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Mensonges d’Etat : Houari Boumediene le chimique (I)

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  • Mensonges d’Etat : Houari Boumediene le chimique (I)

    L’Algérie a perdu son indépendance, le jour où elle l’avait obtenue !

    Dans une révélation du magazine Nouvel Observateur d’octobre 1997 (*), qui est passée presque inaperçue en Algérie, et à laquelle on n’a accordé que peu d’intérêt, on apprend certains détails de notre sombre histoire d’après guerre. En effet, l’article écrit par Vincent Jauvert après une longue investigation, parle d’accords secrets annexés aux négociations d’Évian, et relate une affaire ultrasecrète qui ne devait même pas être révélée, tant le côté algérien tenait au secret absolu…et pourtant!

    Sous le nom de code B2-Namous, cette base d’essais chimiques et bactériologique est restée secrète et servit aux autorités françaisee depuis les années 1930 jusqu’en 1978, avec la bénédiction de Boukharouba et de son sérail aux commandes depuis 1965. Un polygone d’essai de 100 km sur 60 km, non loin de la ville algérienne Beni-Wennif.

    En dehors de l’aspect technique et des faits ignobles que révèle l’article, c’est l’attitude servile des autorités algériennes de l’époque, à leur tête Boumediene et Bouteflika qui est à déplorer ! Les pères du redressement nationaliste autoproclamés, et les "putschistes" contre Ben Bella, ne sont au fait que des pions dans le damier français, et au service de celle-ci. Pour preuve à B2-Namous, les Français "ont testé des grenades, des mines, des obus, des bombes et même des missiles", dit Pierre Messmer, ministre des Armées de De Gaulle, principal témoin dans cette affaire. Sans se soucier ni des populations, ni des sacrifices de celles-ci pour obtenir leur indépendance, Boumediene bénit – une fois de plus - cette offense infligée à son propre peuple.

    Les négociations ayant commencé, l’Algérie "s’attend à devoir payer les matériels [de ces sites] qu’il désire conserver.[...] L’abandon de tout ou partie de ces matériels à titre gratuit peut donc constituer une contrepartie aux engagements que nous demanderions aux Algériens de souscrire". Et de fait, ces équipements militaires, évalués à 50 millions, seront cédés à l’armée algérienne pour 21 millions, payables sur trois ans.

    L’article révèle les vrais raisons ayant poussé Boumediene à accepter aussi facilement le compromis et dit que "…l’argent ne suffit pas à expliquer l’accord du colonel Boumediene…Mais la plus importante des raisons reste pour l’interlocuteur que "c’était une affaire personnelle entre deux militaires chefs d’Etat : de Gaulle et Boumediene. Et le président algérien ne voulait pas dire non au Général. C’est aussi simple que cela." Voilà, aussi simple que cela, Boumediene ne pouvait pas refuser une demande émanant de son chef, devoir de militaire envers sa hiérarchie !

    "C’est l’ambassadeur Philippe Rebeyrol, qui a négocié l’accord sur B2-Namous avec le confident de Boumediene, le commandant Chabou (qui mourra deux ans plus tard dans un mystérieux accident d’hélicoptère)" sûrement pour effacer l’une des traces qui pourrait être gênante dans le parcours de cet imposteur qu’était Boumediene.

    Et le diplomate surenchérit : "Comme beaucoup d’officiers algériens, Chabou avait été militaire dans l’armée française. Ce lien affectif a joué aussi." Au cours des discussions, l’homme de Boumediene n’exige qu’une seule chose du chargé d’affaires français : "le respect du secret absolu." Et c’est tout ! Juste de la discrétion s’il vous plaît, et pas de scandale devant la famille….incroyable ! Cela remet sur la table cependant, le rôle joué par les militaires déserteurs de l’armée française dans le maintien de l’Algérie sous la sujétion française.

    Bouteflika, qui était non seulement au courant, mais a apparemment participé aux négociations pour preuve une intervention filmée (**) où il se fait passer pour le grand défenseur de l’intérêt du pays lors de ces tractations. Plus tard en 2012, un article Jeune Afrique (***), tente de blanchir Abdelaziz Bouteflika pour des raisons sûrement partisanes, en affirmant que Boumediene lui avait fait un enfant…dans le dos ! Qui pourrait franchement y croire, tant les deux hommes étaient compagnons de parcours jusqu’aux bout, et que Bouteflika était le principal homme de main du "Raĩs".

    Le 27 mai 1967, un accord-cadre sur B2-Namous est signé, en catimini, par le nouvel ambassadeur de France à Alger, Pierre de Leusse, et le commandant Chabou, "au nom du président Boumediene" cinq ans de plus mais sous une couverture civile, une filiale de Thomson, la Sodeteg, sera leur employeur officiel. Une autre prolongation du contrat sera signée en 1971, au moment des soi-disant mouvements de nationalisation des hydrocarbures. Voilà ce qui devrait taquiner d’avantage la fierté des "Boumedinstes".

    Dans une lettre, Michel Debré, ministre de la Défense, demande à son collègue des Affaires étrangères, Maurice Schumann, d’intervenir… et conclut : "J’attache en ce qui me concerne une très grande importance à un aboutissement rapide de cette affaire, pour laquelle les Algériens se montrent compréhensifs." Le tout, au moment ou Boumediene, tel un charmeur de serpent, nous jouait ses discours anticolonialistes les plus virulents….Sympa l’artiste !

    En 1972, les Algériens qui faisaient jusque là les guets pour la France, offrent leur aide et demandent "spontanément à participer dans les essais à B2". Le mot spontanément raisonne comme trahison, inconstance, ou "cocufication" du peuple algérien. La base sera active, dit-on jusqu’au décès de Boumediene, et officiellement fermée, débarrassée et nettoyée !

