qu’un assassinat ou que tout autre acte malveillant aura lieu, leurs prédictions deviennent vraies ! Quoi qu’il en soit, ce qui a été dit concernant l’Irak n’était pas étrange. Ce qui est étrange est ce qui est dit concernant le Liban et la Palestine, ce qui signifie que le complot pour écraser les mouvements de résistance dans la région à travers un conflit interne est l’objectif poursuivi dans l’ère américaine. Comment auraient-ils anticipé une guerre civile au Liban s’ils ne la planifiaient pas par leurs instruments et agents dans le pays ? Aujourd’hui, il y a un conflit interne en Palestine et l’Irak se noie dans un océan de sang. N’est-il pas manifeste que les pays qui sont menacé de guerres civiles soient des pays occupés avec des mouvements de résistance en leur sein ? Le grand défi pour les mouvements de résistance en Palestine, en Irak et au Liban est d’éviter de glisser dans une guerre civile. Ils créent le trouble entre les sunnites et les shiites, mais en Palestine, il n’y a pas de shiites et sunnites, alors ils ont inventé une guerre entre factions.

            « Frères et sœurs,

            « A travers vous, la résistance sera patiente et défiera toutes les tentatives visant à pousser le pays dans une guerre civile. Je demande aux résidents de Beyrouth de ne pas être intimidés par qui que ce soit. Nous devons être conscients de l’agitation qui est semée pour nous. Ceux qui disent que la résistance est fatiguée et a perdu espoir se trompent vraiment. La résistance qui est reliée à Dieu et à l’Imam Hussain ne peut jamais être fatiguée ou perdre espoir. Je dis à ceux qui disent que nous avons oublié les fermes occupées de Shebaa et détourné notre concentration sur les sentiers de Beyrouth, je leur dit : comme vous appelez à la libération des fermes de Shebaa et nous accusez de monopoliser la résistance, déclarons une résistance nationale pour libérer les fermes de Shebaa. Aujourd’hui, j’appelle à la formation d’une résistance nationale pour que tout le monde y prenne part.

            « Frères et sœurs,

            « En tant qu’opposition nationale libanaise, nous continuerons dans notre mouvement pour la réforme pour sortir le Liban des crises sociales, économiques et politiques. Personne ne peut sauver le Liban seul.

            « Concernant les incidents de mardi et jeudi dans lesquels quatre martyrs sunnites et shiites sont tombés, nous appelons à une investigation pour trouver et punir ceux qui sont responsables de leur mort et de l’agitation. Mais à celui qui veut être le juge et le bourreau à la fois, je lui dis que ce n’est pas la façon de porter la responsabilité. Je dis ouvertement que la manière dont nous traitons les incidents de mardi et de jeudi dessinera le futur du Liban auquel nous aspirons, mais nous refusons de recourir aux armes. L’opposition souligne la solution politique et pacifique pour la crise actuelle au Liban et insiste que ses exigences sont politique et que la solution et l’arrangement peuvent seulement être d’une nature politique, et nous soutenons toute initiative à cet égard.

            « Nous resterons au Liban pour protéger son futur et sa dignité et pour sortir ce pays de ses crises. Nous n’avons d’autre choix, nous n’avons d’autres nationalités et d’autres pays où aller. Nous sommes nés ici et nous résisterons ici, et là nous mourrons ».

            Traduction : manar

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            • #7
              Les Irakiens SAVENT depuis longtemps que les bombes aveugles sont commanditées par les Américains. Par conséquent, ils savent qu'il n'y a pas de guerre civile en Irak entre chiites et sunnites ! Si les Américains avaient dû réussir à provoquer cette guerre civile, ce serait déjà fait. Maintenant que les Irakiens ont vu le piège et sont parvenu à le déjouer, il serait étonnant que les chefs des Américains réussissent à déclencher cette guerre civile et ils le savent.

              Ces bombes aveugles qui, malgré cela, continuent chaque jour à exploser au beau milieu de la population irakienne ne sont donc pas là pour convaincre les Irakiens eux-mêmes que "la présence militaire américaine en Irak est nécessaire pour empêcher la guerre civile". Ces bombes aveugles terriblement meutrières sont UNIQUEMENT destinées à aveugler les Occidentaux en abreuvant leurs écrans de télévision d'un spectacle de guerre civile ultraviolente. Il est nécessaire pour Bush et pour l'impérialisme américain que les Occidentaux croient qu'il y a une guerre civile en Irak entre sunnites et chiites, car c'est la seule chose que l'État US peut évoquer pour justifier sa présence militaire dans ce pays !

              Par conséquent, il est indispensable de dénoncer partout la vérité, surtout en Occident, car ce terrorisme aveugle commandité par les Américains tue tous les jours plusieurs dixaines d'Irakiens ! Et tout ça pour justifier la présence militaire américaine en Irak en faisant croire qu'il s'agit d'empêcher une guerre civile.

              Pour justifier sa guerre en Irak, l'impérialisme américain a commencé par vouloir nous faire croire que Saddam avait des armes de destruction massive ; quand on a su que c'était un mensonge, les dirigeants américains ont voulu nous faire croire que Saddam était lié à Al-Qaïda, mais comme ça n'a pris qu'auprès des Américains, et que même ceux-ci le croient aujourd'hui de moins en moins, maintenant on nous dit qu'il y a la guerre civile en Irak : ne le croyons surtout pas et dénonçons partout ce mensonge autour de nous. C'est la seule façon d'arrêter le terrorisme aveugle en Irak et de stopper net cette guerre meurtrière menée par l'impérialisme américain contre les Irakiens.

              Faites circuler rapidement ce texte, et traduisez-le en Anglais pour le distribuer aussi aux USA !

              Merci pour votre attention,
              Meilleures salutations,
              do,

              Source : vive la revolution 27/01/2010

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              • #8
                trop Long ...... et facilement remplacable par : " Diviser pour mieux regner "
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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