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L’Iran rejoint l’Arabie Saoudite et la Russie

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  • L’Iran rejoint l’Arabie Saoudite et la Russie

    Après plusieurs heures de discussions entre les ministres du Pétrole de l'Iran, de l'Irak, du Venezuela et le ministre qatari de l'Energie, l’Iran cède et accepte la proposition du gel de la production aux niveaux de janvier. Un geste significatif mais encore "insuffisant".



    « Nous soutenons la décision qui a été prise pour que les membres de l'OPEP et les pays non-OPEP maintiennent leur plafond de production pour stabiliser le marché et améliorer les prix », a déclaré le ministre iranien du Pétrole Zanganeh, à la fin de la rencontre confirmant ainsi le consentement de son pays à geler la production brut aux niveaux de janvier, mais sans pour autant réduire son quota habituel, Une première dans son genre et mission accomplie pour les ministres du Pétrole et de l’Energie vénézuélien et qatari qui étaient les émissaires désignés par les signataires de Doha pour convaincre l’Iran d’adopter l’accord de Doha, et ce, en attendant le résultat de la réunion extraordinaire de l’Opep en Mars. Rappelons que dans la journée d’hier, la République islamique a rejeté l’accord de Doha et a refusé de réduire son volume de production actuel estimé à plus de 2,5 millions de baril par jour, malgré la surabondance de l’offre sur le marché. Peu convaincu du pacte de Doha, conclu entre Moscou, Caracas et Doha sur le gel de la production brut à ses niveaux de janvier, le ministre iranien du Pétrole a décidé de le rejeter, mettant ainsi à mal les quatre pays décideurs et réduisant tout espoir de rebondissement des cours du pétrole descendus dans le rouge juste après l’accord.

    Cet accord ne sert pas les intérêts de la République islamique qui veut récupérer ses parts de marchés perdues depuis le renforcement des sanctions par l'Union européenne et les Etats-Unis depuis de 2012 et se repositionner sur le marché économique mondial. Face à la position ferme de l’Iran et par peur d’échouer une nouvelle fois, le ministre du pétrole vénézuélien et le ministre de l’Energie qatari se sont déplacé à Téhéran dans l’objectif d’inciter Téhéran à revoir sa position. A travers cette démarche, les deux ministres tentent d’apaiser les tensions qui se sont intensifiées entre l’Arabie Saoudite, ses alliés et l’Iran, depuis le retour du brut iranien sur le marché.

    Ce n’est qu’un pas vers l’entendement entre les producteurs influents de l’OPEP et la Russie car, dans les faits beaucoup reste à faire. Le gel n’est qu’une mesure d’urgence et à portée réduite, « Pour résorber l'excédent de l'offre pétrolière sur la demande, il faut une vraie réduction de la production et pas seulement un gel au niveau, fort élevé, de janvier 2016 » a-t-il expliqué l’expert Francis Perrin pour qui, l'existence d'un accord entre ces quatre pays, dont deux des trois plus grands producteurs mondiaux est « un élément positif ». Pour lui, « cela peut contribuer à créer une dynamique » mais, pour l'instant, « c'est beaucoup trop peu » a-t-il déclaré à l’APS à partir de Paris.


    (c) L'éconews 17/02/2016
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    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    Tous des hypochrites en puissance.
    Ils se sont entendu pour nourir les tueries de leurs administrés respectivement.
    On se met d'accord pour nourir nos antagonismes meurtriers.
    Et qui trinquent en definitive??

    Commentaire

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