Le système légal et l’état de droit
L’un des fondements du système capitalisme est l’existence d’un système de protection des droits de propriété efficace. Selon l’économiste Hernando De Soto, il est inutile d’amener les pays du Tiers-Monde à adopter les façons de faire des pays développés (devise stable et flottante, libre-échange, privatisations, etc) si à la base il n’y existe aucun système de droits de propriétés efficace et accessible.
Dans les pays sous-développés, les gens dispose d’une quantité non-négligeable de capital. Cependant, ce capital est détenu sous forme non-productive : des maisons construites sur des terrains dont la propriété est mal définie ainsi que des entreprises non-incorporées et informelles, voire illégales. Ces actifs sont du « capital mort ».
Comme les droits de propriétés de ces actifs ne sont pas adéquatement documentés, ils ne peuvent être transformés en capital productif, par exemple faisant l’objet d’un prêt hypothécaire qui pourrait servir à investir dans une entreprise. En fait, le crédit hypothécaire est la plus grande source de capital pour démarrer une entreprise aux États-Unis.
Le capital est un concept intangible, et comme plusieurs autres concepts intangibles – comme la musique ou le temps – l’humain a dû inventer des systèmes pour les représenter, les mesurer et les utiliser productivement (la notation musicale, l’horloge, le calendrier…). C’est la même chose pour le capital : le système légal gérant droits de propriété est le système qui donne vie au capital et lui permet de libérer son potentiel productif.
Un système légal déficient favorise les inégalités sociales, puisque les seuls qui puissent avoir accès à la propriété et, par conséquent, au capital créateur de richesse, sont ceux qui ont les moyens de payer les avocats, les lobbys et les pots-de-vin nécessaires à l’obtention des permis et des autorisations. Les pauvres se retrouvent dans l’impossibilité de lever des capitaux pour investir et produire davantage. L’accès à la richesse leur est bloqué par le « ruban rouge ».
De Soto pense que les économistes et politiciens occidentaux ont oublié ce qui a causé le succès du capitalisme, tant en Angleterre qu’aux États-Unis : un système efficient de droits de propriété.
Le système judiciaire est d’ailleurs un talon d’Achille important pour des pays comme le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela. Les réformes de Singapour ont fait de son système légal l’un des plus efficaces de la planète, ce qui a contribué à l’essor économique de ce pays. La facilité à démarrer une entreprise est un facteur important pour la création de richesse. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Rwanda et Singapour ont mené des réformes visant à faciliter le processus administratif de démarrage d’une entreprise, qui a contribué à leur succès économique.
D’autre part, la propriété publique des terres ou l’ingérence du gouvernement dans les droits de propriété des terres semblent être un problème dans les pays en développement comme le Bangladesh, l’Inde, le Venezuela et la Chine. Les réformes du Chili, du Rwanda et de la Pologne ont amélioré cet aspect.
Des institutions inclusives
Pour plusieurs économistes, la géographie est un facteur déterminant du niveau de richesse d’un pays (Jeff Sachs, Jarred Diamond). L’hypothèse géographique n’arrive pourtant pas à expliquer les différences entre Nogales, Mexique et Nogales, Arizona, entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, entre l’Allemagne de L’Est et l’Allemagne de l’Ouest en 1989. En Corée du Nord, les gens ont 10 ans de moins d’espérance de vie que leurs voisins du Sud. Cette hypothèse n’arrive pas non plus à expliquer pourquoi un pays comme le Japon a stagné pendant si longtemps, pour ensuite soudainement entamer une période de forte croissance suite à la Restauration Meiji. Alors, pourquoi est-ce que certaines nations réussissent à se développer tandis que d’autres faillissent?
Pour Daron Acemoglu et James Robinson, ce sont les institutions qui déterminent le succès ou l’échec économique d’une nation. Les auteurs identifient deux types d’institutions. Les institutions extractrices sont conçues de manière à ce qu’une élite exerce un contrôle peu contraint du pouvoir politique, ce qui lui permet d’extraire des rentes économiques du reste de la population. Les institutions inclusives sont celles où le pouvoir politique est réparti de manière plus diffuse et plus démocratique, ce qui fait en sorte que l’organisation économique de la société permet à tous et chacun de récolter une part de l’activité économique, tandis que tout le monde est égal devant a loi et que les droits de propriété sont respectés.
Les tentatives par les organisations internationales telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International à « fabriquer » de la croissance pour sortir les pays pauvres de la pauvreté n’ont pas fonctionné car ils ont pris pour acquis que l’adoption de quelques politiques publiques dites libérales et un influx de capital allait magiquement résulter en la création de richesse, alors que ces institutions ont bien peu fait pour rendre les institutions de ces pays plus inclusives. En fait, sous des institutions extractrices, l’aide internationale est dilapidée en gaspillage et corruption et ne permet qu’au régime en place de subsister un peu plus longtemps.
