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La culture du travail en Algérie: la chute des prix du pétrole est-elle un début de solution?

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  • La culture du travail en Algérie: la chute des prix du pétrole est-elle un début de solution?

    Beaucoup d'algériens pensent, espèrent que la chute des prix du pétrole forcera les algériens à travailler et comprendre qu'on ne peut avoir rien sans rien.

    Perso, je pense que ce ne sera pas aussi facile que ça. Le problème est vraiment grave. Regardez ce qui est arrivé à la Grèce, la plupart des pays de l'Europe du Sud partagent notre culture par rapport au travail, ce n'est pas une coïncidence qu'ils frôlent le même sort que la Grèce. Mais ils ont l'UE à leurs cotés.

    Qu'avons-nous?

  • #2
    Beaucoup d'algériens pensent, espèrent que la chute des prix du pétrole forcera les algériens à travailler et comprendre qu'on ne peut avoir rien sans rien.
    Le problème c'est que la culture du tfenyine et de l'argent gagné sans effort ne s'efface pas du jour au lendemain, il faudra peut être sacrifier une génération ou deux pour y arriver...

    On peut craindre par contre la montée de la délinquance et des arnaques....

    Rebbi yester...
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      Que veux tu dire par 'sacrifier'? Pour la délinquance et les arnaques, ça fait longtemps qu'elles ont commencé à augmenter à un taux alarmant.

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      • #4
        Le gain par le travail est une valeur morale.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          En cas de crise et de déficit, c'est les Salariés de l'Etat qui ne pourront pas etre payés

          L'Algerie depend à 45 pour 100 des hydrocarbures, et dont les salariés de l'état devront faire autre chose
          Apprendre un travail à la main

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          • #6
            Vanilla : Beaucoup d'algériens veulent travailler ou veulent batir quelque chose. Je connais par exemple des gens qui se sont lancés dans l'agriculture et ils sont optimistes. Ils voient une différence par rapport a il y a quelques années.
            ...

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            • #7
              En ce qui concerne l'Agriculture, si tu va aux marchés ou magasins Algeriens, 70 pour 100 de ce que nous mangeons est Algeriens les légumes et les fruits surtout, presque tout est Algeriens donc çava hamdoullah

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              • #8
                Oui c'est vrai, c'est le secteur public qui pose problème, c'est là ou il y a le plus d'employés qui sont payés à ne rien foutre

                Mais n'oublions pas que c'est les salariés de l'Etat qui presque exclusivement contribuent aux revenus de l'Etat via les taxes.

                Pour le reste, je ne suis pas d'accord avec vous, l'Algérien (secteur public ou privé) n'aime pas travailler. Il aime gagner de l'argent et la culture du gain facile s'est enracinée dans notre société.

                Je pense que le manque d'ambition y est pour quelque chose. Quand je vois ce que par exemple certains ministres et hauts responsables de l'Etat ont choisi de faire avec l'argent qu'ils se sont procuré, quand je vois les choix que les footballers, les artistes, les scientifiques, les businessmen algériens font, je me dis qu'il y a quelque chose dans le psyché algérien qui freine l'ambition, je veux dire LA GRANDE ambition, ou que la personne soit.

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                • #9
                  Bonjour,

                  Sujet intéressant.

                  Ce que j'ai remarqué, chaque fois que l'algérien commence à devenir responsable de son avenir (les années 90), le prix du pétrole vient gâcher tout (années 2000) car à la jeune génération on lui apprend la vie facile sans avoir à travailler (constat partagé de tous).

                  1. Le pouvoir en place depuis des décennies ne veut pas d'une société / peuple responsable et indépendant de peur qu'il devienne capable de construire son avenir et choisir les dirigeants qui vont préserver ses intérêts basés sur le travail et l'intérêt collectif.

