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La décision des pouvoirs publics de réguler l’activité de l’importation à travers les licences d’importation, en raison de la crise financière, ne laissait pas supposer qu’elle provoquerait une pénurie et mettrait en danger certains secteurs d’activité.
La régulation décidée à travers l’octroi de licences d’importation pour les automobiles et le ciment ont vite fait de faire apparaître une pénurie qui risque de s’installer dans la durée.
Pour l’automobile, la volonté de réduire la facture risque de pousser certains représentants de marques à déposer le bilan. Le plafonnement des quotas, suivi de procédures interminables avec comme obligation la présentation d’un dossier complet pour chaque type de finitions de véhicule laissent perplexes les concessionnaires qui annoncent d’ores et déjà la fermeture de plusieurs agences. Ces fermetures seront suivies, inéluctablement, par une compression d’effectifs qui atteindra, selon un membre de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), 30%. Notre source observe que plusieurs marques ont déjà changé de représentants en Algérie, et ce, dans l’espoir de maintenir leur présence dans un marché complètement chamboulé par les dernières décisions prises par les pouvoirs publics. «Pour le moment, trois grandes marques ont déjà choisi un autre représentant», nous confirme-t-il. Il nie, toutefois, la possibilité pour une marque de «travailler avec deux ou trois représentants locaux pour bénéficier de plus de quotas pour l’importation».
Les retombées des licences d’importation n’ont pas uniquement touché l’activité de l’importation des voitures, mais elles ont aussi provoqué une pénurie de ciment, provoquant une crise dans le secteur du BTPH. Cette pénurie est survenue dans une période de maintenance des usines locales, justifie-t-on au niveau du ministère du Commerce. La rareté de ce produit a été accentuée par les licences imposées aux importateurs. «L’importation du ciment sera l’une des activités prioritaires» dans l’octroi des licences, a indiqué un cadre du département de Bakhti Belaïb. Il a ajouté que l’importation du matériel d’assemblage le sera également pour permettre, a-t-il expliqué, «aux investisseurs de ne pas connaître de pause dans leur activité sur la production».
Concernant la pénurie du ciment, au niveau du ministère du Commerce on estime que «tous les chantiers du BTP ont fonctionné sans arrêt cette année». Quant à la disponibilité du produit, ils promettent un retour «à la normale d’ici le mois prochain». Les concessionnaires, pour leur part, espèrent que la bureaucratie ne prendra pas le dessus, car «la mise sur pied d’une activité de fabrication ne peut être réalisée sans la facilité d’importer le matériel d’assemblage». Mis à part le ciment et les automobiles concernés par les licences d’importation, d’autres produits seront soumis à une augmentation de la facturation douanière.
reporters
La régulation décidée à travers l’octroi de licences d’importation pour les automobiles et le ciment ont vite fait de faire apparaître une pénurie qui risque de s’installer dans la durée.
Pour l’automobile, la volonté de réduire la facture risque de pousser certains représentants de marques à déposer le bilan. Le plafonnement des quotas, suivi de procédures interminables avec comme obligation la présentation d’un dossier complet pour chaque type de finitions de véhicule laissent perplexes les concessionnaires qui annoncent d’ores et déjà la fermeture de plusieurs agences. Ces fermetures seront suivies, inéluctablement, par une compression d’effectifs qui atteindra, selon un membre de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), 30%. Notre source observe que plusieurs marques ont déjà changé de représentants en Algérie, et ce, dans l’espoir de maintenir leur présence dans un marché complètement chamboulé par les dernières décisions prises par les pouvoirs publics. «Pour le moment, trois grandes marques ont déjà choisi un autre représentant», nous confirme-t-il. Il nie, toutefois, la possibilité pour une marque de «travailler avec deux ou trois représentants locaux pour bénéficier de plus de quotas pour l’importation».
Les retombées des licences d’importation n’ont pas uniquement touché l’activité de l’importation des voitures, mais elles ont aussi provoqué une pénurie de ciment, provoquant une crise dans le secteur du BTPH. Cette pénurie est survenue dans une période de maintenance des usines locales, justifie-t-on au niveau du ministère du Commerce. La rareté de ce produit a été accentuée par les licences imposées aux importateurs. «L’importation du ciment sera l’une des activités prioritaires» dans l’octroi des licences, a indiqué un cadre du département de Bakhti Belaïb. Il a ajouté que l’importation du matériel d’assemblage le sera également pour permettre, a-t-il expliqué, «aux investisseurs de ne pas connaître de pause dans leur activité sur la production».
Concernant la pénurie du ciment, au niveau du ministère du Commerce on estime que «tous les chantiers du BTP ont fonctionné sans arrêt cette année». Quant à la disponibilité du produit, ils promettent un retour «à la normale d’ici le mois prochain». Les concessionnaires, pour leur part, espèrent que la bureaucratie ne prendra pas le dessus, car «la mise sur pied d’une activité de fabrication ne peut être réalisée sans la facilité d’importer le matériel d’assemblage». Mis à part le ciment et les automobiles concernés par les licences d’importation, d’autres produits seront soumis à une augmentation de la facturation douanière.
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