L’aide internationale aux pays du Tiers-monde a totalisé plus de $600 milliards en 50 ans. De telles dépenses auraient dû conduire à des améliorations dans le développement, mais ont en réalité seulement servi à enraciner le système corrompu dont les politiques entravent le développement. Ensuite, les pays donateurs ne donnent pas par pur altruisme, ils avancent leurs intérêts stratégiques et économiques. L’aide fournie implique souvent que le pays récipiendaire achète en contrepartie au donateur, à un prix généralement plus élevé que le marché.
A&R démontrent que des institutions inclusives sont nécessaires à la mise en place d’un système de capitalisme de marché créateur de richesse pour tous.
Ces institutions sont la démocratie, une constitution comportant une branche judiciaire indépendante et un parlement bicaméral, l’égalité de tous devant la loi, la protection des droits de propriété privés et la protection des libertés individuelles.
Une banque centrale saine
S’il y a une chose que l’on retrouve dans presque tous les pays pauvres, c’est l’existence d’une banque centrale inflationniste, c’est-à-dire qui crée de la monnaie à profusion pour permettre au gouvernement de dépenser davantage, ce qui fait gonfler les prix et appauvrit davantage la population. D’ailleurs, comme dans ces pays la gouvernance est faible et la corruption élevée, cet argent n’est généralement pas déployé dans du capital productif, mais est plutôt dilapidé.
Les pays qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté suite à des réformes ont souvent fait en sorte que la banque centrale devienne indépendante et ont limité sa capacité à crée de la monnaie. Ce fut le cas au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Pologne et au Pérou notamment.
Des impôts raisonnables
La plupart des pays qui ont fait diminué leur niveau de pauvreté ont réduit le fardeau fiscal soit des particuliers, soit des entreprises, et parfois les deux. Cela stimule l’épargne, l’investissement et l’accumulation du capital productif, ce qui crée de la richesse (effet Laffer). Les impôts élevés et complexes demeurent un problème significatif au Brésil par exemple.
Des dépenses gouvernementales limitées
Si la banque centrale ne peut plus monétiser le déficit et que les impôts sont réduits, il devient incontournable que le gouvernement réduise ses dépenses. Les deux postes de dépenses gouvernementales auxquels se sont attaqués les réformes du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Suède, de l’Inde et de la Pologne sont la fonction publique bureaucratique et les subventions aux entreprises. Malheureusement, les dépenses bureaucratiques et les subventions demeurent très élevées au Brésil, en Argentine et au Venezuela.
Privatisation des entreprises d’État
Les entreprises gouvernementales sont prépondérantes dans les pays pauvres comme le Bangladesh, l’Inde, le Brésil, la Chine et le Venezuela. Pratiquement tous les pays qui ont adopté des réformes bénéfiques ont massivement privatisé leurs entreprises d’État, notamment au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Suède, au Rwanda, en Pologne et au Pérou. Cela a comme impact d’améliorer l’efficience économique de ces entreprises et leur capacité à créer de la richesse, tout en dynamisant le secteur privé et l’investissement. Cela permet aussi d’attirer les capitaux étrangers dans le pays pour financer son développement. Cependant, les privatisations doivent se faire graduellement et être accompagnées d’autres réformes structurelles de manière à ce qu’il ne s’agisse pas d’une vente de feu à rabais. À noter qu’un pays dont la situation économique se détériore, l’Argentine, a récemment été dans la direction opposée, c’est-à-dire que de nombreuses nationalisations d’entreprises privées y ont eu lieu.
Libre-échange
L’abaissement des barrières protectionnistes a fait partie intégrante de toutes les réformes structurelles qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté, que ce soit au Chili, en Inde, en Chine, au Rwanda, en Pologne, au Pérou et à Singapour. En revanche, des pays tels que le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela demeure obstinément protectionnistes. D’ailleurs, l’Argentine, qui est en déclin économique, a récemment augmenté ses barrières protectionnistes.
Réduction des contrôles de capitaux
Si on veut une banque centrale saine, une augmentation du commerce international et un afflux d’investissements étrangers, il faut assurément une libéralisation des flux de capitaux. Par conséquent, la devise doit devenir flottante. D’ailleurs, on constate que les contrôles de capitaux sont très problématiques en Chine, au Brésil, en Argentine et au Venezuela, pour ne nommer que ceux-là, dans un contexte d’appréciation du dollar américain. Plusieurs pays ont bénéficiés de réformes visant à assouplir les contrôles de flux de capitaux, incluant la Suède, l’Inde, le Rwanda et Singapour.
