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Plusieurs banques étrangères ont cessé de prêter à l’Iran

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  • Plusieurs banques étrangères ont cessé de prêter à l’Iran

    Une chose est sure, le commerciale ou l'économie ne peut être détachée de la politique. La politique a tjrs de l’influence et des conséquences directes ou indirectes sur l'économie et l'économie dirige la politique, tout est une questions d'intérêts (pour le plus fort).

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    «Malheureusement la plupart des banques étrangères ont une vision plus politique que commerciale et nous imposent des restrictions en conséquence», a déclaré Akbar Torkan, directeur de Pars Oil and Gas company, la société d’Etat gérant le champ pétrolier et gazier de Pars.
    «Nous avons alloué quatre milliards de dollars du Fonds de stabilisation pétrolier pour les projets confrontés à des problèmes financiers», a dit ce responsable, cité par le quotidien Sarmayeh. Les Etats-Unis ont engagé depuis plusieurs mois une campagne visant à convaincre de grands établissements bancaires privés de cesser leurs transactions avec l’Iran.

    Washington entend punir ainsi un pays qu’il accuse de financer le terrorisme international et de chercher à se doter de l’arme nucléaire, ce qu’a démenti la république islamique. M. Torkan a notamment mentionné les problèmes de financement touchant l’exploration et le développement du champ gazier géant de South-Pars.

    «Les accords de financement avec une banque étrangère pour les phases 17 et 18 de South-Pars ne sont pas encore entrés en vigueur et il y a eu des perturbations dans la procédure de financement des phases 9 et 10», a-t-il dit. «Ces restrictions sont injustes et il nous reste seulement deux choix, soit abandonner, soit appliquer des stratégies de substitution», a dit M. Torkan, sans autres détails.

    Le fonds de stabilisation pétrolier, qui recueille les surplus budgétaires résultant des exportations de pétrole, est destiné entre autres à financer des projets de développement énergétique. Le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les Affaires politiques, Nicholas Burns, avait rappelé la semaine dernière que les Etats-Unis ont lancé une campagne «pour convaincre certaines institutions internationales de prêts et des banques privées d’arrêter de prêter de l’argent à l’Iran».

    «Il est intéressant de noter que le Crédit Suisse, le Crédit Lyonnais et HSBC ont toutes arrêté de prêter à l’Iran au cours des derniers mois», avait ajouté le responsable. Le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, a indiqué avant-hier que l’industrie pétrolière iranienne était handicapée selon lui par les pressions américaines sur les établissements financiers étrangers.

    L’Iran est soumis à des sanctions du Conseil de sécurité, visant ses programmes nucléaire et balistique, à cause de son refus de suspendre son enrichissement d’uranium. Il convient de signaler qu’une étude menée par des Américains, publiée lundi dernier, concluait sur le fait que l’Iran pourrait vouloir du nucléaire face à une pénurie de pétrole.Selon l’étude, la production de l’Iran a été inférieure, lors des 18 mois écoulés, au quota fixé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

    Une situation qui témoigne, dit-on, des difficultés de production dans ce pays. «La dépendance du régime iranien vis-à-vis du revenu des exportations pétrolières laisse suggérer qu’il pourrait avoir autant besoin du nucléaire qu’il l’affirme», a estimé Roger Stern, chercheur à la Johns Hopkins University, dans cette étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States.

    C’est ainsi qu’il ajoute que l’image de l’Iran comme producteur de pétrole aux vastes réserves est trompeuse. R. E./AFP.

  • #2
    Il était temps

    ces banques pratiquent riba
    Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

    Commentaire

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