C'est bon pour la RASD que le fourbe Maroc mette des bâtons dans les roues au deal maroco-suédois contre la non reconnaissance de la nation sahraouie.
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Contre-attaque
Les problèmes n’ont fait empirer avec la non-ouverture du magasin. La faute au Maroc donc, qui fait pression sur la question du Sahara ? Pas uniquement. « Il était attendu et normal que l’on n’ouvre pas à la date prévue, car nous n’étions pas prêts », affirme un ex-employé qui a quitté l’entreprise entre-temps. Selon lui, plusieurs aspects n’étaient pas encore réglés, notamment en matière de sécurité. « Les sorties de secours n’étaient pas encore finalisées, le système anti-feu n’a jamais été testé, même l’entrée n’était pas aux normes prévues. Elle a été construite quelques jours avant la présentation à la presse et on a dû construire un mur à côté pour cacher les travaux non achevés », se rappelle notre source.
Mais il pourrait également s’agir d’une affaire d’ego. Il se murmure que lors d’une soirée en société, Magnato aurait tenu des propos qui ne seraient pas passés auprès de notables marocains présents. Le PDG aurait expliqué, en substance, « qu’il suffisait d’avoir de l’argent et un minimum de jugeote pour réussir au Maroc ». La scène, s’il n’est pas aisé d’en vérifier l’authenticité et encore moins d’en affirmer les conséquences, colle avec le portrait que les salariés dressent du personnage et qui suscite leur ras-le-bol. Ils reprochent au PDG et à ses plus proches collaborateurs une attitude autoritaire « qui ne cadre pas avec l’esprit Ikea aux valeurs bien ancrées ».
Et cela bien en amont de la non-ouverture du magasin : exclusion des hauts cadres marocains, monopole de la prise de décision et même « asservissement des salariés marocains ». C’est ce qui pousse les salariés à commencer à s’organiser pour faire valoir leurs droits, et permettre l’ouverture du magasin.
Sous haute surveillance et en l’absence de représentants du personnel – les nouvelles entreprises en sont dispensées les deux premières années -, les salariés préparent leur réponse. Ikea Inter System, l’entité basée aux Pays-Bas qui gère les franchises de la marque à travers le monde, a été saisie de l’affaire. La sanction pourrait aller jusqu’au retrait de la franchise.
Source: Tel Quel
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Contre-attaque
Les problèmes n’ont fait empirer avec la non-ouverture du magasin. La faute au Maroc donc, qui fait pression sur la question du Sahara ? Pas uniquement. « Il était attendu et normal que l’on n’ouvre pas à la date prévue, car nous n’étions pas prêts », affirme un ex-employé qui a quitté l’entreprise entre-temps. Selon lui, plusieurs aspects n’étaient pas encore réglés, notamment en matière de sécurité. « Les sorties de secours n’étaient pas encore finalisées, le système anti-feu n’a jamais été testé, même l’entrée n’était pas aux normes prévues. Elle a été construite quelques jours avant la présentation à la presse et on a dû construire un mur à côté pour cacher les travaux non achevés », se rappelle notre source.
Mais il pourrait également s’agir d’une affaire d’ego. Il se murmure que lors d’une soirée en société, Magnato aurait tenu des propos qui ne seraient pas passés auprès de notables marocains présents. Le PDG aurait expliqué, en substance, « qu’il suffisait d’avoir de l’argent et un minimum de jugeote pour réussir au Maroc ». La scène, s’il n’est pas aisé d’en vérifier l’authenticité et encore moins d’en affirmer les conséquences, colle avec le portrait que les salariés dressent du personnage et qui suscite leur ras-le-bol. Ils reprochent au PDG et à ses plus proches collaborateurs une attitude autoritaire « qui ne cadre pas avec l’esprit Ikea aux valeurs bien ancrées ».
Et cela bien en amont de la non-ouverture du magasin : exclusion des hauts cadres marocains, monopole de la prise de décision et même « asservissement des salariés marocains ». C’est ce qui pousse les salariés à commencer à s’organiser pour faire valoir leurs droits, et permettre l’ouverture du magasin.
Sous haute surveillance et en l’absence de représentants du personnel – les nouvelles entreprises en sont dispensées les deux premières années -, les salariés préparent leur réponse. Ikea Inter System, l’entité basée aux Pays-Bas qui gère les franchises de la marque à travers le monde, a été saisie de l’affaire. La sanction pourrait aller jusqu’au retrait de la franchise.
Source: Tel Quel
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