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ALGERIE: Mise en place de 4 nouveaux groupes publics de transport

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  • ALGERIE: Mise en place de 4 nouveaux groupes publics de transport

    Quatre groupes publics du secteur des Transports ont été mis en place, hier à Alger, dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand, décidée par les pouvoirs publics en 2014

    La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du ministre du secteur, Boudjemaâ Talai, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et des membres du gouvernement. S’exprimant à cette occasion, M. Talai a souligné, que cette nouvelle réorganisation des entreprises de son secteur, «permettra de créer de la richesse, moderniser les entreprises et aussi de préserver le climat social».

    Il dira dans le même ordre d’idées, que les acquis sociaux ne seront pas touchés avec cette nouvelle réorganisation, toute en rassurant les travailleurs de «ne mettre aucun d’eux hors d’une de nos entreprises». «Aucun salarié ne sera laissé en marge de cette réorganisation», a-t-il souligné.

    Interrogé par la presse sur l'absence des entreprises des transports aérien et ferroviaire dans cette opération de réorganisation, M. Talai a expliqué que celle-ci relève du fait que la compagnie Air Algérie et la SNTF représentent déjà des groupes à part entière. «Air Algérie est un groupe et a fait l'objet d'un plan de modernisation et de développement», a-t-il relevé.

    Répondant à une autre question sur une éventuelle participation d'investisseurs privés dans les différents groupes publics du secteur, M. Talai a rappelé que la loi portant révision de la Constitution consacre la propriété publique, mais il n'a, toutefois, pas écarté un tel partenariat si la loi le permettait. «Le nouveau schéma proposé découlant de la reconfiguration comprend, qutre groupes issus de la transformation des trois SGP du secteur. Il s'agit, souligne-t-il, du Groupe Services Portuaires (Serport Spa), Groupe Algérien de Transport Maritime (G.A.T.MA Spa), Groupe Transports Terrestres de Marchandises et Logistique (Logitrans Spa), et du Groupe Transports Terrestres de Voyageurs (Transtev Spa).

    Ces groupes viennent en remplacement de trois Sociétés de gestion des participations de l'Etat du secteur (Sogeport, Gestramar et Fibder), qui englobent 48 entreprises publiques économiques (EPE) ainsi que d'autres entreprises à caractère économique et industriel (Epic) sous tutelle du ministère des Transports. Suite à cette restructuration, le nouveau groupe Serport sera chargée de la gestion portuaire à travers dix entreprises portuaires et une entreprise de gestion des ports de pêche, ainsi que de la gestion des services portuaires à travers trois sociétés mixtes dédiées aux conteneurs et deux sociétés mixtes de logistique. La configuration actuelle du secteur public marchand s’articulant autour des SGP «a atteint ses limites».

    Le deuxième groupe Gatma regroupera les deux filiales de la Compagnie nationale de navigation (Cnan), l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), l'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) et cinq autres filiales chargées de la consignation de navire et activités connexes. Quant au groupe Transtev, il regroupera l'Entreprise de métro d'Alger (Ema), la Société d'exploitation des tramways (Setram), l'Entreprise de transport algérien par câbles (Etac), la Société de gestion de la gare routière d'Alger (Sogral) et cinq filiales de transport de voyageurs par cars.

    Pour le groupe Logitrans, dont la mission est de gérer le transport des marchandises et la logistique, il sera constitué de sept filiales relevant de la Société nationale du transport routier (Sntr). En présentant la nouvelle réorganisation du secteur des Transport, l’un des cadre du ministère indique que cette configuration actuelle du secteur public marchand s’articulant autour des SGP, qui a «atteint ses limites».

    «En effet, les SGP, dont la mission, à la création en 2001, était principalement axée sur la gestion de titres dans un contexte de privatisation et de désengagement de l’Etat». Pour lui, «elles sont complètement dépassées, car elles n’arrivent plus à «jouer le rôle d’animation, de développement et de pilotage stratégique des EPE qui leur sont rattachées » ni de «fédérer les entreprises autour d’une stratégie de développement commune permettant de générer des synergies ».

    Il dira, à propos des critères de constitution des nouveaux Groupes, que leur création a été élaborée dans le cadre d’une démarche concertée sur la base des critères de pérennité (existence de perspectives de croissance), homogénéité et de complémentarité des activités des EPE et synergies existant entre les activités dont ils ont la charge.

    S’exprimant à la même occasion, le Secrétaire général de l’UGTA, a axé son intervention sur la nécessité de «libérer» l’initiative des gestionnaires des entreprises. Pour ce syndicaliste, l’ère des «diktats est finie» car ce n’est qu’avec une liberté de gestion que ces entreprises «auront de bons résultats». Ces instructions ont empêché les entreprises d’avancer malgré l’injection des aides financières régulières aux comptes des entreprises publiques, dira Sidi Said, avant d’appeler à mettre en place un «plan de stabilité» entre les travailleurs et les directions des entreprises.

    Salima Ettouahria
    Dernière modification par MEC213, 15 février 2016, 04h43.
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