Au milieu d’une forêt verdoyante, nourrie de rayons de soleil éclatant, bercée par le vent et peuplée d’arbres généreux aux cimes dansantes au rythme de la brise douce et calme, les oiseaux chantent, les petits singes sautent d’arbre en arbre, se rassasient des fruits tout prêts à être cueillis...
Les arbres, longs et fins, ont du faire preuve d’ingéniosité pour que leur feuillage puisse jouir de la tonifiante caresse du soleil, la forêt se trouvait sur le dos d’une montagne, et l’ombre fraiche régnait sur tout son sol
Un lieu calme et paisible, spirituel où tout semblait être en communion, certes, à tout moment des insectes se faisaient dévorer, des petits êtres mourraient ici et là, tandis que d’autres commençaient à exister, mais rien de particulièrement méchant parce que rien n’était personnel, tout était fait par absence de choix, aucune créature n’avait d’animosité envers une autre, le besoin de se nourrir pour continuer d’exister, le besoin de se protéger pour ne pas disparaitre, tells étaient les motivations, qui imposaient des choix que nous, les humains … en théorie lucides et … Humains, nous paraissent terribles ou nobles, deux notion qui n’ont pas de sens là bas…
La forêt, se trouve entre tizi ouzou et vgayeth, c’est comme ca que je l’imaginais autrefois, avant l’arrivée de la civilisation… devant moi, une voiture immatriculée 2015 venait de s’engager sur la route, bordée de part et d’autres par une ligne de déchets en tout genre, une ligne qui semblait infinie au fur et à mesure que j’avançais, bouteilles en plastique, sacs en plastiques, gobelets, paquets de cigarettes, cannettes, pots de yaourt, emballage de fromage … d’étranges fruits poussaient à la place des plantes, des fleurs et des buissons, quelques sacs en plastiques se sont même accrochés aux hautes branches des arbres… et là, l’automobiliste devant moi apporte sa contribution en balançant de la fenêtre de son carrosse aux chevaux intégrés un sac de détritus… un singe se tenait sur le coté, j’aurai juré l’entendre injurier l’automobiliste et lui faire un bras d’honneur.
C’est nous les sauvages, c’est nous qui, concentrés que sur nos nombrils, ne prenons jamais conscience des conséquences de nos actes, pour l’automobiliste de tout à l’heure, l’acte était banal, après tout, tout le monde le fait, c’est ce qu’il doit se dire, mais lui, fait parti de ce « tout » le monde, de ces « autres » qui sont tout le temps responsables de tout.
Une fois, à bejaïa, on me parlait du comportement exécrable de singes vivant à proximité d’une zone résidentielle, parmi les plaignants, une dame respectable car respectueuse les accusaient de mettre à sac sa vigne dont elle n’a pu sauver que quelques grappes. Plus tard, dans la même discussion, elle a expliqué le calvaire de faire construire sa maison, et des pattes que son défunt époux a du graisser pour obtenir le permis de bâtir une maison dans un si bel endroit, surplombant la ville … au beau milieu de la nature.
Ah, cette nature, si belle et si apprivoisable... on dit que la civilisation est apparu le jour où l’homme décida de modifier son environnement selon ses besoins, selon son image… et, mon dieu qu’il est laid.
Les arbres, longs et fins, ont du faire preuve d’ingéniosité pour que leur feuillage puisse jouir de la tonifiante caresse du soleil, la forêt se trouvait sur le dos d’une montagne, et l’ombre fraiche régnait sur tout son sol
Un lieu calme et paisible, spirituel où tout semblait être en communion, certes, à tout moment des insectes se faisaient dévorer, des petits êtres mourraient ici et là, tandis que d’autres commençaient à exister, mais rien de particulièrement méchant parce que rien n’était personnel, tout était fait par absence de choix, aucune créature n’avait d’animosité envers une autre, le besoin de se nourrir pour continuer d’exister, le besoin de se protéger pour ne pas disparaitre, tells étaient les motivations, qui imposaient des choix que nous, les humains … en théorie lucides et … Humains, nous paraissent terribles ou nobles, deux notion qui n’ont pas de sens là bas…
La forêt, se trouve entre tizi ouzou et vgayeth, c’est comme ca que je l’imaginais autrefois, avant l’arrivée de la civilisation… devant moi, une voiture immatriculée 2015 venait de s’engager sur la route, bordée de part et d’autres par une ligne de déchets en tout genre, une ligne qui semblait infinie au fur et à mesure que j’avançais, bouteilles en plastique, sacs en plastiques, gobelets, paquets de cigarettes, cannettes, pots de yaourt, emballage de fromage … d’étranges fruits poussaient à la place des plantes, des fleurs et des buissons, quelques sacs en plastiques se sont même accrochés aux hautes branches des arbres… et là, l’automobiliste devant moi apporte sa contribution en balançant de la fenêtre de son carrosse aux chevaux intégrés un sac de détritus… un singe se tenait sur le coté, j’aurai juré l’entendre injurier l’automobiliste et lui faire un bras d’honneur.
C’est nous les sauvages, c’est nous qui, concentrés que sur nos nombrils, ne prenons jamais conscience des conséquences de nos actes, pour l’automobiliste de tout à l’heure, l’acte était banal, après tout, tout le monde le fait, c’est ce qu’il doit se dire, mais lui, fait parti de ce « tout » le monde, de ces « autres » qui sont tout le temps responsables de tout.
Une fois, à bejaïa, on me parlait du comportement exécrable de singes vivant à proximité d’une zone résidentielle, parmi les plaignants, une dame respectable car respectueuse les accusaient de mettre à sac sa vigne dont elle n’a pu sauver que quelques grappes. Plus tard, dans la même discussion, elle a expliqué le calvaire de faire construire sa maison, et des pattes que son défunt époux a du graisser pour obtenir le permis de bâtir une maison dans un si bel endroit, surplombant la ville … au beau milieu de la nature.
Ah, cette nature, si belle et si apprivoisable... on dit que la civilisation est apparu le jour où l’homme décida de modifier son environnement selon ses besoins, selon son image… et, mon dieu qu’il est laid.
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