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La Crise en Algerie : Un autre journal va disparaitre

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  • La Crise en Algerie : Un autre journal va disparaitre

    Les journaux ferment les uns après les autres. Le quotidien arabophone El Ahdath paraîtra, aujourd’hui, probablement pour la dernière fois. Le journal a en effet annoncé, de manière brutale, à ses employés qu’il ne pourra plus les payer dès le 16 février.

    C’est ce qu’indique une note affichée à l’entrée du journal et que les salariés, au nombre de 34 permanents et d’une vingtaine de collaborateurs, exhibent aux journalistes. «La direction ne nous a même pas donnés un préavis », se désole un employé rencontré dans la maison de la presse Tahar Djaout. «Tu travailles durant 13 ans et un matin, tu apprend que tu ne travailleras plus», dit un autre, le visage fermé.

    Le gérant de l’entreprise, interrogé dans les locaux du journal, estime que la situation du journal ne permet plus de payer les salaires. Il explique cela par l’absence de la publicité étatique, seule source de revenu pour le journal.

    Comme El Ahdath, des dizaines de petits journaux, qui vivent exclusivement de la publicité institutionnelle, risquent de mettre la clé sous le paillasson. Des dizaines d’emplois risquent également de disparaître dans la foulée.

    algerie focus

  • #2
    Naturel

    C'est certes malheureux dans l'absolu, mais c'est aussi cela lorsqu'une entreprise n'est pas bâtie et ne fonctionne pas sur des bases économiques.

    J'espère que ces gens trouverons rapidement du boulot ailleurs.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Jamais lu ce journal.
      La loi de la sélection naturelle, pérennité pour les forts.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        L'état a écouté ses journalistes.Il ne subventionne plus à tout va.

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        • #5
          Beaucoup de secteur de l'économie algerienne comme celui du lait, des denrées de base donnent une fausse impression de pérennité grave aux subventions qui faussent la réalité économique.

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          • #6
            Un journal est fait d'abord pour informer en ciblant son lectorat. La pub étatique ou pas vient en complément.

            Pas de lecteurs, on met la clé sous la porte.
            "La consommation continue de tirer la publicité en Algérie" (M. Ait Aoudia)
            Hani Ghoulami jeudi 11 février 2016 10:37

            ‘’L’invité du direct‘’ M. Mourad Ait Aoudia, a dressé un bilan plutôt positif sur l’état de l’industrie publicitaire. Il estime que la conjoncture économique algérienne est propice à l’investissement mais que l’élément ‘’confiance‘’ n’est pas encore acquis.

            Pour le Directeur général de l’agence FP7 McCANN, la crise ne touche pas le segment publicitaire. ‘’L’invité du direct‘’ de la radio M, est optimiste. De par sa position dans l’industrie publicitaire, il déclare que ‘’la crise n’est pas là (dans le segment publicitaire).‘’ Il explique que l’industrie de la publicité connaît plutôt une réorganisation à travers l’émergence d’un nombre important de chaînes télévisés, ainsi que l’évolution exponentielle de la téléphonie mobile : ‘’Le segment publicitaire est en constante évolution.‘’

            ‘’Les entreprises ne sont pas en mode d’austérité‘’

            ‘’La crise n’est pas encore flagrante dans la consommation‘’, estime M. Ait Aoudia. ‘’Globalement on est sur une consommation très dynamique‘’ ajoute l’invité du direct, en se référant à l’activité commerciale au sein des centre commerciaux et les sites de vente en ligne.

            S’agissant des entreprises (annonceurs), M. Ait Aoudia souligne « un changement perception » chez les industriels. En effet, explique-t-il, beaucoup d’industriels considéraient que ‘’leurs richesses sont leur outils de travails.‘’ Toutefois, ‘’la vraie richesse (d’un industriel) est sa marque.‘’ affirme M. Ait Aoudia. ‘’Face à un choix multiples (de marques), le consommateur choisit la marque qui dégage le plus de choses et le met le plus en confiance.‘’ D’où l’importance de l’acte publicitaire face à une concurrence de plus en plus rude, et une demande de plus en plus exigeante.

            Optimisme quant à la conjoncture économique nationale


            M. Ait Aoudia fait part de son optimisme sur la conjoncture économique. ‘’Je vois le verre à moitié plein‘’, déclare-t-il. Même s’il existe des tensions à cause de la chute du prix du pétrole, ou sur la dévaluation du dinar, ou encore la limitation des importations, outre le changement brutal de certaines législations, il souligne que parallèlement ‘’il y a des mesures de promotion de la production locale.‘’ Cependant, il déplore la carence des institutions publiques quant au manque de communication ‘’afin de montrer le cap !‘’ La confiance, la lisibilité et la visibilité sont des élément les plus important pour les investisseurs. Ces derniers sont très susceptibles aux moindres changements.

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            • #7
              A la base le marché publicitaire algérien est de petite taille celui-ci ne permet pas à des journaux comme Al Ahdat de subsister. Certains journaux minorent leur prix de vente car il savent qu'au delà d'un certain seuil donné les lecteurs ne pourront plus suivre.

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