Dakhla: Le projet de dessalement au profit de l'agriculture se met en place
Le projet de dessalement de l'eau de mer pour irriguer 5.000 hectares de terres agricoles à Dakhla, sera
opérationnel en 2020 et profitera en priorité à des jeunes de la région. Il sera probablement alimenté par
l'énergie verte.
5.000 hectares de terres agricoles sous la latitude de Dakhla, c'est très ambitieux en matière de fruits et
légumes. 500 MDH de valeur ajoutée agricole annuelle sont prévus ainsi que la création de 10.000 emplois
permanents. De plus, ce nouveau périmètre irrigué accueillera en priorité des projets portés par la population
locale et les jeunes de la région.
Ces chiffres nous sont fournis par Ahmed El Bouari, directeur d l'irrigation et de l'aménagement de l'espace
agricole au ministère de l'Agriculture. M. El Bouari se trouvait ce vendredi 19 février à Dakhla pour la
première réunion du comité de pilotage du projet. Une équipe dédiée, comportant notamment une dizaine
d'experts, travaille sur le projet.
Le projet va mobiliser 1,3 MMDH d'investissement et sera réalisé en PPP (partenariat public privé). L'appel à
manifestation d'intérêt pour le choix du délégataire privé sera lancé avant fin juin 2016. Le choix du
délégataire sera effectué au plus tard début 2017 et le ministère escompte une entrée en service en 2020.
Pourquoi ce choix?
M. El Bouari explique que la taille et la capacité de la nappe actuelle ne sont pas connues avec certitude et
que même si cela avait le cas, il a été décidé de la préserver. La station de dessalement produira 100.000 m3
par jour, soit près de 36 millions de m3 par an.
Un dessalement fonctionne à l'énergie. Celle-ci représente 60% du coût de chaque mètre cube d'eau produit.
'Nous sommes en train d'étudier la possibilité de recourir à une énergie verte, probablement éolienne, de sorte
que Dakhla deviendra un projet pilote hybride éolien et dessalement', nous révèle M. El Bouari.
Cette idée d'énergie verte est également présente dans le cas de l'autre projet de dessalement pour l'irrigation,
celui de Chtouka. Il s'agirait dans ce cas d'une alimentation à partir de l'électricité produite par les statiosn
Noor à Ouarzazate.
Dans cette région qui produit une grande partie des besoins marocains en fruits et légumes, et de grandes
quantités destinées à l'export, la nappe est surexploitée et ne se recharge pas assez vite en raison des caprices
pluviométriques.
Un projet de station de dessalement a été lancé, pour une capacité de 60 millions de mètres cubes par an,
l'équivalent du déficit annuel non renouvelable. Elle devrait entrer en activité en 2019. Ici également, le projet
est réalisé en PPP, avec un investissement prévisionnel de 2,5 milliards de DH. Le choix du délégataire qui
construira l'usine et le réseau d'irrigation devrait être connu avant l'été.
Le projet d'irrigation d'un périmètre de 5.000 hectares à partir du dessalement de l'eau de mer dans la région
de Dakhla-Oued Ed Dahab avait été présenté au Roi Mohammed VI le 9 février 2016 dans la ville de Dakhla
lors de la cérémonie de présentation du programme de développement de la région.
L'étude de ce projet structurant pour la région se déroulera en 2 phases, la première portera sur l'étude de
faisabilité et la définition des options stratégiques pour la mise en œuvre du projet de partenariat et la
seconde sur l'accompagnement de l'Administration pour le choix du partenaire privé pour le cofinancement, la
conception, la construction et l'exploitation, la maintenance et la gestion des infrastructures de dessalement et
d'irrigation projetées pour une durée de 30 ans.
MEDIA24
Le projet de dessalement de l'eau de mer pour irriguer 5.000 hectares de terres agricoles à Dakhla, sera
opérationnel en 2020 et profitera en priorité à des jeunes de la région. Il sera probablement alimenté par
l'énergie verte.
5.000 hectares de terres agricoles sous la latitude de Dakhla, c'est très ambitieux en matière de fruits et
légumes. 500 MDH de valeur ajoutée agricole annuelle sont prévus ainsi que la création de 10.000 emplois
permanents. De plus, ce nouveau périmètre irrigué accueillera en priorité des projets portés par la population
locale et les jeunes de la région.
Ces chiffres nous sont fournis par Ahmed El Bouari, directeur d l'irrigation et de l'aménagement de l'espace
agricole au ministère de l'Agriculture. M. El Bouari se trouvait ce vendredi 19 février à Dakhla pour la
première réunion du comité de pilotage du projet. Une équipe dédiée, comportant notamment une dizaine
d'experts, travaille sur le projet.
Le projet va mobiliser 1,3 MMDH d'investissement et sera réalisé en PPP (partenariat public privé). L'appel à
manifestation d'intérêt pour le choix du délégataire privé sera lancé avant fin juin 2016. Le choix du
délégataire sera effectué au plus tard début 2017 et le ministère escompte une entrée en service en 2020.
Pourquoi ce choix?
M. El Bouari explique que la taille et la capacité de la nappe actuelle ne sont pas connues avec certitude et
que même si cela avait le cas, il a été décidé de la préserver. La station de dessalement produira 100.000 m3
par jour, soit près de 36 millions de m3 par an.
Un dessalement fonctionne à l'énergie. Celle-ci représente 60% du coût de chaque mètre cube d'eau produit.
'Nous sommes en train d'étudier la possibilité de recourir à une énergie verte, probablement éolienne, de sorte
que Dakhla deviendra un projet pilote hybride éolien et dessalement', nous révèle M. El Bouari.
Cette idée d'énergie verte est également présente dans le cas de l'autre projet de dessalement pour l'irrigation,
celui de Chtouka. Il s'agirait dans ce cas d'une alimentation à partir de l'électricité produite par les statiosn
Noor à Ouarzazate.
Dans cette région qui produit une grande partie des besoins marocains en fruits et légumes, et de grandes
quantités destinées à l'export, la nappe est surexploitée et ne se recharge pas assez vite en raison des caprices
pluviométriques.
Un projet de station de dessalement a été lancé, pour une capacité de 60 millions de mètres cubes par an,
l'équivalent du déficit annuel non renouvelable. Elle devrait entrer en activité en 2019. Ici également, le projet
est réalisé en PPP, avec un investissement prévisionnel de 2,5 milliards de DH. Le choix du délégataire qui
construira l'usine et le réseau d'irrigation devrait être connu avant l'été.
Le projet d'irrigation d'un périmètre de 5.000 hectares à partir du dessalement de l'eau de mer dans la région
de Dakhla-Oued Ed Dahab avait été présenté au Roi Mohammed VI le 9 février 2016 dans la ville de Dakhla
lors de la cérémonie de présentation du programme de développement de la région.
L'étude de ce projet structurant pour la région se déroulera en 2 phases, la première portera sur l'étude de
faisabilité et la définition des options stratégiques pour la mise en œuvre du projet de partenariat et la
seconde sur l'accompagnement de l'Administration pour le choix du partenaire privé pour le cofinancement, la
conception, la construction et l'exploitation, la maintenance et la gestion des infrastructures de dessalement et
d'irrigation projetées pour une durée de 30 ans.
MEDIA24
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