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Extension du métro vers Aïn Naâdja et la place des Martyrs : Des délais trop longs !
Le 4 juillet 2015, les responsables de l'Entreprise du métro d'Alger avaient assuré que l'extension de la station de Haï El Badr vers Aïn Naâdja (3,6 km) devait être livrée en 2016 alors que celle de la Grande-Poste vers la place des Martyrs (1,5 km) était prévue pour 2017.
Les habitants d'Aïn Naâdja et de la place des Martyrs doivent prendre leur mal en patience pendant encore deux années avant d'espérer prendre le métro. En effet, le directeur du système métro auprès de l'Entreprise métro d'Alger vient de déclarer en marge du salon «Algeria infrastructure 2016», que la réception et l'entrée en exploitation des lignes du métro Grande-Poste - place des Martyrs et Haï El Badr - Aïn Naâdja devraient se faire fin 2017. «L'ordre de service de démarrage des travaux (ODS) du système intégral des extensions des lignes de métro de la Grande-Poste à la place des Martyrs et Haï El Badr - Aïn Naâdja a été donné en janvier aux entreprises de réalisation», a-t-il indiqué à l'APS.
Pourtant, lors de l'inauguration de la ligne Haï El Badr - El Harrach, le 4 juillet 2015, les responsables de l'entreprise du Métro d'Alger ont assuré que l'extension Haï El Badr - Aïn Naâdja (3,6 km) devait être effective en 2016 alors que celle de la Grande-Poste vers la place des Martyrs (1,5 km) était prévue pour 2017. Pourquoi ce changement de date ?
Quelles sont les raisons qui ont poussé les responsables du métro d'Alger à rallonger les délais de livraison de deux années ? Le responsable au sein de l'Entreprise du métro d'Alger n'a pas donné de détails.
Les spécialités du domaine des transports jugent les délais de deux années «extrêmement longs». «Les gros œuvres ont été déjà réalisés par d'autres entreprises qui ont une grande expérience dans la réalisation de tunnels. Le gros a été déjà fait. Il ne reste cependant que l'installation des rails, des systèmes électriques, de la signalisation ainsi que l'installation des guichets. Cela ne peut absolument pas prendre un aussi long délai, sachant que le premier projet est long de presque 4 km et le second ne fait que 1,5 km», dira cet expert. Notre interlocuteur poursuivra que les pouvoirs publics doivent suivre de «plus près» ces projets et inciter les entreprises françaises et algériennes à faire davantage d'efforts.
«Les citoyens de Aïn Naâdja et des localités voisines sont en train de souffrir à cause des embouteillages. Ils sont devenus stressés. Les pouvoirs publics doivent mettre les bouchées doubles pour finaliser ces projets dans les plus brefs délais. Ce sont des projets primordiaux qui peuvent solutionner les problèmes d'embouteillage dans les villes», dira-t-il.
Un métro aérien pour la capitale
«La liaison par métro aérien entre Haï El Badr et Chevalley est une bonne idée mais les études concernant ce projet n'ont pas encore démarré», avait indiqué, en juillet 2015, Aomar Hadbi, DG de l'EMA. Cette ligne pourra desservir, à partir de la station des Ateliers, les lignes de Kouba, Jolie-Vue, Garidi, Les Sources, Saïd Hamdine, Hydra, Cité Malki, Ben Aknoun, Aïn Allah puis Chevalley. Ces responsables ont-il conscience que les embouteillages sont en train d'étouffer les grandes villes du pays et que les moyens modernes de transport (métro, tramway, télécabine, navette maritime) demeurent les seules solutions pour endiguer le phénomène des embouteillages et garantir la fluidité d'une société en mouvement. Enfin, selon Boudjema Talaï, ministre des Transports, l’avantage du métro aérien est qu’il sera réalisé en un temps plus court que le métro classique et à moindre coût également». «On étudie la faisabilité de cette ligne, et ce sera possible de faire la même chose pour des quartiers comme Aïn Benian, Ben Aknoun. C'est une expérience qu'on va réaliser, car beaucoup de grandes villes dans le monde ont un métro aérien.»
