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Faillite de 67 compagnies pétrolières américaines

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  • Faillite de 67 compagnies pétrolières américaines

    Les compagnies pétrolières et gazières américaines font leur décompte annuel. En 2015, plus de 67 d’entre elles ont fait faillite, alerte le cabinet de conseil Gavin and Solmonese. Ce dernier prévoit l’augmentation des banqueroutes en 2016.

    Les faillites s’envolent dans le secteur énergétique américain. En 2015, le nombre des entreprises en faillite a augmenté de 379% par rapport à 2014. Ce qui n’est pas négligeable pour la première puissance économique mondiale. La situation peut s’aggraver d’un moment à l’autre en raison de la volatilité des cours du pétrole et le recours des compagnies pétrolières - qui investissement dans le forage et l’extraction du gaz de schiste - aux crédits bancaires à taux zéro ou négatif. Le recours à ce type de financement entraînent les compagnies pétrolières américaines sous des tonnes de dettes et doivent faire face à un avenir morose.

    De son côté, le cabinet Haynes & Boone de Houston dans le Texas, estime dans sa récente note de conjoncture que la saignée du pétrole des premières semaines de 2016 a causé la faillite de cinq autres producteurs pétroliers et gaziers. Pour stabiliser la situation, le cabinet suggère la révision à la baisse des prix du pétrole américain sur le marché mondial, tout en avertissant de l’effet négatif de cette action sur l’investissement énergétique qui engendrera la disparition d’une dizaine de sociétés de forage et d’entretien.

    Cet effondrement dans le secteur de l’énergie peut avoir de graves conséquences sur l’économie du pays et risque d’augmenter la dette publique qui dépasse actuellement les 19 trillions de dollars. S’ajoute à ces facteurs la crise des subprimes de 2008 qui refait surface et plombe les taux d’intérêt des banques et entraînent les bourses américaines dans le rouge.

    Le pessimisme envahit les prévisions des établissements financiers. L’incertitude et le doute s’installent de plus en plus sur le marché pétrolier mondial, notamment, depuis l’accord de Doha convenu hier entre quatre producteurs du pétrole qui ont décidé du gel de la production du brut aux niveaux de janvier. Ce qui a déplu à plusieurs membres du cartel qui ont rejeté l’accord, à l’instar de l’Iran et l’Irak, et refuse de réduire leur taux de production sous aucune pression. Contrairement à eux, le Koweït a accepté du geler sa production tandis que le reste du cartel ne s’est pas encore prononcé


    (c) L'econews 17/02/2016
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    @ Solas

    le cabinet suggère la révision à la baisse des prix du pétrole américain sur le marché mondial, tout en avertissant de l’effet négatif de cette action sur l’investissement énergétique qui engendrera la disparition d’une dizaine de sociétés de forage et d’entretien.




    Qu'en penses tu ?
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    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Eh bien voilà la stratégie saoudienne a portée ses fruits !

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      • #4
        et c'est pareil pour tes concitoyens si tu peux les prevenir




        .
        Dernière modification par azouz75, 17 février 2016, 15h51.
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        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Azouz du calme ne t'énerve pas le sujet vient juste de commencer !

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          • #6
            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...9&postcount=11

            The Shale Defaults Begin Here: Banks Quietly Shrink These 25 Companies'
            Everyone knows that at $35/barrel oil, virtually every US shale company is cash flow negative and is therefore burning through cash and other forms of liquidity such as bank revolvers and term loans, just as everyone knows that should oil remain at these prices, the US shale sector is facing an avalanche of defaults.

            What is less known is who will be the next round of companies to default.

            One good place to get an answer is to find which companies' bankers are quietly tightening the liquidity noose (because they don't want to be stuck holding worthless assets in bankruptcy or for whatever other reason), by quietly reducing the borrowing base on existing credit facilities.

            It is these companies which find themselves inside this toxic feedback loop of declining liquidity, which forces them to utilize assets even faster, thus even further shrinking the borrowing base against which their banks have lent them money, that will be at the forefront of the epic bankruptcy wave that is waiting to be unleashed across the US, leading to tens of billions of defaults junk bonds over the next 12-18 months.

            So, without further ado here are 25 deeply distressed companies, whose banks we found have quietly shrunk the borrowing base of their credit facilities anywhere from 6% in the case of Black Ridge Oil and Gas to a whopping 51% for soon to be insolvent New Source Energy Partners.


            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              il faut maintenir la baisse pour ruiner la mer du nord et le gros offshore
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                C'est la stratégie tuer tous les producteurs à gros coût d'exploitation.

