Deux femelles dragons de Komodo en captivités ont pondu des oeufs sans avoir été fécondés ce qui est une première pour ces reptiles.
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"Une histoire de naissance inattendue se joue ce Noël dans deux zoos du Royaume-Uni", annonce Nature. L'hebdomadaire scientifique britannique rapporte une information des plus sérieuses. Deux femelles dragons de Komodo, un reptile originaire d'une petite île indonésienne éponyme, ont pondu des œufs alors qu'elles n'avaient pas été fécondées par un mâle. Huit bébés dragons devraient voir le jour en janvier 2007, alors que quatre autres nouveau-nés ont déjà éclos après avoir été conçus dans les mêmes conditions.
"Naissances miraculeuses", "immaculée conception", la presse internationale a repris à son compte l'histoire publiée par Nature. En fait, le phénomène de reproduction sans fécondation s'appelle la parthénogenèse. Particulièrement rare chez les vertébrés, c'est une première pour ces reptiles. Des scientifiques ont confirmé cette autofécondation en étudiant les empreintes génétiques des deux mères et de leur progéniture.
Reste que ce phénomène pose de nouveaux problèmes relatifs à la conservation d'une espèce menacée de disparition. Il subsiste moins de 4 000 dragons de Komodo à l'état sauvage, dont un millier environ de femelles. D'après les scientifiques, la parthénogenèse permet aux femelles sauvages de pallier l'absence d'un mâle.
En fait, "la plupart des zoos gardent seulement des femelles en captivité, auxquelles des mâles sont présentés occasionnellement pour la reproduction". Mais "peut-être n'est-ce pas suffisant pour convaincre les femelles qu'un mâle sera un jour à leur côté, elles qui réagissent en optant pour la voie de l'autofécondation", spécule le magazine.
Or, si les femelles en captivité sont capables de parthénogenèse, cela pose le risque d'une dégénérescence. En définitive, estiment les scientifiques, c'est l'ensemble de la politique de préservation de l'espèce en captivité qui est à réviser dans le sens suivant : laisser les mâles et les femelles vivre ensemble.
Par Courrier International
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"Une histoire de naissance inattendue se joue ce Noël dans deux zoos du Royaume-Uni", annonce Nature. L'hebdomadaire scientifique britannique rapporte une information des plus sérieuses. Deux femelles dragons de Komodo, un reptile originaire d'une petite île indonésienne éponyme, ont pondu des œufs alors qu'elles n'avaient pas été fécondées par un mâle. Huit bébés dragons devraient voir le jour en janvier 2007, alors que quatre autres nouveau-nés ont déjà éclos après avoir été conçus dans les mêmes conditions.
"Naissances miraculeuses", "immaculée conception", la presse internationale a repris à son compte l'histoire publiée par Nature. En fait, le phénomène de reproduction sans fécondation s'appelle la parthénogenèse. Particulièrement rare chez les vertébrés, c'est une première pour ces reptiles. Des scientifiques ont confirmé cette autofécondation en étudiant les empreintes génétiques des deux mères et de leur progéniture.
Reste que ce phénomène pose de nouveaux problèmes relatifs à la conservation d'une espèce menacée de disparition. Il subsiste moins de 4 000 dragons de Komodo à l'état sauvage, dont un millier environ de femelles. D'après les scientifiques, la parthénogenèse permet aux femelles sauvages de pallier l'absence d'un mâle.
En fait, "la plupart des zoos gardent seulement des femelles en captivité, auxquelles des mâles sont présentés occasionnellement pour la reproduction". Mais "peut-être n'est-ce pas suffisant pour convaincre les femelles qu'un mâle sera un jour à leur côté, elles qui réagissent en optant pour la voie de l'autofécondation", spécule le magazine.
Or, si les femelles en captivité sont capables de parthénogenèse, cela pose le risque d'une dégénérescence. En définitive, estiment les scientifiques, c'est l'ensemble de la politique de préservation de l'espèce en captivité qui est à réviser dans le sens suivant : laisser les mâles et les femelles vivre ensemble.
Par Courrier International
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