Le staff gouvernemental qui jaillira des éprouvettes d'El Mouradia sera le résultat d'une alchimie savamment dosée. Elle prendra en considération un ensemble de facteurs internes et régionaux.
Une avalanche de surprises marquera la scène politique nationale à l'occasion du remaniement ministériel qui, selon nos sources, sera rendu public dans les tout prochains jours. Le nouveau staff gouvernemental qui jaillira des éprouvettes d'El Mouradia sera le résultat d'une alchimie savamment dosée et qui prendra en considération un ensemble de facteurs relatifs aux hommes qui seront choisis et en relation avec la conjoncture nationale et internationale. A l'échelle des hommes, nos sources indiquent qu'en plus de la compétence comme premier critère, les ministres choisis doivent avoir des capacités à monter au front pour débattre, argumenter et défendre farouchement les options politiques dessinées par le chef de l'Etat. Dans l'actuel gouvernement, de nombreux ministres confondent entre leur fonction et celle de chef de chantier ou de contremaître d'usine. Sans relief politique et sans vision stratégique pour leurs secteurs respectifs, ces ministres ont oublié jusqu'à la fonction essentielle de faire un minimum de pédagogie, d'expliquer leurs propres politiques ou de répondre aux critiques, parfois acerbes, qu'ils subissent de la part de leurs détracteurs. Selon nos sources, cette situation ne saurait tarder et de nombreuses nominations dans le prochain gouvernement vont surprendre l'opinion publique.
Les urgences économiques imposées, la désastreuse situation financière du pays, la recherche de nouveaux équilibres après les profonds changements opérés au sein des services de renseignement et enfin la redistribution de cartes au plan régional, exigent une équipe gouvernementale au dosage particulier. A ce niveau également, de nombreuses surprises attendent l'opinion. Les anciens équilibres sont rompus et les nouveaux sont en construction. Le nouvel Exécutif sera l'émanation de cette dynamique underground qui anime le magma politique national. A situation d'urgence, des hommes d'exception et ce sont des hommes de cette trempe et de ce gabarit dont l'Algérie a besoin en ces moments de crise financière. La conjoncture régionale constitue un autre ingrédient dans le dosage gouvernemental. L'Algérie n'étant pas coupée du monde, les nouveaux ministres se doivent d'être imprégnés des tenants et aboutissants des situations et des conflits régionaux et avoir une maîtrise parfaite des enjeux qui minent ces situations. Aussi, doivent-ils avoir la capacité de définir pour chaque enjeu une orientation stratégique et des axes d'intervention. Dure et laborieuse tâche pour le futur gouvernement qui, à en croire nos sources, sera reconduit par l'actuel Premier ministre, à savoir Abdelmalek Sellal, auquel le président aurait renouvelé sa confiance. Des quatre équipes gouvernementales, qu'il a eu à conduire, M.Sellal n'a pas fait de vagues. Certains lui trouvent un manque de mordant, de fermeté et de dynamisme. Erreur! Pragmatique, Abdelmalek Sellal s'est moulé aux situations comme l'eau s'adapte à la bouteille. Face à des situations d'extrême tension interne, il est resté conciliant, à l'écoute des pulsions d'une société en perpétuelle ébullition.
Zen au point d'agacer ses détracteurs, M.Sellal a en effet su arrondir les angles et tempérer les ardeurs.
De chaque tempête, il en a fait une cure de jouvence et s'en sort ragaillardi pour repartir de plus belle. «Ce qui ne tue pas rend plus fort» dit l'adage.
