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Maroc: grave détérioration de l'économie prévue en 2016

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  • Maroc: grave détérioration de l'économie prévue en 2016

    Maroc: grave détérioration de l'économie prévue en 2016

    RABAT - Les perspectives de l'économie marocaine pour 2016 tablent sur "une année agricole perdue, un secteur industriel en mal de développement, des fermetures d’entreprises en série et des conflits sociaux en gestation", indique la revue marocaine "TelQuel" dans une analyse.

    "Je lance un message d’alerte. Et j’espère que le gouvernement est conscient de la gravité de la situation actuelle de l’économie marocaine et qu’il n’attend pas mes annonces", a prévenu récemment le Haut-commissaire marocain au plan (HCP), Ahmed Lahlimi, cité par cette revue hebdomadaire.

    "Une mauvaise pluviométrie suffirait donc pour que le château de cartes s’écroule? De quoi détromper ceux qui pensaient que lors des dernières années, le Maroc avait mis en place suffisamment de réformes et de plans pour que son modèle de développement n’ait rien à envier aux économies émergentes. Si l’on en croit les économistes et les experts, 2016 serait l’année la plus difficile depuis 1998", avise cette revue.

    En raison de la sécheresse, les professionnels marocains de la filière des céréales "envisagent déjà le pire" avec une production céréalière "compromise, annonce Najib Akesbi, économiste et spécialiste des questions agricoles.

    Ce qui est d’autant plus grave que la filière céréalière pèse pour 70% dans le secteur agricole, note le même média qui fait aussi part des conséquences sociales, notamment la perte d’emplois dans le secteur: "Si le pays a perdu en 2015 près de 32.000 emplois agricoles alors que la campagne était exceptionnellement bonne, je me demande ce qu’il en sera en 2016", prévient Larbi Jaïdi, économiste et membre du conseil national du parti Union socialiste des forces populaires (USFP).

    C'est que le secteur agricole, qui pèse lourd dans l’économie marocaine, n’est pas le seul à tirer la croissance vers le bas: "Le PIB non agricole a connu lui aussi un ralentissement au cours des dernières années. Cela veut dire, concrètement, que les autres secteurs n’ont pas l’élan suffisant pour compenser le repli de la valeur ajoutée agricole quand il y a une baisse de la pluviométrie", estime M. Jaïdi.

    "L’industrie est la première à être pointée du doigt", indique cette revue marocaine qui explique que même si les métiers mondiaux (aéronautique, offshoring, automobile..) arrivent tant bien que mal à tirer la valeur ajoutée industrielle vers le haut, "le secteur affiche une véritable crise liée aux activités traditionnelles telles que le textile, l’agroalimentaire, la chimie et la parachimie".

    En ce qui concerne le gain d’investissements trop faible, Jean-Pierre Chauffour, économiste principal à la Banque Mondiale, évoque un problème encore plus grave pour l’économie marocaine: "Même si l’investissement augmente d’une année sur l’autre, le gain de productivité ne suit pas, alors que c’est la composante la plus importante. Les économies émergentes, qui sont aujourd’hui en rattrapage économique, font mieux que le Maroc".

    ==Fermeture d'entreprises et licenciements==

    Plus globalement, souligne Tel Quel, l'offre exportatrice du Maroc "n’améliore en rien son positionnement sur l’échiquier industriel mondial. Les ventes de Renault Maroc ou celles de l’OCP (phosphates) ne seraient pas, pour l’instant, en mesure d’améliorer la part du Maroc dans l’économie mondiale, estimée à 0,12% seulement".

    L’économie marocaine, poursuit la même source, "dépend trop, depuis quelques années, de la demande intérieure. Une équation peu pertinente vu que le Maroc ambitionne de se placer parmi les économies leaders de la région".

    Selon cette revue hebdomadaire, "le climat économique morose au Maroc que le patronat doit affronter au cours de cette année se traduira inéluctablement par une baisse des recrutements. Pire encore, la baisse de l’activité économique attendue en 2016 devrait avoir pour conséquence des licenciements, soit à travers une réduction de la main-d’oeuvre, soit à cause de la fermeture d’un certain nombre d’entreprises".

    Le cabinet Euler Hermes Acmar abonde dans ce sens, en prévoyant une augmentation des défaillances d’entreprises de l’ordre de 10% par rapport à 2015.

    "On s’attend déjà à une augmentation plus soutenue des arriérés de paiement, qui ont caracolé à plus de 200 milliards de dirhams en 2015 (1 Euro=10,87 DH).

    Ce qui aggrave davantage la problématique du financement auprès des banques qui, face à une telle donne, ferment les robinet", prévoit-elle.

    "Quand l’économie ne va pas, le social s’en ressent forcément. Il faut s’attendre à une recrudescence des conflits sociaux dans le monde du travail", alerte M. Jaïdi.

