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Les dernières pluies, bénéfiques pour les nappes, tardives pour les céréales

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  • Les dernières pluies, bénéfiques pour les nappes, tardives pour les céréales

    Les dernières pluies, bénéfiques pour les nappes, tardives pour les céréales

    De nouvelles précipitations sont attendues en fin de semaine au Maroc. Le moral des agriculteurs s'améliore.
    La pluie fait son grand retour au Maroc. A l'exception de la journée du mercredi 17 février, la météorologie
    nationale annonce une semaine pluvieuse sur la majorité du territoire national.
    Du 14 février à 6H au 15 février à 6H, la hauteur de pluies relevée par la météorologie nationale va de 6 mm à
    Oujda et Casablanca à 23 mm à Taza, 21 mm à Ifrane et 15 mm à Settat.
    Sur les reliefs du Rif, du Moyen et du Haut Atlas, la couche de neige a atteint, au 15 février, 24 cm
    notamment à Bine El Ouidane et 16 cm à Azilal.
    La nuit du 15 février connaîtra de basses températures allant jusqu'à -7°C notamment sur les reliefs de l'Atlas.
    Une amélioration est prévue pour la journée du mercredi 17 février. De nouvelles pluies sont annoncées à
    partir de jeudi 18 février. Elles peuvent s'étendre aux régions du Souss et du Haouz.
    Si ces précipitations bénéficieront aux nappes phréatiques et à la végétation, pour les céréaliers, la saison reste
    compromise.
    Sauver la campagne agricole
    "Les précipitations enregistrées jusqu'à présent ne sont pas suffisantes et ne permettront pas de sauver les
    cultures automnales", nous déclare Khalid Benslimane, agriculteur dans la région de Rommani.
    Seules les légumineuses et notamment les pois chiches pourront en bénéficier, nous déclare-t-il.
    Au 1er janvier, les stocks de céréales s'élèvent à 13,43 millions de quintaux, selon l'ONICL.
    Les stocks de blé tendre sont constitués à hauteur de 56% de production nationale et 44% de blé
    d'importation, alors que ceux des autres céréales sont essentiellement d'origine importée.

    Rappelons que la loi de Finances 2016 table cette année sur une production moyenne de 70 millions de
    quintaux.
    Bien que tardives, les précipitations annoncées pour la fin de semaine devraient raviver les espoirs des
    agriculteurs.
    "Si la pluie persite, elle permettra de réduire la pression au niveau de l'excécution du plan anti-sécheresse,
    lancé le 28 janvier dernier par le gouvernement", affirme à Médias 24 Ahmed Ouayach, président de la
    Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural.
    "Ces précipitations permettront également l'approvisionnement en eau potable des régions enclavées et la
    réduction des coûts au niveau du périmètre irrigué", ajoute M. Ouayach. Elles amélioreront également les
    parcours.

    medias24

  • #2
    Pour les céréales précoces il faut pas attendre grand chose ,par contre pour les tardives ,c'est possible de les sauver ,mais les cultures du printemps il n'y aurait aucun problème ainsi que les pâturages pour les éleveurs ,enfin les barrages verront leurs taux de remplissage augmenter

    Commentaire


    • #3
      Effectivement pour les cultures céréalières tardives (appelées mazouzia en dialecte marocain) et que représentent plus du 1/3 c est encore jouable. les cultures printanières tireront aussi bénefices .les importantes chutes de neige dans l Atlas le rif et l'oriental profiteront bien a la nappe phréatique et les grands barrages verront leur taux de remplissages grimper surtout que d'autres Pluies Inchallah sont attendues en cette fin de semaine encore plus importantes.
      Par contre la région du Souss Massa et du DRaa souffre encore de la sécheresse et attend tjrs de réelles mesures pour aider les agriculteurs.

      j espère que les 500 millions dollars pour le plan anti-sécheresse n iront pas dans les poches des responsables .

      quoique l on raconte on est toujours lié a la pluie et notre Economie en dépend bcp . On doit construire des stations de dessalement de l eau de mer pour des fins agricoles , on doit aussi généraliser les Équipement d'irrigation goutte-à-goutte mais surtout il faut le dragage des grands barrages .
      la station de dessalement de l eau de mère de la région de Chtouka ait Baha a coté d Agadir ne sera pas opérationnelle avant fin 2018 (200.000 m cube par jour pour l irrigation )
      Dernière modification par sergio, 15 février 2016, 20h43.

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