    La question qui se pose est la suivante : si un dossier aussi épineux n’a été révélé que grâce à la perspicacité d’un journaliste talentueux, quelle serait la part cachée de cette supercherie "Boumedienienne", et qui se prolonge encore sous nos yeux ? (A suivre)

    Hebib Khalil
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

  • #2
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    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Vidéo : ESSAIS CHIMIQUES ALGÉRIE ( B2-Namous)


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      • #4
        La France testait des armes chimiques et bactériologiques en Algérie avec la bénédiction de Boukharouba
        "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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        • #5
          Merci pour la vidéo hakimcasa

          je découvre cette machination. et Boutef a fait celui qui ne le savait pas alors qu'il a assisté a la signature et qu'il etait le bras droit de boukharouba
          "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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          • #6
            La dépollution du site n'a été décidée que très récemment suite à un accord confidentiel conclu entre Paris et Alger lors de la visite de Hollande en Algérie en 2012.

            la France va dépolluer un ancien site d'essais d'armes chimiques en Algérie, que l'armée française a utilisé jusque dans les années 70. L'accord, confidentiel, a été conclu entre Paris et Alger lors de la visite du président Hollande en Algérie en décembre dernier. Le site concerné est celui de Namous, dans l'ouest du pays. Connu sous le nom de B2-Namous par les militaires français, son existence, longtemps tenu secrète, n'a été révélée qu'en 1997 par le journaliste Vincent Jauvert, dans le Nouvel Observateur.

            Le centre d'études du Bouchet (CEB), un établissement de la Direction générale pour l'Armement situé à Vert-le-Petit (Essonne) pilotera l'affaire. Ce centre est spécialisé dans la guerre chimique et bactériologique.

            Dans quel état est le site aujourd'hui ? On l'ignore, mais le problème viendrait essentiellement de munitions non explosées. Il se dit même que l'on y trouve "un peu de tout" en matière de substances chimiques. En tout cas des choses à manier avec une grande prudence... Marianne.net

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            • #7
              les survivants ont du garder des séquelles de ces expériences. c'est malheureux que leur propre gouvernement ait participé a ces essais
              "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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              • #8
                On a surtout forme des ingenieurs militaires specialises en arme s chimiques bacteriologiques des plus terribles et effrayantes

                a bon entendeur salut
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Solas

                  On a surtout forme des ingenieurs militaires specialises en arme s chimiques bacteriologiques des plus terribles et effrayantes
                  ca me désole que tu penses ainsi... a ceux qui ont été "formés".

                  tu penses quoi de ceux qui y ont laissé la vie ou qui ont gardé des séquelles a vie??
                  "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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                  • #10
                    tu penses quoi de ceux qui y ont laissé la vie ou qui ont gardé des séquelles a vie??
                    jamais entendu parle si les francais se sont installes la bas c que les vents portes vers l atlantique




                    Dernière modification par nacer-eddine06, 17 février 2016, 15h21.
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      En effet, l’article écrit par Vincent Jauvert après une longue investigation, parle d’accords secrets annexés aux négociations d’Évian,
                      C'est la descente dans les pubel.................heu en enfer pour les MAkhnazias !!!

                      Les cas de Namous et de Hammagir sont clairement stipulés dans les accords d'Evian .

                      Et c'est disponible sur le net,pas besoin de payer un journaliste a la con pour une enquête bidons Certains aiment se faire plumer pour le plaisir !!!

                      Allah ijibe achifa al MAkhnazias !!!
                      Dernière modification par AARROU, 17 février 2016, 13h15.
                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                      • #12
                        Il a beau dire : "il m'a fait un enfant dans le dos ..." Tout contrairement aux affirmations et allégations publiés par Jeune Afrique et non plus pour disculper les responsabilités postérieures de Houari Boumediène dans cette affaire ultra-sensible, il est essentiel de préciser que l'accord concernant le maintien de la base militaire connue sous le nom de B2-Namous a été signé en Mai 1963 à Paris au cours des négociations menées par Bouteflika chef de la délégation algérienne en remplacement de Mohamed Khemisti assassiné le 5 Mai précédent. C'est la France qui a exigé le secret absolu en vue
                        du"déménagement" de son arsenal vers la Polynésie française et ce par crainte de heurter l'opposition des pays voisins (Nouvelle-Zelande, Australie).

                        Il est également nécessaire, voire important, de rappeler le contexte économique dans lequel se trouvait l'Algérie en 1963 et les pressions de la France pour faire accepter cet accord :

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                        • #13
                          Copy t as du reconnaitre ton bled au loin
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            C'est quand même incroyable que ces dirigeants corrompus et verreux, mais officellement héros de la nation (sic...) aient autorisé le colon à tester des bombes chimiques, bactériologiques et faire exploser des bombes nucléaires jusqu'à 10 fois la bombe d'Hiroshima...en utilisant dans les 2 cas des algériens comme cobayes...avec la bénédiction du FLN...

                            Rien que pour les essais nucléaires, on estime de 20 à 30000 le nombre de victimes algériennes...Les quelques victimes françaises ont été indemnisés et prises en charge mais ces dirigeants corrompus n'ont pas bougé le petit doigt, ni pour exiger à la France de décontaminer les lieux, ce qui serait la moindre des choses, et encore moins pour s'occuper des victimes, des pauvres "Sahraouis"...

                            Mais le plus incroyable, c'est que tout ça passe comme une lettre à la poste...

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                            • #15
                              en utilisant dans les 2 cas des algériens comme cobayes...avec la bénédiction du fln...
                              menteur
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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