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                • #9
                  C’est l'hécatombe, et comme tu dis, pourvu que ça dure au moins 2 ans.
                  C’est bénéfique pour tout le monde.


                  surtout les petits porteurs de la bourse
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    Ça veut rien dire ce nombre de compagnies en fallite ,si la production générale reste au même niveau ou presque.
                    C'est bcp plus compliqué que ça .
                    Un peut de lecture
                    Contre toute attente, la production de pétrole de schiste américain continue de résister.
                    Par Anne Feitz
                    Même à 30 dollars le baril, de nombreuses compagnies continuent de produire outre-Atlantique.
                    La stratégie de l'Arabie saoudite, qui chercherait à « tuer » les producteurs de schiste américain, est-elle vraiment en train de fonctionner ? Alors que certains officiels du Royaume en sont convaincus, il n'est pas certain que les extractions de pétrole non conventionnel s'effondrent réellement outre-Atlantique - en tout cas pas au rythme attendu. « C'est l'une des grandes questions du moment », avance Mathias Pestre-Mazieres, responsable du secteur pétrolier chez Morgan Stanley. Les dernières estimations du département américain de l'énergie (US EIA) montrent qu'après être tombée de 9,6 millions de barils par jour (Mb/j) en juin, à 9,096 Mb/j en septembre, la production hebdomadaire outre-Atlantique est remontée au-delà de 9,2 Mb/j en décembre et s'y est maintenue tout au long du mois de janvier. Dans ses prévisions à moyen terme publiées mi-janvier, l'US EIA a prévu qu'elle rechuterait à 8,5 Mb/j en novembre 2016 et qu'elle resterait à ce niveau sur une bonne partie de 2017. L'an dernier, toutefois, les analystes ont largement sous-estimé la résistance des producteurs américains. « On avait anticipé une accélération de la baisse de la production, qui n'a pas eu lieu », souligne Mathias Pestre-Mazieres.

                    Certains facteurs, qui ont expliqué la résistance des producteurs l'an dernier, ne pourront certes pas être répliqués cette année. « Les coûts de production ont chuté de 40 % en 2015 : les compagnies se sont concentrées sur les meilleurs puits, ont mis la pression sur leurs fournisseurs, ont amélioré l'efficacité et la productivité de leurs puits », explique Alexandre Andlauer, analyste chez AlphaValue. « Il y a encore un potentiel, mais limité à 8 % par an sur 2016-2018. ». De même, l'utilisation d'instruments de couverture est moins efficace : selon IHS, seulement 28 % de la production américaine était couverte au deuxième semestre 2015, et ce taux est tombé à 14 % sur 2016.

                    Seuil de rentabilité en baisse
                    Mais la chute spectaculaire du nombre de forages (tombés à 467 la semaine dernière, soit -70 % par rapport au pic d'octobre 2014) n'est toujours pas un indicateur pertinent pour prévoir la production. « On compte aujourd'hui quelque 4.500 puits déjà forés dans le pays, mais dont la production n'a pas démarré : ils représentent à eux seuls une production potentielle de 600.000 b/j mobilisable en six mois, sans nouveau forage », note Alexandre Andlauer.

                    Le seuil de rentabilité du pétrole de schiste, estimé l'an dernier à 60-70 dollars le baril, a reculé selon l'analyste à 45 dollars dans le Dakota du Nord (et serait même tombé à moins de 25 dollars dans certains contés du Texas, selon des estimations de Bloomberg). Mais même si à peine 4 % des puits du Dakota du Nord sont rentables avec un baril à 30 dollars, les puits déficitaires ne sont pas fermés pour autant. « Les compagnies préfèrent produire, pour employer le personnel qu'elles doivent payer de toute façon, par exemple. Il faudrait que le baril chute à 22 dollars pour que les puits soient fermés », poursuit Alexandre Andlauer, qui vient de passer une semaine sur place.

                    Le nombre de défaillances parmi les compagnies commence à augmenter (on en dénombre une quarantaine à ce jour), mais ce n'est pas davantage un indicateur d'une baisse de la production à venir. « Nombre d'entre elles continuent à produire tout en négociant avec leurs créanciers, indique Mathias Pestre-Mazieres. En outre, il y a toujours énormément de capitaux disponibles, prêts à s'investir dans ce type d'actifs. » Autant de facteurs de résistance dont il faut toujours tenir compte.

                    Par Anne Feitz
                    Dernière modification par Nourman, 17 février 2016, 18h37.

                    Commentaire


                    • #11
                      Il faudrait que le baril chute à 22 dollars pour que les puits soient fermés

                      oui c pour ca qu il doit baisser a 20 l effet domino va jouer a plein en particulier sur les banques
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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