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Pour Donald Trump, "la France n'est plus ce qu'elle était"

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  • Pour Donald Trump, "la France n'est plus ce qu'elle était"

    Le favori de la primaire républicaine aux Etats-Unis a répondu aux question du quotidien conservateur Valeurs actuelles. Sans surprise, il reprend les leitmotivs égrenés depuis le début de sa campagne. Le déclin de l'Amérique, sa hantise de l'immigration et de l'islam.

    C'est l'hebdomadaire Valeurs actuelles qui a décroché la première interview de Donald Trump à un média européen, actuellement favori des républicains dans la course à la Maison Blanche. Le milliardaire -il est à la tête d'une fortune de 10 milliards de dollars- a reçu André Bercoff dans la Trump Tower, à New York. Réalisé une semaine avant le début des primaires, dans l'Iowa, l'entretien balaie les sujets de politique étrangère comme ses dadas que sont l'immigration et l'obsession de "faire de l'Amérique, à nouveau, une grande nation". C'est aussi, dans ce dernier cas, son slogan de campagne.

    Le candidat à l'ego démesuré est fier de faire de la politique du XXIe siècle avec Facebook, Twitter et Instagram. Mais il cartonne aussi dans les meetings, se vante-t-il. Il est convaincu d'avoir " touché l'Amérique en ses points sensibles". "Le peuple américain en a marre des incompétents, des soi-disant responsables qui ne savent pas ce qu'ils font, des politiciens corrompus, de ces décisions aussi nulles que mal prises, comme l'accord avec l'Iran", assure-t-il.

    "Je ne suis dépendant d'aucun lobby"

    Le milliardaire se dit "honoré" de subir l'opprobre de l'establishment républicain. Sa richesse lui permet sa liberté de parole, affirme-t-il: "Je finance entièrement ma campagne avec mes propres fonds. Je ne suis dépendant de personne, d'aucun lobby, d'aucune puissance d'argent, d'aucun parti, d'aucune fondation."

    Encouragé par les questions de Valeurs actuelles, qui le caresse dans le sens de la mèche, l'outsider réitère l'inquiétude que lui inspire le "terrible problème d'immigration clandestine", dont la question "pose en termes économiques et en termes de criminalité". Même connivence sur l'islam: "par rapport aux musulmans, vous n'y êtes pas non plus allé avec le dos de la cuillère", se régale André Bercoff. "Il se passe quelque chose de très grave au niveau de l'islamisme radical et nous devons comprendre ce dont il s'agit", répond-il après avoir lancé "J'ai beaucoup d'amis musulmans avec qui je parle tout le temps et qui sont d'accord avec moi. Avant s'asséner des réflexions puissantes comme "la France n'est plus ce qu'elle était", "Paris n'est plus ce qu'il était", et "Des amis français me disent qu'ils ont parfois le sentiment de n'être plus vraiment chez eux quand ils se promènent, çà et là, dans leur pays."

    "On peut avoir de très bonnes relations" avec Poutine

    Interrogé sur les attaques terroristes du 13 novembre, Donald Trump incrimine les lois françaises "extrêmement strictes sur le port d'armes". "Je possède en permanence une arme sur moi. Je peux vous dire que si j'avais été au Bataclan ou dans un des cafés, j'aurais tiré."

    Après avoir dénoncé la guerre d'Irak, "la faute de Bush", il dénonce les erreurs d'Obama dont celle d'avoir annoncé à l'avance la date du départ des troupes américaines. En Syrie et en Irak, il faut, selon lui, "bâtir des zones protégées, sécurisées, avec l'argent de l'Europe, de l'Amérique, des Émirats et autres". Il se dit par ailleurs persuadé que "l'on peut avoir de très bonnes relations" avec Poutine. Il s'en prend aussi à Angela Merkel, coupable d'avoir ouvert les portes de l'Allemagne aux réfugiés syriens. "Si vos dirigeants ne font rien pour changer la donne, l'Europe ne sera plus jamais la même".

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