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eaux minérales ou/et eaux de sources?
A partir du 15 janvier prochain, le consommateur pourra faire le distinguo entre les eaux minérales et celles de source. Un placard publicitaire sera publié à partir de cette date dans plusieurs quotidiens avec les noms des exploitants et leurs eaux. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, hier, en marge de sa visite d'inspection et de travail à Mascara.
La commission permanente des eaux minérales naturelles et des eaux de source s'est réunie mardi dernier et a donné son aval pour huit embouteilleurs d'eaux minérales et une dizaine pour les eaux de source. "Et entre huit et dix dossiers sont encore en cours d'étude, car ils ont présenté des dossiers incomplets et un délai de trois mois leur a été accordé pour se conformer à la réglementation", a souligné le ministre des Ressources en eau. Un marché en pleine croissance, et c’est peu dire, l’embouteillement des eaux est caractérisé par une anarchie. Des chiffres fiables ne sont pas disponibles. Néanmoins, les experts et opérateurs de ce marché s’accordent à dire qu’il connaît une croissance s’établissant entre 15 et 20% par an. Après avoir fixé, comme date butoir, le 30 novembre, durant l’année écoulée par le ministère des Ressources en eau, un préavis d'un mois a été accordé par Sellal pour les opérateurs. Un premier délai de six mois à partir du 1er juin leur a été fixé par le ministère des Ressources en eau. Les exploitants de l’or bleu ont dû se conformer aux dispositions régissant leurs produits. Depuis 2004, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur pour cadrer cette activité vitale. Ce n’est que le 22 janvier 2005 qu’un arrêté interministériel y afférent, publié au Journal officiel le 26 avril, a été publié. Il fixe les proportions d'éléments contenus dans les eaux minérales naturelles et les eaux de source ainsi que les conditions de leur traitement ou les adjonctions autorisées. Quatre ministres ont signé cet arrêté. Il s’agit des ministres des Ressources en eau, du Commerce, de la Santé et de l’Industrie. Différencier l’eau minérale de l’eau de source n’est pas aisé. La première doit avoir des vertus thérapeutiques contrairement à celle de table. L’article 10 de cet arrêté stipule que «les étiquettes apposées sur les bouteilles d’eau minérale naturelle et/ou d’eau de source doivent comporter les mentions suivantes : les proportions en nitrates, nitrites, potassium, calcium, magnésium, sodium, sulfates chlorures, PH, résidus secs contenus par les eaux concernées ». Aussi, si le produit contient plus de 1 mg/1 de fluorure, les producteurs des eaux minérales doivent mentionner : «Ce produit ne convient pas aux nourrissons, ni aux enfants de moins de sept ans pour une consommation régulière». Par ces placards publicitaires, les consommateurs pourront ainsi choisir leurs eaux en connaissance de cause. En effet, ces dernières années, impossible de s'y retrouver. De nouvelles marques censées être des eaux minérales pullulent sur les étals, mais sans aucune indication concrète. Cette première étape de gestion de ce marché permettra à coup sûr de boire mieux et plus sainement.
source
: lesoirdalgerie
La commission permanente des eaux minérales naturelles et des eaux de source s'est réunie mardi dernier et a donné son aval pour huit embouteilleurs d'eaux minérales et une dizaine pour les eaux de source. "Et entre huit et dix dossiers sont encore en cours d'étude, car ils ont présenté des dossiers incomplets et un délai de trois mois leur a été accordé pour se conformer à la réglementation", a souligné le ministre des Ressources en eau. Un marché en pleine croissance, et c’est peu dire, l’embouteillement des eaux est caractérisé par une anarchie. Des chiffres fiables ne sont pas disponibles. Néanmoins, les experts et opérateurs de ce marché s’accordent à dire qu’il connaît une croissance s’établissant entre 15 et 20% par an. Après avoir fixé, comme date butoir, le 30 novembre, durant l’année écoulée par le ministère des Ressources en eau, un préavis d'un mois a été accordé par Sellal pour les opérateurs. Un premier délai de six mois à partir du 1er juin leur a été fixé par le ministère des Ressources en eau. Les exploitants de l’or bleu ont dû se conformer aux dispositions régissant leurs produits. Depuis 2004, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur pour cadrer cette activité vitale. Ce n’est que le 22 janvier 2005 qu’un arrêté interministériel y afférent, publié au Journal officiel le 26 avril, a été publié. Il fixe les proportions d'éléments contenus dans les eaux minérales naturelles et les eaux de source ainsi que les conditions de leur traitement ou les adjonctions autorisées. Quatre ministres ont signé cet arrêté. Il s’agit des ministres des Ressources en eau, du Commerce, de la Santé et de l’Industrie. Différencier l’eau minérale de l’eau de source n’est pas aisé. La première doit avoir des vertus thérapeutiques contrairement à celle de table. L’article 10 de cet arrêté stipule que «les étiquettes apposées sur les bouteilles d’eau minérale naturelle et/ou d’eau de source doivent comporter les mentions suivantes : les proportions en nitrates, nitrites, potassium, calcium, magnésium, sodium, sulfates chlorures, PH, résidus secs contenus par les eaux concernées ». Aussi, si le produit contient plus de 1 mg/1 de fluorure, les producteurs des eaux minérales doivent mentionner : «Ce produit ne convient pas aux nourrissons, ni aux enfants de moins de sept ans pour une consommation régulière». Par ces placards publicitaires, les consommateurs pourront ainsi choisir leurs eaux en connaissance de cause. En effet, ces dernières années, impossible de s'y retrouver. De nouvelles marques censées être des eaux minérales pullulent sur les étals, mais sans aucune indication concrète. Cette première étape de gestion de ce marché permettra à coup sûr de boire mieux et plus sainement.
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: lesoirdalgerie