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MAROC:l'industrie du cuir voit grand

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  • MAROC:l'industrie du cuir voit grand

    Après l'aéronautique, le textile, l’industrie pharmaceutique et le secteur automobile, c'est au tour de l'industrie du cuir de prendre son envol.

    Jeudi 11 février au siège du ministère de l'Industrie à Rabat, quatre contrats de performance ont été signés par le ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Économie et des finances Mohamed Boussaid et le président de la Fédération des industries du cuir (FEDIC) Hamid Ben Rhrido, dans le cadre du lancement de trois écosystèmes dans le secteur du cuir.

    Objectif de ce nouveau chantier du Plan d’accélération industrielle 2014-2020: créer 35.000 emplois à l'horizon 2020, dont 4477 en 2016, et porter le chiffre d’affaires à l’export à 5,5 milliards de dirhams.

    Concurrence chinoise

    Il faut dire que le secteur traverse une période difficile depuis plusieurs années, touché par la concurrence de plus en plus rude des produits chinois, qui représentent 41% des exportations mondiales du cuir et qui, désormais, se repositionnent en adoptant une stratégie de "montée en grade", selon les termes du ministre de l’Industrie.

    "Le secteur n'a pas eu beaucoup de chance. (...) Aujourd’hui il se met en ordre de bataille, et (…) une véritable filière est à mettre en place", a indiqué Moulay Hafid Elalamy, qui a appelé à " re-cataloguer la filière ". Même son de cloche chez le président de la FEDIC, qui a appelé à donner un coup d’accélérateur pour rattraper le retard qu’a pris le secteur.

    Pour ce faire, 3 écosystèmes ont été lancés: le premier concerne les chaussures en cuir, dont le déploiement prévoit une "large mutation du tissu existant et l'attraction de nouveaux investissements", le second la maroquinerie et les vêtements de cuir, dont la production a longtemps été dominé par les Très petites entreprises (TPE) souffrant de problèmes structurels, et le troisième la tannerie, qui accuse un manque de compétences métier.

    Des formations spécifiques

    En 2014, le secteur a réalisé un chiffre d'affaires de 4,7 milliards de dirhams. Pour 2020, le ministère veut porter ce chiffre à 12,2 milliards de dirhams. Près de 100 hectares ont d'ores et déjà été réservé à des "prix attractifs", alors que des formations spécifiques qui "répondent aux besoins des opérateurs" ont été mises en place en partenariat avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT)

    HUFFPOST

  • #2
    Ce qui est dommage dans cette industrie. C'est que la qualité n'y est pas. Généralement la matière "cuirs" est de bonne qualité, mais le travail est très sommaire et assez bas de gamme pour un prix qui n'est pas donné.

    Commentaire

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