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Port Kénitra-Atlantique Les majors asiatiques se bousculent

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  • Port Kénitra-Atlantique Les majors asiatiques se bousculent

    Les premiers intérêts se manifestent sur le projet du nouveau port de Kénitra-Atlantique. A près d’un mois, jour pour jour, du délai de dépôt des dossiers de présélection, ce sont les compagnies d’ingénierie asiatiques qui animent la concurrence.
    Les branches BTP et d’ingénierie des groupes Sud-Coréens Hyundai et Daewoo, sont déjà alignées.
    Ce ne sont pas des novices dans le développement d’infrastructures d’envergure sur le marché marocain.

    Dans un consortium avec le gréco-hollandais Archirodon, Daewoo vient de rater le coche sur le projet de Nador West Med sur lequel il était parvenu aux pré-qualifications.
    Mais la branche d’ingénierie du groupe sud-coréen compte bien se ressaisir sur Kénitra-Atlantique.
    Elle mène aussi un groupement en lice pour la station de transfert d’énergie par pompage (STEP) dans la région d’Agadir, pour un investissement de 200 millions d’euros.
    La compagnie China Harbour Engineering Company Ltd s’est aussi alignée sur Kénitra-Atlantique.
    Le projet porte sur un investissement de 8 milliards de DH.
    La première phase, qui fait l’objet de cet appel à présélection, porte sur la réalisation des ouvrages de protection (digues principale et secondaire), ainsi que des infrastructures d’accostage (trois quais destinés aux trafics céréalier, de voituriers et de service).

    Cette plateforme est une pièce maîtresse du dispositif logistique et portuaire du Royaume.

    Sa réalisation entre en effet dans le cadre de la stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030.
    L’objectif est de renforcer l’offre portuaire du pôle Kénitra-Casablanca par un nouveau port de commerce sur la façade atlantique de la région du Gharb.
    Mais c’est surtout l’arrivée prochaine du constructeur automobile PSA Peugeot-Citroën qui remet le projet au rang des priorités à l’horizon 2019.
    Dans le package d’implantation de l’industriel français, figure en effet une offre logistique qui devrait lui permettre de mener ses opérations à l’export.

    De fait, la future plateforme devrait constituer une capacité portuaire moderne et performante de proximité aux trafics issus ou destinés à l’hinterland, qui s’étend de la région du Gharb, jusqu’à celles du Loukkous, Fès-Meknès et Tanger. Rien que sur le Gharb, l’effet d’entraînement, induit par l’investissement industriel, devrait mener à la création d’une zone logistique multi-flux à Kénitra (250 millions de DH d’investissement sur 10 hectares).
    L’objectif, à terme, est aussi de créer une nouvelle offre portuaire qui permettrait de décongestionner le trafic sur la plateforme de Casablanca. Un transfert progressif devrait se faire entre les deux sites sur les trafics de vracs, néo-vracs et conventionnel. Il s’agit, par ailleurs, de répondre aux opportunités futures qui pourraient se concrétiser avec, notamment, la construction et réparation navales, ainsi que l’industrie automobile.


    La future plateforme portuaire sera développée à 24 km au nord de l’embouchure de Oued Sebou. Elle devrait permettre de saisir les opportunités liées à l’industrie navale, automobile et agroalimentaire (Source: ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique)
    Les premiers intérêts se manifestent sur le projet du nouveau port de Kénitra-Atlantique. A près d’un mois, jour pour


    Safall FALL

  • #2
    Le transbordement de conteneur n'est pas prévu ?

    Commentaire

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