    Pour le HCP, "si 2016 s’annonce mauvaise, 2017 risque d’être pire".

    APS Algérie presse service ©

  • #2
    l'APS n'est pas du tout tendre avec l'économie marocaine

    c'est sur que la compagne agricole 2016 n'est pas la meilleure si ce n'est la pire depuis une dizaine d'années mais il faut savoir que le 1/3 des surfaces céréalières sont des terres agricoles irriguées et elles se portent bien actuellement, en plus que les récentes pluies ont ont sauvé une partie des cultures céréalières retardataires (dites mazouzia en dialecte marocain)
    d'autres pluies sont attendues en fin de semaines.
    les pluies récentes ont amélioré les taux de remplissage des barrages dans le Gharb et le nord et les neiges ont été abondantes sur l' Atlas le Saiss et l'est .
    une autre vague de pluies en Mars et le tour est joué :on aura une récolte moyenne entre 50 et 70 millions de quintaux contre 115 millions de quintaux en 2015 .
    pour les secteurs non agricoles il est encore très tôt pour conclure ou avancer des prévisions approximatives.
    La chute des prix de pétrole est une aubaine pour l'économie et la réduction du déficit commerciale et il semble bien que le baril ne dépassera pas les 50 dollars en 2016.
    le secteur des phosphates se porte bien avec l'inauguration du nouveau complexes industriel de Gorf Lasfer , la hausse de la demande et l'augmentation de la production.d'ailleurs le mois de Janvier en est la preuve avec une hausses notable des exportations des phosphates et dérives.
    Pour le tourisme l'année s’annonce difficile a part Marrakech et Tanger qui se portent bien les autres destinations sont dans une très mauvaise posture surtout Agadir Fes Essaouira.
    j’espère que l'ouverture imminente de Banques islamiques ( ) soulagerait un peu l'économie marocaine en injectant plus de liquidités dans les artères de l Economie.
    Le secteur du BTP en difficultés semble bien retrouver un peu le sourire avec l'annonce parl'état d'un nouveau programme du logement économique et un moyen et haut standing.
    c'est une année électorale et surement l'argent va sortir des poches de bcp de gens hahaha bcp d'argent va circuler et ça va booster la consommation privée.
    de toute façon le taux de croissance en 2016 serait entre 2% et 3% et ça aurait pu être pire que ça.
    pour le type qui a rédigé cet article sur l'économie marocaine je lui dis qu'un article économique sans chiffres (avec sources) perd toute sa valeur économique
    Dernière modification par sergio, 22 février 2016, 06h57.

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    • #3
      le gouvernement dans sa loi de finance a tablé sur une récolte moyenne de 70 millions de quintaux ,c'est une année agricole normale ,maintenant qu'il y est un retard de pluie ,les agriculteurs se rattraperont sur les céréales tardives ,il faut tenir compte de la récolte des zones d'irrigation qui se chiffrent à 50 millions de QX ,dans le pire des cas ,on va pas être loin de la moyenne ,ce qui est loin de crier à une année catastrophe ,les barrages jouent un rôle non négligeable avec une capacité de plus de 16 milliards de mètres cubes ,cette année permettra aussi de sonder les résultats du plan vert ,c'est un véritable test ;mais en dehors des céréales ,les fruits et légumes sont en abondance et les prix sont à la portée des petites bourses ,c'est une manche gagnée

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      • #4
        il faut tenir compte de la récolte des zones d'irrigation qui se chiffrent à 50 millions de QX ,
        Très exagéré. Par contre, la part de la céréaliculture culmine à 70% du PIB agricole.
        les barrages jouent un rôle non négligeable avec une capacité de plus de 16 milliards de mètres cubes
        En capacité théorique. Si tu considères le taux de remplissage réel auquel tu déduis l'envasement .... ce sera à "un chiffre" de milliards de m3.

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        • #5
          Très exagéré

          Bien qu’il soit encore prématuré d’avancer un chiffre, les plus optimistes tablent déjà sur un minimum de 50 millions de quintaux qui seront tirés pour l’essentiel des surfaces irriguées -

          l'économiste du 16 fev


          le mois d'avril on aura les chiffres provisoires


          En capacité théorique.
          Personne n'est en mesure de donner le chiffre réel ,on fait la lecture sur le site de la jauge du niveau de remplissage

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          • #6
            Plus une conjoncture touristique très mauvaise
            Plus le FMI qui abaisse les perspectives de croissance pour l'économie mondiale
            C'est clair que la , on a un très mauvais alignement de planètes

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            • #7
              ces derniers temps, la presse et les chaines télés algeriennes ne parlent que du maroc (comparaison entre les économies des 2 pays) et du Sahara.

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