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La dette extérieure de l'Algérie ramenée à 4,7 milliards

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  • La dette extérieure de l'Algérie ramenée à 4,7 milliards

    L’un des faits saillants qui auront marqué l’année qui s’achève sur le plan économique, c’est le processus de désendettement. Un processus entamé durant le mois de mai sur la base d’une décision présidentielle prise à la faveur de l’aisance financière dont a bénéficié le pays ces dernières années. Cette politique de désendettement adoptée par l’Algérie à travers les remboursements intervient après la renonciation à l’emprunt en 2005. Et ce, pour favoriser la consolidation des grands équilibres de l’économie et la sortie de la dépendance financière étrangère.

    L’autre objectif recherché à travers cette politique consiste à réaliser des avantages financiers à travers les gains provenant du non-paiement des intérêts, des commissions du service de la dette et des autres charges financières. Lesquelles ont été évaluées à plus de 2 milliards de dollars. Donc, en une année, l’Algérie a gagné 2 milliards de dollars, alors qu’en 20 ans, entre 1985 et 2005, le pays a perdu 34 milliards de dollars en intérêts en réglant une dette de près de 84 milliards de dollars. Ce processus de désendettement remonte, comme nous l’avons déjà signalé, à mai 2006 à travers la conclusion d’un accord multilatéral pour le remboursement anticipé de la dette algérienne avec le Club de Paris. Cet accord a été suivi d’un autre avec le Club de Londres en septembre 2006.

    Ainsi, l’Algérie a réglé avant terme la totalité de sa dette rééchelonnée alors qu’elle devait l’être, conformément aux deux accords de rééchelonnement signés en 1994 et en 1995, entre le 30 novembre 2006 et le 30 novembre 2011. En chiffres, l’Algérie a remboursé par anticipation aux pays membres du Club de Londres en septembre dernier un montant de l’ordre de 800 millions de dollars. Elle a par ailleurs remboursé aux seize pays membres du Club de Paris la totalité de sa dette rééchelonnée, près de 8 milliards de dollars. Une dette répartie comme suit : 1,7 milliard de dollars pour l’Italie, 1,6 milliard de dollars pour la France, 1,2 milliard de dollars pour les Etats-Unis, 759,75 millions de dollars pour l’Allemagne, 690 millions de dollars pour l’Espagne, 445 millions pour le Japon et 369 millions pour l’Autriche. La part du Canada et de la Belgique est de 255 millions de dollars chacun. La Grande-Bretagne, la Suède, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas, le Portugal, la Norvège et la Finlande ont eu respectivement 202, 92, 66, 54, 3,45, 20, 15,6 et, enfin, 11,8 millions de dollars.

    A l’ensemble de ces accords vient s’ajouter celui relatif l’annulation de la dette algérienne avec la Russie, estimée à 4,737 milliards de dollars. Il y a lieu de rappeler que toutes ces opérations ont été précédées en 2004 du règlement à l’avance de tous les crédits contractés auprès des institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque africaine de développement...) évalués à 3,107 milliards de dollars. Ainsi, l’Algérie a réglé par anticipation en l’espace de deux ans, c’est-à-dire entre 2004 et 2006, une dette externe pour un montant de plus de 16 milliards de dollars. Pour cette année, le stock de la dette extérieure de l’Algérie est tombé de 15,5 milliards de dollars à 4,7 milliards de dollars, dont 700 millions de dollars seulement représentent la dette externe de l’Etat, selon les chiffres communiqués par l’argentier du pays lors d’une de ses sorties médiatiques. Les 4 milliards de dollars restants représentent la dette commerciale détenue sur des entreprises publiques et privées algériennes débitrices.

    Le montant global de la dette externe de l’Algérie en cette fin d’année, c’est-à-dire 4,7 milliards de dollars, représente environ 4% du PIB et 12% des recettes d’exportations attendues pour 2006 (plus de 50 milliards de dollars). En ce qui concerne la dette publique totale (interne et externe), elle ne représentera, selon les prévisions, que 15% en cette fin d’année. Elle représentait, pour rappel, 99% du PIB en 1995, 57% en 2001, 40% en 2003. En plus de cette démarche de désendettement adoptée par l’Algérie, des négociations pour le remboursement anticipé de la dette restante sont prévues. Le règlement de ce dossier pourrait avoir lieu au cours de l’année prochaine.

    source : la Tribune

  • #2
    Donc, en une année, l’Algérie a gagné 2 milliards de dollars, alors qu’en 20 ans, entre 1985 et 2005, le pays a perdu 34 milliards de dollars en intérêts en réglant une dette de près de 84 milliards de dollars.

    Quel gâchis!!

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    • #3
      à nous de retenir les leçons !
      Mr NOUBAT

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