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Le ministre des Transports, Boudjema Talai, a présidé, hier à la Safex, la cérémonie de signature du mémorandum d’entente qui porte sur la création d’une société mixte algéro-chinoise spécialisée dans l’industrie ferroviaire.
La convention a été signée entre China Railway Construction Corporation (CRCC) et l’entreprise nationale de réalisation d’infrastructures ferroviaires (Infrafer). Cette convention a notamment pour objet la création d’une entreprise algéro-chinoise pour la construction de rails, d’ouvrages d’art, la production de traverses monoblocs et l’électrification et la signalisation de la voie ferrée. Le partenariat consiste également en la fourniture de matériels, d’infrastructures et l’assistance technique dans le domaine du transport ferroviaire.
Dans son intervention, qui aura duré moins de cinq minutes, le ministre des Transports, Boudjema Talai, s’est félicité de cette signature, jugée « historique ». Il a soutenu que cette convention s’inscrit en droite ligne de la politique et de la stratégie de l’Etat algérien visant le renforcement de son tissu ferroviaire, ajoutant que « d’autres conventions seront paraphées entre les deux pays dans les domaines du transport aérien et routier ».
Lui succédant, l’ambassadeur de Chine à Alger, Yang Guangyu, a déclaré que « les entreprises chinoises sont prêtes à partager leur expérience dans le domaine ferroviaire », faisant part de la « détermination de son pays à dynamiser davantage ses relations avec l’Algérie dans les différents domaines et à mettre à profit les potentialités et le capital humain qualifié dont dispose la Chine ».
Par ailleurs, China Railway Construction Corporation (CRCC), un groupe d’entreprises de grande ampleur qui possède plus de 30 filiales, figure parmi les entreprises chinoises ayant pris en charge la réalisation des lots centre et ouest de l’autoroute Est-Ouest. Pour sa part, l’entreprise nationale de réalisation d’infrastructures ferroviaires est une société spécialisée dans la réalisation des voies. Elle a en charge pas moins de 12 500 km de lignes ferroviaires à réaliser ou à moderniser sur tout le territoire national.
Un retard à rattraper…
Avec ses quelque 4 500 km de rail, l’Algérie est à la traîne en matière de transport ferroviaire. De surcroît, le réseau existant est sous-exploité et en état de délabrement. La contribution de la Chine est attendue. De ce fait, le secteur des chemins de fer en Algérie a bénéficié de 2 500 milliards de dinars, soit 32 milliards de dollars, pour moderniser tout le réseau national, et ce, à travers les deux plans quinquennaux 2004-2009 et 2010-2014. L’Algérie vise, en effet, à atteindre à moyen terme 12 500 km de lignes de chemin de fer, dont 6 000 km sont en cours de réalisation.
Il faut dire que ce partenariat avec les Chinois est une aubaine pour l’Algérie. Le gouvernement chinois s’est offert sa propre célébration, celle des prouesses de son immense réseau ferré à grande vitesse. Le réseau de transport ferroviaire en Chine est devenu le deuxième au monde avec ses 100 714 km de voies à la fin 2013, dont environ 19 000 km de voie rapide de type TGV.
Écrit par Fayçal Djoudi
REPORTERS.DZ
La convention a été signée entre China Railway Construction Corporation (CRCC) et l’entreprise nationale de réalisation d’infrastructures ferroviaires (Infrafer). Cette convention a notamment pour objet la création d’une entreprise algéro-chinoise pour la construction de rails, d’ouvrages d’art, la production de traverses monoblocs et l’électrification et la signalisation de la voie ferrée. Le partenariat consiste également en la fourniture de matériels, d’infrastructures et l’assistance technique dans le domaine du transport ferroviaire.
Dans son intervention, qui aura duré moins de cinq minutes, le ministre des Transports, Boudjema Talai, s’est félicité de cette signature, jugée « historique ». Il a soutenu que cette convention s’inscrit en droite ligne de la politique et de la stratégie de l’Etat algérien visant le renforcement de son tissu ferroviaire, ajoutant que « d’autres conventions seront paraphées entre les deux pays dans les domaines du transport aérien et routier ».
Lui succédant, l’ambassadeur de Chine à Alger, Yang Guangyu, a déclaré que « les entreprises chinoises sont prêtes à partager leur expérience dans le domaine ferroviaire », faisant part de la « détermination de son pays à dynamiser davantage ses relations avec l’Algérie dans les différents domaines et à mettre à profit les potentialités et le capital humain qualifié dont dispose la Chine ».
Par ailleurs, China Railway Construction Corporation (CRCC), un groupe d’entreprises de grande ampleur qui possède plus de 30 filiales, figure parmi les entreprises chinoises ayant pris en charge la réalisation des lots centre et ouest de l’autoroute Est-Ouest. Pour sa part, l’entreprise nationale de réalisation d’infrastructures ferroviaires est une société spécialisée dans la réalisation des voies. Elle a en charge pas moins de 12 500 km de lignes ferroviaires à réaliser ou à moderniser sur tout le territoire national.
Un retard à rattraper…
Avec ses quelque 4 500 km de rail, l’Algérie est à la traîne en matière de transport ferroviaire. De surcroît, le réseau existant est sous-exploité et en état de délabrement. La contribution de la Chine est attendue. De ce fait, le secteur des chemins de fer en Algérie a bénéficié de 2 500 milliards de dinars, soit 32 milliards de dollars, pour moderniser tout le réseau national, et ce, à travers les deux plans quinquennaux 2004-2009 et 2010-2014. L’Algérie vise, en effet, à atteindre à moyen terme 12 500 km de lignes de chemin de fer, dont 6 000 km sont en cours de réalisation.
Il faut dire que ce partenariat avec les Chinois est une aubaine pour l’Algérie. Le gouvernement chinois s’est offert sa propre célébration, celle des prouesses de son immense réseau ferré à grande vitesse. Le réseau de transport ferroviaire en Chine est devenu le deuxième au monde avec ses 100 714 km de voies à la fin 2013, dont environ 19 000 km de voie rapide de type TGV.
Écrit par Fayçal Djoudi
REPORTERS.DZ