La suite......
L’un des fondements du système capitalisme est l’existence d’un système de protection des droits de propriété efficace. Selon l’économiste Hernando De Soto, il est inutile d’amener les pays du Tiers-Monde à adopter les façons de faire des pays développés (devise stable et flottante, libre-échange, privatisations, etc) si à la base il n’y existe aucun système de droits de propriétés efficace et accessible.
Dans les pays sous-développés, les gens dispose d’une quantité non-négligeable de capital. Cependant, ce capital est détenu sous forme non-productive : des maisons construites sur des terrains dont la propriété est mal définie ainsi que des entreprises non-incorporées et informelles, voire illégales. Ces actifs sont du « capital mort ».
Comme les droits de propriétés de ces actifs ne sont pas adéquatement documentés, ils ne peuvent être transformés en capital productif, par exemple faisant l’objet d’un prêt hypothécaire qui pourrait servir à investir dans une entreprise. En fait, le crédit hypothécaire est la plus grande source de capital pour démarrer une entreprise aux États-Unis.
Le capital est un concept intangible, et comme plusieurs autres concepts intangibles – comme la musique ou le temps – l’humain a dû inventer des systèmes pour les représenter, les mesurer et les utiliser productivement (la notation musicale, l’horloge, le calendrier…). C’est la même chose pour le capital : le système légal gérant droits de propriété est le système qui donne vie au capital et lui permet de libérer son potentiel productif.
Un système légal déficient favorise les inégalités sociales, puisque les seuls qui puissent avoir accès à la propriété et, par conséquent, au capital créateur de richesse, sont ceux qui ont les moyens de payer les avocats, les lobbys et les pots-de-vin nécessaires à l’obtention des permis et des autorisations. Les pauvres se retrouvent dans l’impossibilité de lever des capitaux pour investir et produire davantage. L’accès à la richesse leur est bloqué par le « ruban rouge ».
De Soto pense que les économistes et politiciens occidentaux ont oublié ce qui a causé le succès du capitalisme, tant en Angleterre qu’aux États-Unis : un système efficient de droits de propriété.
Le système judiciaire est d’ailleurs un talon d’Achille important pour des pays comme le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela. Les réformes de Singapour ont fait de son système légal l’un des plus efficaces de la planète, ce qui a contribué à l’essor économique de ce pays. La facilité à démarrer une entreprise est un facteur important pour la création de richesse. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Rwanda et Singapour ont mené des réformes visant à faciliter le processus administratif de démarrage d’une entreprise, qui a contribué à leur succès économique.
D’autre part, la propriété publique des terres ou l’ingérence du gouvernement dans les droits de propriété des terres semblent être un problème dans les pays en développement comme le Bangladesh, l’Inde, le Venezuela et la Chine. Les réformes du Chili, du Rwanda et de la Pologne ont amélioré cet aspect.
Des institutions inclusives
Pour plusieurs économistes, la géographie est un facteur déterminant du niveau de richesse d’un pays (Jeff Sachs, Jarred Diamond). L’hypothèse géographique n’arrive pourtant pas à expliquer les différences entre Nogales, Mexique et Nogales, Arizona, entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, entre l’Allemagne de L’Est et l’Allemagne de l’Ouest en 1989. En Corée du Nord, les gens ont 10 ans de moins d’espérance de vie que leurs voisins du Sud. Cette hypothèse n’arrive pas non plus à expliquer pourquoi un pays comme le Japon a stagné pendant si longtemps, pour ensuite soudainement entamer une période de forte croissance suite à la Restauration Meiji. Alors, pourquoi est-ce que certaines nations réussissent à se développer tandis que d’autres faillissent?
Pour Daron Acemoglu et James Robinson, ce sont les institutions qui déterminent le succès ou l’échec économique d’une nation. Les auteurs identifient deux types d’institutions. Les institutions extractrices sont conçues de manière à ce qu’une élite exerce un contrôle peu contraint du pouvoir politique, ce qui lui permet d’extraire des rentes économiques du reste de la population. Les institutions inclusives sont celles où le pouvoir politique est réparti de manière plus diffuse et plus démocratique, ce qui fait en sorte que l’organisation économique de la société permet à tous et chacun de récolter une part de l’activité économique, tandis que tout le monde est égal devant a loi et que les droits de propriété sont respectés.
Les tentatives par les organisations internationales telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International à « fabriquer » de la croissance pour sortir les pays pauvres de la pauvreté n’ont pas fonctionné car ils ont pris pour acquis que l’adoption de quelques politiques publiques dites libérales et un influx de capital allait magiquement résulter en la création de richesse, alors que ces institutions ont bien peu fait pour rendre les institutions de ces pays plus inclusives. En fait, sous des institutions extractrices, l’aide internationale est dilapidée en gaspillage et corruption et ne permet qu’au régime en place de subsister un peu plus longtemps.
