L’éventuel endettement extérieur dont les autorités du pays écartaient tout recours, est devenu une option. Cela, si on se réfère aux déclarations de Román Escolano, vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI) en charge des activités de la banque au Maghreb, qui a affirmé que des contacts sont en cours avec les responsables algériens.
L’érosion des ressources financières du pays en 2015, attire davantage les convoitises des grandes institutions financières du monde à l’instar de la Banque européenne d’investissement qui affiche sa disponibilité à accorder un prêt à l’Algérie.
Dans un entretien accordé au site «econostrum.info», le vice-président de la BEI a indiqué que même si les autorités algériennes «poursuivent jusqu'à présent une politique de non recours à l'endettement extérieur, Il existe aujourd'hui une volonté des deux parties de changer les choses».
Román Escolano, qui a confirmé l’existence de négociations entre les deux parties, précise que « nous restons en communication en permanence avec les autorités algériennes.» Il a affiché son enthousiasme pour cette opération en affirmant que «des changements » pourraient intervenir au courant de 2016.
Dans le même sillage, le responsable de la banque européenne explique que la BEI connaît bien le pays et les interlocuteurs », ce qui pourrait faciliter davantage «l'entente sur un projet à la hauteur des attentes de la de l'Algérie», a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’Algérie qui s’expose à une vulnérabilité au choc extérieur suite à la chute des prix des hydrocarbures a entamé déjà des négociations avec la Chine pour le financement des grands projets, à l’instar du grand futur port du centre qui sera implanté à Cherchell. D’ailleurs, le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a été le premier à évoquer le recours au financement extérieur auprès des Chinois.
En effet, même si les membres du gouvernement essayent de rassurer que le pays n’a pas besoin de recourir à des prêts extérieurs dans la situation actuelle, plusieurs experts, n’en n’écartent pas la possibilité pour assurer une croissance économique et soutenir la transition de l’économie qui nécessité des investissements colossaux.
l'éco news
L’érosion des ressources financières du pays en 2015, attire davantage les convoitises des grandes institutions financières du monde à l’instar de la Banque européenne d’investissement qui affiche sa disponibilité à accorder un prêt à l’Algérie.
Dans un entretien accordé au site «econostrum.info», le vice-président de la BEI a indiqué que même si les autorités algériennes «poursuivent jusqu'à présent une politique de non recours à l'endettement extérieur, Il existe aujourd'hui une volonté des deux parties de changer les choses».
Román Escolano, qui a confirmé l’existence de négociations entre les deux parties, précise que « nous restons en communication en permanence avec les autorités algériennes.» Il a affiché son enthousiasme pour cette opération en affirmant que «des changements » pourraient intervenir au courant de 2016.
Dans le même sillage, le responsable de la banque européenne explique que la BEI connaît bien le pays et les interlocuteurs », ce qui pourrait faciliter davantage «l'entente sur un projet à la hauteur des attentes de la de l'Algérie», a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’Algérie qui s’expose à une vulnérabilité au choc extérieur suite à la chute des prix des hydrocarbures a entamé déjà des négociations avec la Chine pour le financement des grands projets, à l’instar du grand futur port du centre qui sera implanté à Cherchell. D’ailleurs, le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a été le premier à évoquer le recours au financement extérieur auprès des Chinois.
En effet, même si les membres du gouvernement essayent de rassurer que le pays n’a pas besoin de recourir à des prêts extérieurs dans la situation actuelle, plusieurs experts, n’en n’écartent pas la possibilité pour assurer une croissance économique et soutenir la transition de l’économie qui nécessité des investissements colossaux.
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