N. K. - le temps d'algérie -
Les habitants d'Aïn Naâdja et de la place des Martyrs doivent prendre leur mal en patience pendant encore deux années avant d'espérer prendre le métro. En effet, le directeur du système métro auprès de l'Entreprise métro d'Alger vient de déclarer en marge du salon «Algeria infrastructure 2016», que la réception et l'entrée en exploitation des lignes du métro Grande-Poste - place des Martyrs et Haï El Badr - Aïn Naâdja devraient se faire fin 2017. «L'ordre de service de démarrage des travaux (ODS) du système intégral des extensions des lignes de métro de la Grande-Poste à la place des Martyrs et Haï El Badr - Aïn Naâdja a été donné en janvier aux entreprises de réalisation», a-t-il indiqué à l'APS.
Pourtant, lors de l'inauguration de la ligne Haï El Badr - El Harrach, le 4 juillet 2015, les responsables de l'entreprise du Métro d'Alger ont assuré que l'extension Haï El Badr - Aïn Naâdja (3,6 km) devait être effective en 2016 alors que celle de la Grande-Poste vers la place des Martyrs (1,5 km) était prévue pour 2017. Pourquoi ce changement de date ?
Quelles sont les raisons qui ont poussé les responsables du métro d'Alger à rallonger les délais de livraison de deux années ? Le responsable au sein de l'Entreprise du métro d'Alger n'a pas donné de détails.
Les spécialités du domaine des transports jugent les délais de deux années «extrêmement longs». «Les gros œuvres ont été déjà réalisés par d'autres entreprises qui ont une grande expérience dans la réalisation de tunnels. Le gros a été déjà fait. Il ne reste cependant que l'installation des rails, des systèmes électriques, de la signalisation ainsi que l'installation des guichets. Cela ne peut absolument pas prendre un aussi long délai, sachant que le premier projet est long de presque 4 km et le second ne fait que 1,5 km», dira cet expert. Notre interlocuteur poursuivra que les pouvoirs publics doivent suivre de «plus près» ces projets et inciter les entreprises françaises et algériennes à faire davantage d'efforts.
«Les citoyens de Aïn Naâdja et des localités voisines sont en train de souffrir à cause des embouteillages. Ils sont devenus stressés. Les pouvoirs publics doivent mettre les bouchées doubles pour finaliser ces projets dans les plus brefs délais. Ce sont des projets primordiaux qui peuvent solutionner les problèmes d'embouteillage dans les villes», dira-t-il.
Un métro aérien pour la capitale
«La liaison par métro aérien entre Haï El Badr et Chevalley est une bonne idée mais les études concernant ce projet n'ont pas encore démarré», avait indiqué, en juillet 2015, Aomar Hadbi, DG de l'EMA. Cette ligne pourra desservir, à partir de la station des Ateliers, les lignes de Kouba, Jolie-Vue, Garidi, Les Sources, Saïd Hamdine, Hydra, Cité Malki, Ben Aknoun, Aïn Allah puis Chevalley. Ces responsables ont-il conscience que les embouteillages sont en train d'étouffer les grandes villes du pays et que les moyens modernes de transport (métro, tramway, télécabine, navette maritime) demeurent les seules solutions pour endiguer le phénomène des embouteillages et garantir la fluidité d'une société en mouvement. Enfin, selon Boudjema Talaï, ministre des Transports, l’avantage du métro aérien est qu’il sera réalisé en un temps plus court que le métro classique et à moindre coût également». «On étudie la faisabilité de cette ligne, et ce sera possible de faire la même chose pour des quartiers comme Aïn Benian, Ben Aknoun. C'est une expérience qu'on va réaliser, car beaucoup de grandes villes dans le monde ont un métro aérien.»
N. K. - le temps d'algérie -
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