Agence Ecofin) - « C’est techniquement une utopie.». Ce sont les mots de Noureddine Bouterfa, le PDG de la Sonelgaz, la société d’Etat en charge de l’électricité et du gaz, à propos de la stratégie du pays en matière d’énergies renouvelables. L’Algérie prévoit en effet de mettre en place 22 GW, soit 22 000 MW d’énergies renouvelables d’ici 2035.
M. Bouterfa a fait cette déclaration lors de l’ouverture du 5ème symposium de l’association de l’industrie du gaz, quelques minutes après Salah Khebri, le ministre de l’énergie qui avait évoqué cet objectif.
Continuant sur sa lancée, le directeur de la Sonelgaz a précisé qu’en ayant recours à « tout le génie algérien », le pays pouvait raisonnablement ambitionner de produire 7 GW d’énergie solaire thermique et 8 GW de photovoltaïque. Il a également fixé à 10%, le taux de couverture de la demande en énergie par l’électricité verte que l’Algérie peut raisonnablement atteindre dans les 20 prochaines années.
Lors de son allocution, le dirigeant a aussi précisé que la société qu’il dirigeait ne prendrait en charge ce programme « redimensionné » que si toute la chaîne du renouvelable algérien était intégrée et que les conditions de financement étaient réunies; ce qui ne serait pas le cas. Selon lui, le système de financement, tel que défini jusque-là est impossible. « Sonatrach et Sonelgaz doivent sortir de l’engrenage des bas prix. Les besoins de financement des investissements des dix prochaines années sont de 1 240 milliards de dinars.», a-t-il précisé à ce propos.
Révélant, dans le meilleur des cas, une mauvaise coordination au sein du département énergétique algérien, cette sortie plutôt surprenante laisse de grandes interrogations sur ses motivations et sur ses implications pour le PDG de la Sonelgaz.
M. Bouterfa a fait cette déclaration lors de l’ouverture du 5ème symposium de l’association de l’industrie du gaz, quelques minutes après Salah Khebri, le ministre de l’énergie qui avait évoqué cet objectif.
Continuant sur sa lancée, le directeur de la Sonelgaz a précisé qu’en ayant recours à « tout le génie algérien », le pays pouvait raisonnablement ambitionner de produire 7 GW d’énergie solaire thermique et 8 GW de photovoltaïque. Il a également fixé à 10%, le taux de couverture de la demande en énergie par l’électricité verte que l’Algérie peut raisonnablement atteindre dans les 20 prochaines années.
Lors de son allocution, le dirigeant a aussi précisé que la société qu’il dirigeait ne prendrait en charge ce programme « redimensionné » que si toute la chaîne du renouvelable algérien était intégrée et que les conditions de financement étaient réunies; ce qui ne serait pas le cas. Selon lui, le système de financement, tel que défini jusque-là est impossible. « Sonatrach et Sonelgaz doivent sortir de l’engrenage des bas prix. Les besoins de financement des investissements des dix prochaines années sont de 1 240 milliards de dinars.», a-t-il précisé à ce propos.
Révélant, dans le meilleur des cas, une mauvaise coordination au sein du département énergétique algérien, cette sortie plutôt surprenante laisse de grandes interrogations sur ses motivations et sur ses implications pour le PDG de la Sonelgaz.
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