Faddah Aghal Menhoun : une vie très « occupée »
Le quarantième anniversaire de cette militante des droits de l’homme, née en novembre 1975, à El-Aiun, la capitale du Sahara occidental, coïncide avec le rendez-vous toujours interdit de son peuple avec la décolonisation.
Depuis, les Sahraouis luttent toujours pour leur indépendance, dans un climat de répression d’autant plus grave que les observateurs internationaux comme les journalistes sont tenus à l’écart par le régime marocain. Cela n’empêche pas Faddah de continuer à aller aux manifestations, ce qui lui vaut régulièrement des coups de matraque et autres délicatesses de la police marocaine. Devenue militante des droits de l’homme, c’est à ce titre qu’elle sillonne l’Europe. « Notre combat rencontre un écho positif parmi les populations civiles. Hélas, du côté de leurs représentants politiques, c’est plus compliqué », précise-t-elle.
« C’est l’intérêt de tous de faire respecter les accords internationaux et les droits des Sahraouis, car les plus jeunes d’entre nous, ceux de la génération de mon fils, n’en peuvent plus de voir leurs parents rentrer en sang des manifestations. Ils sont prêts à défendre leur dignité de manière plus radicale que nous, qui sommes toujours restés pacifistes. Un jour, si cela continue, ils prendront les armes ou se feront endoctriner par des organisations terroristes. En arriver à cette extrémité serait un échec très grave. »
Source: L'Humanité.fr
Le quarantième anniversaire de cette militante des droits de l’homme, née en novembre 1975, à El-Aiun, la capitale du Sahara occidental, coïncide avec le rendez-vous toujours interdit de son peuple avec la décolonisation.
Depuis, les Sahraouis luttent toujours pour leur indépendance, dans un climat de répression d’autant plus grave que les observateurs internationaux comme les journalistes sont tenus à l’écart par le régime marocain. Cela n’empêche pas Faddah de continuer à aller aux manifestations, ce qui lui vaut régulièrement des coups de matraque et autres délicatesses de la police marocaine. Devenue militante des droits de l’homme, c’est à ce titre qu’elle sillonne l’Europe. « Notre combat rencontre un écho positif parmi les populations civiles. Hélas, du côté de leurs représentants politiques, c’est plus compliqué », précise-t-elle.
« C’est l’intérêt de tous de faire respecter les accords internationaux et les droits des Sahraouis, car les plus jeunes d’entre nous, ceux de la génération de mon fils, n’en peuvent plus de voir leurs parents rentrer en sang des manifestations. Ils sont prêts à défendre leur dignité de manière plus radicale que nous, qui sommes toujours restés pacifistes. Un jour, si cela continue, ils prendront les armes ou se feront endoctriner par des organisations terroristes. En arriver à cette extrémité serait un échec très grave. »
Source: L'Humanité.fr
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