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Se sentant "persécutés" par les autorités, des journalistes marocains demandent l’asile politique en Europe
11 février 2016
Trois journalistes marocains accusés par les autorités « d’attenter à la sécurité de l’Etat », des faits passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison, viennent de quitter le Maroc pour se réfugier en Europe et demander l’asile politique.
D’après des sources citées par l’agence espagnole EFE, Hicham Mansouri, Abdessamad Ayach et Hicham Mirat, membres de l’Association Marocaine des journalistes d’investigation (AMJI) ont quitté le Maroc et sont actuellement dans des pays scandinaves pour demander l’asile politique.
Le plus connu d’entre eux est sans doute Hicham Mansouri qui vient à peine de sortir de prison après avoir accompli une peine de prison de 10 mois pour « adultère avec une femme mariée et préparation d’un local pour la prostitution » . Malgré la mobilisation de la société civile, le journaliste et militant des droits humains n’avait pu bénéficier de la clémence des autorités.
Tous ces journalistes, mais aussi un quatrième, font partie du groupe dit Monib du nom d’un autre militant qui fait face à une procédure judiciaire et qui a passé 24 jours de grève de la faim en protestation contre le harcèlement des autorités.
alm
11 février 2016
Trois journalistes marocains accusés par les autorités « d’attenter à la sécurité de l’Etat », des faits passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison, viennent de quitter le Maroc pour se réfugier en Europe et demander l’asile politique.
D’après des sources citées par l’agence espagnole EFE, Hicham Mansouri, Abdessamad Ayach et Hicham Mirat, membres de l’Association Marocaine des journalistes d’investigation (AMJI) ont quitté le Maroc et sont actuellement dans des pays scandinaves pour demander l’asile politique.
Le plus connu d’entre eux est sans doute Hicham Mansouri qui vient à peine de sortir de prison après avoir accompli une peine de prison de 10 mois pour « adultère avec une femme mariée et préparation d’un local pour la prostitution » . Malgré la mobilisation de la société civile, le journaliste et militant des droits humains n’avait pu bénéficier de la clémence des autorités.
Tous ces journalistes, mais aussi un quatrième, font partie du groupe dit Monib du nom d’un autre militant qui fait face à une procédure judiciaire et qui a passé 24 jours de grève de la faim en protestation contre le harcèlement des autorités.
alm
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