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Trump triomphe, Hillary sauve les meubles

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  • Trump triomphe, Hillary sauve les meubles

    En Caroline du Sud pour les Républicains et dans le Nevada pour les Démocrates, les favoris des deux partis ont consolidé leur position. A droite, l'abandon de Jeb Bush fait de Marco Rubio le candidat officiel du parti.

    "J’aime bien Jeb, j’ai beaucoup de respect pour les Bush. Mais il ne peut pas gagner". Ces derniers jours, en Caroline du Sud, la petite phrase revenait comme un refrain : Jeb! était peut-être un chic type, mais il n’avait aucune chance de gagner. Donc ce n’était pas la peine de voter pour lui. On pourra longtemps disséquer ce qui a torpillé la campagne du super-favori de l’establishment républicain, sa nullité spectaculaire comme candidat, ou le fait qu’un héritier comme lui n’était tout simplement pas à la bonne place cette année. Le fait est là : avec un misérable 7,8% dans l’Etat qui a fait la fortune politique de la famille Bush, la messe était dite. Jeb a jeté l’éponge, John Kasich joue la montre en attendant l’Ohio (le 15 mars) sans que personne n’y croît, Ben Carson est le seul à se prendre encore au sérieux. En somme, il n’y a plus que trois acteurs sur le ring, côté républicain : Trump, Cruz, Rubio.

    Trump l'homme à battre

    Le premier, depuis hier soir, est vraiment l'homme à battre. Il a perdu quelques plumes auprès des jeunes et des femmes mais a mis plus de 10 points dans la vue à son suivant immédiat, Marco Rubio. Il est peut-être encore possible de stopper Trump, mais c'est maintenant une course contre la montre. Ted Cruz, avec plus de 22% des voix, se place plutôt bien en attendant Super Tuesday, le 1er mars, où les Etats sudistes (et notamment son Texas) seront bien représentés. On sous-estime généralement ses chances, on a fait la même erreur avec Trump -- Cruz a ses chances. Mais la vraie surprise de la soirée est la deuxième place de Marco Rubio, qui endosse officiellement le manteau d’"alternative sérieuse aux zozos Trump-Cruz".

    Il va maintenant recevoir le soutien massif de l’appareil républicain et de ses sponsors. Rubio, a dit la gouverneure de Caroline du Sud en le soutenant, est "une pub de Benetton", la transition mâtinée d’héritage hispanique du parti républicain de papa vers le "parti de l’opportunité". Cela reste à voir, dans le détail, mais il est certain que le jeune Rubio (44 ans) incarne désormais la frange anti-Trump du parti républicain.


    Hillary reste sur ses gardes

    A gauche, pas de coup de théâtre. Hillary Clinton remporte l’Etat du Nevada mais avec une marge faible (moins de 53%, contre plus de 47%), loin des 20 points d’avance que les sondages lui promettaient il y a un peu plus d’un mois. Et la victoire de Bernie Sanders auprès de certaines populations, comme les jeunes, les indépendants et surtout les latinos, interdit tout triomphalisme. Hillary reste super-favorite, mais une favorite vigilante. Elle est bien placée pour remporter très largement la primaire de Caroline du Sud (le 27 février pour les démocrates), mais la messe n’est pas dite. Elle peut tout de même se réconforter en se disant qu'en face, le parti républicain est en train d'imploser.


    l'OBS

  • #2
    le parti republicain a tout fait pour se debarasser de donald trump mais malgre cela ,il mene la danse ,il est imbattable je pense que le parti republicain sera obliger de composer avec donald trump si il ne veut pas perdre les elections presidentielles sinon hillary clinton va gagner haut la main l elections presidentielle.

    Commentaire

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