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déjà 21 ans : décès de Ferhat ABBAS

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  • déjà 21 ans : décès de Ferhat ABBAS

    Une cérémonie de recueillement aura lieu aujourd’hui au cimetière El Alia à Alger à la mémoire de Ferhat Abbas, décédé le 24 décembre 1985. Né dans le village de Chahna, à 10 km au sud de Taher, le 24 août 1899, il s’impliqua très jeune dans la lutte contre le colonialisme français. Il milita activement dans le mouvement Jeune algérien, qui réclame l’égalité des droits pour les musulmans. En 1924, il est le promoteur de l’Association des étudiants musulmans d’Afrique du Nord, qu’il préside durant cinq ans. Il est même élu vice-président de l’UNEF lors du congrès d’Alger de 1930. Docteur en pharmacie, il s’établit à Sétif. En 1931, il écrit le livre Le Jeune Algérien pour dénoncer 100 ans de colonisation française. L’ouvrage regroupe ses articles écrits sous le pseudonyme Kamel Abencejares dans les années 1920. Fondateur de l’Union populaire algérienne en 1938, il est engagé volontaire dans l’armée française en 1939 pour combattre le fascisme. Il rédigea, le 26 mai 1943, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie : Le Manifeste du peuple algérien. Le 1er mars 1944 naît l’Association des amis du manifeste de la liberté. Il est arrêté au lendemain de la répression de Sétif de mai 1945. Libéré en 1946, Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). Il est élu à la seconde Assemblée constituante en 1946, puis à l’Assemblée algérienne en 1948. Il fut le premier Président du gouvernement provisoire de la République algérienne (1958-1961) au Caire.

    source : El Watan

  • #2
    Un grand homme en effet !! et un homme de la premiere heure !!

    c'est dommage qu'on lui rend pas tous les honneurs qu'il merite !!

    Allah yerahmou

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    • #3
      contrairement à moumed Khalifa il n'a pas trempé dans la magouille à partir de sa pharmacie

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      • #4
        Je crois qu'il n'a pas eu le temps d'exercer son metier non plus !!

        Ce que j'ai aprrecié en lui (d'apres ma lecture) c'est surtout sa capacité d'organisation, sa vision eclairé de la situation de ce temps, son independance intellectuel et son integrité totale !!

        Il a juste commis la faute, peut etre, d'avoir fait trop de confiance a ses eleves compagnions !!! peut etre croyait-il qu'ils etaient tous, comme lui, aussi integres et loyales a leurs causes nationales.

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        • #5
          Allah Yerrahmou, nul n'est parfait. Certains sont pires que d'autres.
          Il faut tjrs se rappelé des défunts du meilleurs qu'il soit et citer ce qu'ils ont accompli de bon.

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          • #6
            Extrait d'un article tiré du net:
            "Notre peuple, las de s'indigner et de plaider en vain sa cause devant un tribunal qui ne connaît d'autres règles que celle que lui inspire le racisme, s'est tu. On a interprété ce silence et ce calme comme l'expression d'une adhésion. En réalité, la colère est à son comble et ce silence est fait de mépris et de révolte. L'Algérie n'est pas calme, et le divorce pourrait très vite être définitif" , écrit-il dans son journal, La République algérienne , trois semaines avant l'insurrection du 1er novembre 1954.

            Déçu par l'immobilisme politique français, il se ralliera secrètement au FLN en juin 1955, gagnera Le Caire et deviendra membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) dès le 20 août 1956, puis il présidera le GPRA de septembre 1958 à août 1961 . Au lendemain de l'indépendance, élu président de l'Assemblée constituante, il se heurtera très vite au régime du parti unique, sera mis en résidence surveillée puis libéré en 1965. Retiré de la vie politique, il publiera ses Mémoires, Autopsie d'une guerre , en 1980, puis en 1984 L'Indépendance confisquée , virulente dénonciation de la corruption et de la bureaucratie qui règne en Algérie.
            (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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            • #7
              ...
              Après l'indépendance de son pays, il a exercé, du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963, les fonctions de président du gouvernement provisoire qu'il quittera en 1963 suite à son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par Ahmed Ben Bella qui l'exclura du FLN et l'emprisonnera à Adrar la même année.

              Libéré en mai 1965, à la veille du putsch du 19 juin, il se voit une nouvelle fois mis en résidence surveillée en 1976 à 77 ans pour avoir dénoncé « le pouvoir personnel » et la Charte Nationale élaborée par Houari Boumédiène.

              ...

              Wikipedia

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