                  2. La culture du travail s'inculque à l'école, dans l'environnement familial, en société. Nous n'avons jamais pu y arriver et ce n'est pas la faute à l'algérien en tant que individu (l'algérien à l'étranger, il est comme son environnement le lui exige, il s'adapte et devient performant)

                  3. La confiance du peuple en ses dirigeants est inexistante, les gens trouvent injuste de travailler pendant que d'autres se servent sans avoir à rendre compte, l'algérie est leur propriété privée. Pas faux j'y souscris mais je travaille dur ... ailleurs pas en Algérie où j'avais travaillé dur sans compter sur personne.

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                  • #10
                    WorldCitizen

                    Ce que j'ai remarqué, chaque fois que l'algérien commence à devenir responsable de son avenir (les années 90), le prix du pétrole vient gâcher tout (années 2000) car à la jeune génération on lui apprend la vie facile sans avoir à travailler (constat partagé de tous).
                    Oui, la poisse! Chaque jour dans la presse nationale, des articles sur des jeunes qui veulent du travail. Ils veulent tous un poste d'emploi dans le secteur public pour être payé à ne rien faire. Même l'ANSEJ ne les intéresse plus.

                    1. Le pouvoir en place depuis des décennies ne veut pas d'une société / peuple responsable et indépendant de peur qu'il devienne capable de construire son avenir et choisir les dirigeants qui vont préserver ses intérêts basés sur le travail et l'intérêt collectif.
                    Je ne partage pas ton avis. Je ne pense pas que le pouvoir soit aussi visionnaire dans le sens positif ou négatif. Il ne fait que réagir et la plupart du temps, il ne fait que se préoccuper de ses propres intérêts personnels immédiats. C'est le champion du gain facile!

                    3. La confiance du peuple en ses dirigeants est inexistante, les gens trouvent injuste de travailler pendant que d'autres se servent sans avoir à rendre compte, l'algérie est leur propriété privée. Pas faux j'y souscris mais je travaille dur ... ailleurs pas en Algérie où j'avais travaillé dur sans compter sur personne.
                    Le problème c'est que tout le monde voit en l'Algérie sa propriété privée. Mettez n'importe quel algérien, éduqué ou non, même un algérien qui a soit disant été formaté à l'étranger, dans un poste de responsabilité, il agira exactement de la même sorte que les énergumènes que nous passons notre temps à maudire. Difficile de ne pas croire qu'il y a là un syndrome particulier aux algériens en tant qu'individus, ou bien aux sous développés en général.

                    Et puis même au temps de Boumediene, la révolution agraire a échoué justement parce que l'algérien n'aime pas travailler. Et puis remontons un peu plus loin dans l'histoire, les algériens étaient champions en quoi? La révolte et la piraterie.

                    Hmm, pas très prometteur comme parcours évolutionnaire.

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                    • #11
                      Le problème c'est que tout le monde voit en l'Algérie sa propriété privée. Mettez n'importe quel algérien, éduqué ou non, même un algérien qui a soit disant été formaté à l'étranger, dans un poste de responsabilité, il agira exactement de la même sorte que les énergumènes que nous passons notre temps à maudire
                      Tous des pourris du plus simple de nos citoyens au plus haut de nos dirigeants? j'ose espérer que non

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                      • #12
                        WorldCitizen

                        J'aimerais bien avoir ton optimisme! Je ne dis pas que nous sommes tous pourris, loin de là. Je me demande simplement ce qui pourrait nous éviter le chaos, à part le travail dur, et beaucoup d'optimisme comme le tien lol je ne vois aucune issue. Malheureusement, force est de constater que le travail n'est pas une valeur dans notre société et il n'est pas prêt à le devenir même quand les réserves d'hydrocarbures seront épuisées.

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                        • #13
                          salam

                          Beaucoup d'algériens pensent, espèrent que la chute des prix du pétrole forcera les algériens à travailler et comprendre qu'on ne peut avoir rien sans rien
                          je fais partie de ces algériens
                          انحبكم

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