Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy fait l’objet de menaces de boycott de ses services, indique le journal El Watan. Depuis le 15 février 2016, de nombreux messages durs sont publiés sur les réseaux sociaux contre la société télécoms. L’origine de cette situation, c’est l’accusation de soutien financier à l’Etat d’Israël dans son combat contre les Palestiniens, lancée lundi contre la compagnie par deux journalistes de la chaîne Beur TV, invités à la conférence de presse organisée pour la célébration de son 14ème anniversaire.
Beur TV affirme que Mikhail M. Fridman (photo) patron de Vimpelcom, fait partie d’un groupe nommé les oligarques, des milliardaires russes d’origine juive de grande influence, qui rejettent un plan de paix au Moyen-Orient, poursuit El Watan. Contacté par le journal, Adelène Mellah, le coordinateur de la rédaction de Beur TV, a souligné : «Nous avons des documents qui prouvent que Vimpelcom a fait un don de 14 millions de dollars au ministère israélien de la Guerre et de 10 millions de dollars au ministère israélien de l’Habitat pour l’aider à construire des colonies dans les Territoires palestiniens».
Du côté de Djezzy, l’on dénonce un chantage. Salim Tamani, le responsable des relations publiques et médias chez l’opérateur télécoms, a déclaré que Djezzy est « une entreprise algérienne avec 51% de capitaux détenus par le Fonds national d’investissement (FNI). Djezzy est une entreprise ancrée dans le cœur des Algériens depuis 14 ans et partage ainsi les mêmes positions que l’Etat algérien, dont la cause palestinienne (…) Nous dénonçons une campagne abjecte qui est basée sur le chantage de la part d’une télévision sans agrément et dénonçons également ces accusations infondées et diffamatoires qui ne respectent pas la déontologie et encore moins l’éthique.»
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