Mirou
Oui, il semble que le petit garçon n’était dans ses petits souliers lorsqu’il répond au juge qui l’interrogeait: « En effet, monsieur le juge, j’ai bien volé cette paire de chaussures du magasin. Je l’ai volée pour que mes camarades ne puissent plus jamais rire des miennes. Les miennes sont tellement usées que j’ai du les rafistoler plusieurs fois chez le cordonnier ».
L’auteur de ces lamentables lamentations n’est autre qu’un lycéen de pauvre condition, pris la main dans le sac en train de subtiliser d’un magasin une jolie paire de souliers que les parents ne pouvaient lui offrir.
Le représentant du ministère public, insensible, requiert une peine d’une année de prison ferme. En attendant le verdict, le petit voleur peut battre le pavée à souliers usés ou à pieds nus.
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