L’aide internationale aux pays du Tiers-monde a totalisé plus de $600 milliards en 50 ans. De telles dépenses auraient dû conduire à des améliorations dans le développement, mais ont en réalité seulement servi à enraciner le système corrompu dont les politiques entravent le développement. Ensuite, les pays donateurs ne donnent pas par pur altruisme, ils avancent leurs intérêts stratégiques et économiques. L’aide fournie implique souvent que le pays récipiendaire achète en contrepartie au donateur, à un prix généralement plus élevé que le marché.
A&R démontrent que des institutions inclusives sont nécessaires à la mise en place d’un système de capitalisme de marché créateur de richesse pour tous.
Ces institutions sont la démocratie, une constitution comportant une branche judiciaire indépendante et un parlement bicaméral, l’égalité de tous devant la loi, la protection des droits de propriété privés et la protection des libertés individuelles.
Une banque centrale saine
S’il y a une chose que l’on retrouve dans presque tous les pays pauvres, c’est l’existence d’une banque centrale inflationniste, c’est-à-dire qui crée de la monnaie à profusion pour permettre au gouvernement de dépenser davantage, ce qui fait gonfler les prix et appauvrit davantage la population. D’ailleurs, comme dans ces pays la gouvernance est faible et la corruption élevée, cet argent n’est généralement pas déployé dans du capital productif, mais est plutôt dilapidé.
Les pays qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté suite à des réformes ont souvent fait en sorte que la banque centrale devienne indépendante et ont limité sa capacité à crée de la monnaie. Ce fut le cas au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Pologne et au Pérou notamment.
Des impôts raisonnables
La plupart des pays qui ont fait diminué leur niveau de pauvreté ont réduit le fardeau fiscal soit des particuliers, soit des entreprises, et parfois les deux. Cela stimule l’épargne, l’investissement et l’accumulation du capital productif, ce qui crée de la richesse (effet Laffer). Les impôts élevés et complexes demeurent un problème significatif au Brésil par exemple.
Des dépenses gouvernementales limitées
Si la banque centrale ne peut plus monétiser le déficit et que les impôts sont réduits, il devient incontournable que le gouvernement réduise ses dépenses. Les deux postes de dépenses gouvernementales auxquels se sont attaqués les réformes du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Suède, de l’Inde et de la Pologne sont la fonction publique bureaucratique et les subventions aux entreprises. Malheureusement, les dépenses bureaucratiques et les subventions demeurent très élevées au Brésil, en Argentine et au Venezuela.
Privatisation des entreprises d’État
Les entreprises gouvernementales sont prépondérantes dans les pays pauvres comme le Bangladesh, l’Inde, le Brésil, la Chine et le Venezuela. Pratiquement tous les pays qui ont adopté des réformes bénéfiques ont massivement privatisé leurs entreprises d’État, notamment au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Suède, au Rwanda, en Pologne et au Pérou. Cela a comme impact d’améliorer l’efficience économique de ces entreprises et leur capacité à créer de la richesse, tout en dynamisant le secteur privé et l’investissement. Cela permet aussi d’attirer les capitaux étrangers dans le pays pour financer son développement. Cependant, les privatisations doivent se faire graduellement et être accompagnées d’autres réformes structurelles de manière à ce qu’il ne s’agisse pas d’une vente de feu à rabais. À noter qu’un pays dont la situation économique se détériore, l’Argentine, a récemment été dans la direction opposée, c’est-à-dire que de nombreuses nationalisations d’entreprises privées y ont eu lieu.
Libre-échange
L’abaissement des barrières protectionnistes a fait partie intégrante de toutes les réformes structurelles qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté, que ce soit au Chili, en Inde, en Chine, au Rwanda, en Pologne, au Pérou et à Singapour. En revanche, des pays tels que le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela demeure obstinément protectionnistes. D’ailleurs, l’Argentine, qui est en déclin économique, a récemment augmenté ses barrières protectionnistes.
Réduction des contrôles de capitaux
Si on veut une banque centrale saine, une augmentation du commerce international et un afflux d’investissements étrangers, il faut assurément une libéralisation des flux de capitaux. Par conséquent, la devise doit devenir flottante. D’ailleurs, on constate que les contrôles de capitaux sont très problématiques en Chine, au Brésil, en Argentine et au Venezuela, pour ne nommer que ceux-là, dans un contexte d’appréciation du dollar américain. Plusieurs pays ont bénéficiés de réformes visant à assouplir les contrôles de flux de capitaux, incluant la Suède, l’Inde, le Rwanda et Singapour.
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