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Ait Menguellet - Amjahed

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  • Ait Menguellet - Amjahed

    zriɣ yellis b-adrar
    l3aql-iw ihar ufiɣt-in tegguni azru
    am tid ig 3amren tuddar
    ur tetunebdar tettef mmis seg ufus tettru
    argaz-is yemmut yuzzar
    aɣ rssas yezwar nnekwas yedmitt waddu

    ''Ceux qui n'ont pas connu la colonisation française peuvent peut-etre dire que celle-ci n'etait pas si cruelle'' LAM.

    Dernière modification par elfamilia, 20 février 2016, 23h00.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

  • #2
    Traduction???
    Dernière modification par thahninet, 20 février 2016, 23h23.

    Commentaire


    • #3
      Aujourd'hui lors d'une discussion quasi-fortuite, quelqu'un cite ce passage, puis, comme je n'étais pas certain du passage suivant, je suis allé réecouter cette chanson, que j'ai pourtant mille fois écoutée.

      Ce que je decouvre ressemble a quelque chose que je n'ai jamais entendu avant : ''argaz-is yemmut yuzzar...aɣ rssas yezwar nnekwas yedmitt waddu''.

      Je ne suis pas en mesure de traduire, mais Lounis parle des hommes qui ont sacrifié - certains diront ont trahi - femmes et enfants pour aller faire face a l'impossible...

      Après cela je me suis rappelé de ce que Ait Menguellet avait dit une fois : ''celui qui n'a pas connu ''la France'' pourrait croire que celle-ci n'a pas fait de mal''.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

      Commentaire


      • #4
        Bonjour à tous, sahit el familia pour cette chanson que je n'ai pas écoutée depuis des années mnt.



        Voici la traduction de T. Yacine :



        AmJahed (Le combattant)
        Je voyais la fille des monts
        Mon âme en a été bouleversée
        Qui guettait sous une roche



        Telle toutes celles qui emplissent les villages
        Et dont on ne parle pas
        Elle donnait la main à son fils et pleurait

        Le corps de son mari est parti en morceaux
        Ravi par le plomb
        Son nom au vent s’est envolé
        Nous t’avons mis le croissant pour que tu t’y étendes
        L’étoile pour que tu t’y couches
        Nous t’avons applaudi quand tu es mort
        J’entendais le ciel rugir
        La neige versait ses flocons
        La vieille debout entre les battants
        Cherchait où son fils était resté
        Il a inventé pour toi le combat
        Il te réservera une place au paradis
        J’entendais siffler les balles
        Dont la fumée couvrait les crêtes
        La vieille de la fenêtre
        Attendait qu’on lui ramène son fils
        Tranquillise ton cœur agité
        Il est le chef des combattants
        J’entendais l’avion vrombir
        Les monts brisés se retournaient
        La vieille cherchait des yeux l’endroit
        Où son fils était tombé
        On lui a dit: N’aies crainte
        Il te ramènera la liberté
        J’entendais s’agiter la forêt
        Et la vallée en rendre l’écho
        La vieille restait à chercher l’endroit
        Où son fils était mort
        Il est enterré parmi ses frères
        Le jour où il a rejoint la montagne tu devais l’oublier
        Le foyer dans la maison s’est éteint
        Puis le feu s’est fait tout cendre
        La vieille veillait dans l’obscurité
        Attendant de voir paraître son fils
        Étendard donne-lui patience
        Quand on le lui ramènera comme un fagot.

        Traduction: Tassadit Yacine
        Allah yerham koul echouhada.

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