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Plus d’une décennie après sa restructuration, intervenue conséquemment à la mise en œuvre de la loi 02/01 sur l’électricité et la distribution du gaz par canalisations, Sonelgaz a réussi le pari de promouvoir la consommation du gaz naturel et de l’électricité, au niveau national. Avec un taux d’électrification de plus de 99% et un taux de pénétration du gaz naturel atteignant 52%, la société peut se targuer d’avoir approché ses objectifs en dépit des contraintes financières liés essentiellement à la lourdeur des créances impayées. Des performances que Sonelgaz entend améliorer dans le cadre de ses plans de développement retenus pour La période 2017-2024, en matière de production et de transport de l’électricité, le transport du gaz, de distribution de l’électricité et du gaz, ainsi que, pour les infrastructures d’accompagnement.
Des projections qui exigent une mobilisation d’un montant de 2800 milliards de dinars d’ici 2017, sachant que, la satisfaction de la demande nationale, à l’horizon 2024 en appelle à un montant additionnel de plus de 2700 milliards de dinars. La stratégie de la société qui devra également porter sur l’amélioration de la qualité des services, et du management ainsi que, sur la réduction des taux de pertes d’énergie jugés très importants, consistera, d’autre part, sur la réduction du portefeuille des créances comme étant une priorité. Sur un autre registre, la société est engagée sur un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables, pour faire face à la croissance de la demande d’électricité. Il y a lieu de souligner que, d’ici 2025, la capacité de production additionnelle nationale prévue en électricité est de 27 800 MW, alors que la totalité du linéaire du réseau de transport gaz prévue à cette échéance est de 12 748 km. Les prévisions portent ainsi sur 2,9 millions de branchements électricité et près de 3,7 millions de branchements gaz à réaliser d’ici 2025 pour une enveloppe de 5 760 milliards de dinars. Toutefois, la nouvelle mouture du programme national de développement des énergies renouvelables pour 2015-2030, a revu en hausse les prévisions en matière de capacités de production, à partir de sources renouvelables, qui passent de 12.000 MW à 22.000 MW, dont plus de 4.500 MW à réaliser d’ici 2020, sachant que, les segments solaire photovoltaïque et éolien occupent une place de choix au sein de ce programme en cours de mise en œuvre. Aussi, face aux nouveaux défis, Sonelgaz s’est vue dans l’obligation de se déployer pour assurer les financements nécessaires à ses investissements, la hausse de ses tarifs, en vigueur depuis le 1er janvier 2016, dans le sillage de la LF 2016, n’étant qu’une option parmi d’autres à envisager dans cette optique. Contrainte de réviser ses engagements à l’heure de l’austérité, Sonelgaz a ainsi opté pour une adaptation de ses plans de charges aux exigences de la conjoncture. Une démarche dictée par le principe de rationalisation de la dépense publique, adopté par les pouvoirs publics, induisant une révision des projections, du moins, à moyen terme. Cette orientation qui ne devrait pas avoir de conséquences sur l’approvisionnement en énergie, aura, par contre, un impact sur la conduite des programmes de développement des sociétés du Groupe. Par conséquent, les investissements devront obéir à des priorités, selon le niveau d’importance, à même de garantir un approvisionnement régulier en énergie. C’est cette approche qui devra orienter le cadrage des Plans Opérationnels à Moyen Terme (PMTE 2016-2020), et leur élaboration.
D. Akila
el moudjahid
Des projections qui exigent une mobilisation d’un montant de 2800 milliards de dinars d’ici 2017, sachant que, la satisfaction de la demande nationale, à l’horizon 2024 en appelle à un montant additionnel de plus de 2700 milliards de dinars. La stratégie de la société qui devra également porter sur l’amélioration de la qualité des services, et du management ainsi que, sur la réduction des taux de pertes d’énergie jugés très importants, consistera, d’autre part, sur la réduction du portefeuille des créances comme étant une priorité. Sur un autre registre, la société est engagée sur un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables, pour faire face à la croissance de la demande d’électricité. Il y a lieu de souligner que, d’ici 2025, la capacité de production additionnelle nationale prévue en électricité est de 27 800 MW, alors que la totalité du linéaire du réseau de transport gaz prévue à cette échéance est de 12 748 km. Les prévisions portent ainsi sur 2,9 millions de branchements électricité et près de 3,7 millions de branchements gaz à réaliser d’ici 2025 pour une enveloppe de 5 760 milliards de dinars. Toutefois, la nouvelle mouture du programme national de développement des énergies renouvelables pour 2015-2030, a revu en hausse les prévisions en matière de capacités de production, à partir de sources renouvelables, qui passent de 12.000 MW à 22.000 MW, dont plus de 4.500 MW à réaliser d’ici 2020, sachant que, les segments solaire photovoltaïque et éolien occupent une place de choix au sein de ce programme en cours de mise en œuvre. Aussi, face aux nouveaux défis, Sonelgaz s’est vue dans l’obligation de se déployer pour assurer les financements nécessaires à ses investissements, la hausse de ses tarifs, en vigueur depuis le 1er janvier 2016, dans le sillage de la LF 2016, n’étant qu’une option parmi d’autres à envisager dans cette optique. Contrainte de réviser ses engagements à l’heure de l’austérité, Sonelgaz a ainsi opté pour une adaptation de ses plans de charges aux exigences de la conjoncture. Une démarche dictée par le principe de rationalisation de la dépense publique, adopté par les pouvoirs publics, induisant une révision des projections, du moins, à moyen terme. Cette orientation qui ne devrait pas avoir de conséquences sur l’approvisionnement en énergie, aura, par contre, un impact sur la conduite des programmes de développement des sociétés du Groupe. Par conséquent, les investissements devront obéir à des priorités, selon le niveau d’importance, à même de garantir un approvisionnement régulier en énergie. C’est cette approche qui devra orienter le cadrage des Plans Opérationnels à Moyen Terme (PMTE 2016-2020), et leur élaboration.
D. Akila
el moudjahid
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