C'est agréable d'être ministre et c'est dur de s'en aller. C'est encore plus dur pour ceux qui, comme certains, s'oublient dans les méandres du pouvoir et finissent par confondre leur intérêt personnel avec l'intérêt général et se voient du coup, chargés de la mission noble qui consiste à sauver l'Algérie imaginée comme une héroïne captive de brigands auxquels il faut l'arracher. Les chemins escarpés sont jonchés de cadavres et d'illustres blessés qui ne s'en sont jamais remis. Parmi ces blessés, ces ministres victimes de la dilatation du MOI.
l'expression
Une avalanche de surprises marquera la scène politique nationale à l'occasion du remaniement ministériel qui, selon nos sources, sera rendu public dans les tout prochains jours. Le nouveau staff gouvernemental qui jaillira des éprouvettes d'El Mouradia sera le résultat d'une alchimie savamment dosée et qui prendra en considération un ensemble de facteurs relatifs aux hommes qui seront choisis et en relation avec la conjoncture nationale et internationale. A l'échelle des hommes, nos sources indiquent qu'en plus de la compétence comme premier critère, les ministres choisis doivent avoir des capacités à monter au front pour débattre, argumenter et défendre farouchement les options politiques dessinées par le chef de l'Etat. Dans l'actuel gouvernement, de nombreux ministres confondent entre leur fonction et celle de chef de chantier ou de contremaître d'usine. Sans relief politique et sans vision stratégique pour leurs secteurs respectifs, ces ministres ont oublié jusqu'à la fonction essentielle de faire un minimum de pédagogie, d'expliquer leurs propres politiques ou de répondre aux critiques, parfois acerbes, qu'ils subissent de la part de leurs détracteurs. Selon nos sources, cette situation ne saurait tarder et de nombreuses nominations dans le prochain gouvernement vont surprendre l'opinion publique.
Les urgences économiques imposées, la désastreuse situation financière du pays, la recherche de nouveaux équilibres après les profonds changements opérés au sein des services de renseignement et enfin la redistribution de cartes au plan régional, exigent une équipe gouvernementale au dosage particulier. A ce niveau également, de nombreuses surprises attendent l'opinion. Les anciens équilibres sont rompus et les nouveaux sont en construction. Le nouvel Exécutif sera l'émanation de cette dynamique underground qui anime le magma politique national. A situation d'urgence, des hommes d'exception et ce sont des hommes de cette trempe et de ce gabarit dont l'Algérie a besoin en ces moments de crise financière. La conjoncture régionale constitue un autre ingrédient dans le dosage gouvernemental. L'Algérie n'étant pas coupée du monde, les nouveaux ministres se doivent d'être imprégnés des tenants et aboutissants des situations et des conflits régionaux et avoir une maîtrise parfaite des enjeux qui minent ces situations. Aussi, doivent-ils avoir la capacité de définir pour chaque enjeu une orientation stratégique et des axes d'intervention. Dure et laborieuse tâche pour le futur gouvernement qui, à en croire nos sources, sera reconduit par l'actuel Premier ministre, à savoir Abdelmalek Sellal, auquel le président aurait renouvelé sa confiance. Des quatre équipes gouvernementales, qu'il a eu à conduire, M.Sellal n'a pas fait de vagues. Certains lui trouvent un manque de mordant, de fermeté et de dynamisme. Erreur! Pragmatique, Abdelmalek Sellal s'est moulé aux situations comme l'eau s'adapte à la bouteille. Face à des situations d'extrême tension interne, il est resté conciliant, à l'écoute des pulsions d'une société en perpétuelle ébullition.
Zen au point d'agacer ses détracteurs, M.Sellal a en effet su arrondir les angles et tempérer les ardeurs.
De chaque tempête, il en a fait une cure de jouvence et s'en sort ragaillardi pour repartir de plus belle. «Ce qui ne tue pas rend plus fort» dit l'adage.
C'est agréable d'être ministre et c'est dur de s'en aller. C'est encore plus dur pour ceux qui, comme certains, s'oublient dans les méandres du pouvoir et finissent par confondre leur intérêt personnel avec l'intérêt général et se voient du coup, chargés de la mission noble qui consiste à sauver l'Algérie imaginée comme une héroïne captive de brigands auxquels il faut l'arracher. Les chemins escarpés sont jonchés de cadavres et d'illustres blessés qui ne s'en sont jamais remis. Parmi ces blessés, ces ministres victimes de la dilatation du MOI.
l'expression
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