Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Fuite de cerveaux: près de 10.000 licenciés algériens rejoignent chaque année les universités françaises

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Fuite de cerveaux: près de 10.000 licenciés algériens rejoignent chaque année les universités françaises

    Entre 8.000 et 10.000 étudiants licenciés algériens quittent chaque année le pays pour rejoindre les universités françaises y décrocher un master, selon Abdelmalek Rahmani, coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), relayé ce samedi 20 février par le quotidien arabophone El Khabar.

    Une grande partie, « pour ne pas dire la quasi-totalité », de ces licenciés qui préfèrent rejoindre les universités françaises pour passer leurs masters, ne reviennent pas en Algérie, a affirmé M. Rahmani, déplorant une grosse perte pour l’Algérie.

    Certains de ces étudiants préfèrent ainsi poursuivre leurs études et faire un doctorat dans les mêmes universités, alors que d’autres se lancent directement dans la vie professionnelle, a-t-il expliqué.

    Un gros problème

    Abdelmalek Rahmani a estimé que cette fuite de cerveaux est un « gros problème » qui ne peut aucunement être résolu par les réformes répétitives et superficielles du système L.M.D (License, Master & Doctorat). Il a souligné la nécessité de revoir le secteur de l’enseignement supérieur de l’Algérie dans toute son intégralité.

    De son point de vue, les conférences portant sur le système L.M.D dans les universités algériennes n’aboutissement qu’à des changements de forme. Abdelmalek Rahmani a d’ailleurs tenu à rappeler que la commission chargée de l’évaluation de ce système et de ses réformes « n’a même pas encore entamé son travail ».

    Le coordinateur du CNES a ainsi insisté sur l’importance de revoir tout le secteur de l’enseignement et non seulement certaines réformes.

    M. Rahmani a aussi fait savoir que cette mission n’est pas que de l’essor du ministère du secteur, mais également de celui de l’Etat. Il a ainsi expliqué que la révision de ce domaine a besoin d’une réelle volonté politique, à même de lui rétablir son importance mais surtout, de faire revenir les cerveaux algériens.

    Rédaction du HuffPost Algérie, 20/02/2016

  • #2
    C'est que le problème dépasse de loin le secteur de l'enseignement supérieur.
    Les jeunes qui préfèrent ne pas revenir le font pour une foultitude de raisons qui n'ont rien à voir avec leur université algérienne.

    Commentaire


    • #3
      En 2015, 190.000 étudiants sont sortis avec une licence des universités et écoles algériennes. C.a.d globalement 5% des diplomés algériens vont en France pour ne pas revenir, probablement les meilleurs ou une bonne partie des meilleurs.

      Je n'ai pas le coûts de la prise en charge des études en Algérie, en France, on parle de 10 000 euros par étudiant et par an.
      Une rapide estimation, donnerai approximativement 1.5 milliards d'euros de pertes annuelle pour les 10 000 étudiants formé en Algérie, mais plus probablement le 1/5 avec les vrais coûts en Algérie.

      Sans oublier la perte de la resources humaines, qu'il serait biensure difficile estimer son coût.

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Bachi
        C'est que le problème dépasse de loin le secteur de l'enseignement supérieur.
        Certainement, perte de confiance en l'état algérien est une des principales raison, ceux qui n'ont pas de connection en haute sphère savent qu'ils ont peu chance de réussir et de progresser avec leurs compétences.

        Commentaire


        • #5
          Ressort

          M. Rahmani a aussi fait savoir que cette mission n’est pas que de l’essor du ministère du secteur, mais également de celui de l’Etat.
          Je ne sais pas si la faute vient de l'enseignant universitaire ou de l'auteur de l'article, mais dans les deux cas je comprends que ces deux-là ne puissent briller ailleurs.
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

          Commentaire


          • #6
            perte de confiance en l'état algérien
            en 79 déjà, c'était pour cette raison que j'ai préféré rester ici. Tout en Algérie me paraissait faux.

            Commentaire


            • #7
              Bonsoir,

              Entre 8.000 et 10.000 étudiants licenciés algériens quittent chaque année le pays pour rejoindre les universités françaises y décrocher un master
              Avec une licence obtenue en Algérie, on arrive rarement à s'inscrire en Master en France, souvent il faut refaire en année ou deux.

              Par contre il y a beaucoup de médecins et d'ingénieurs qui quittent le pays.
              Il y a ceux qui réussissent dans leur domaine et ceux qui finissent par changer de métier s'ils arrivent à s'établir durablement dans le pays d'accueil.
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

              Commentaire


              • #8
                salam,

                ya ewladi, même les écervelés fuirons ce bled s'ils le pouvaient! quant aux
                lettrés ceux qui sont entrain de foutre le camp , sont issus de familles un peu
                plus aisés, parce que c'est ma mémoire est bonne il faut au mois 7000 euros
                pour les gens qui n'ont pas de prise en charge dans le pays d’accueil , et sachant que 1 euro est échangé au square à 200 D.A ?! bref , vous vous imaginez un bac+5 "hitiste "? et s'il arrive à décrocher un job il touchera un salaire qui l’empêchera tout juste de faire la manche ! allah yestar.
                Dernière modification par rachdaoui, 22 février 2016, 21h43.

                Commentaire


                • #9
                  Fuite de cerveaux: près de 10.000 licenciés algériens rejoignent chaque année les universités françaises



                  Une fuite de cerveaux ou un séjour touristique aux frais de la princesse ! si c’est erwah ya m’barek , idkhoul behmarek, se sont des centaines de milliers de licenciés brillants qui n’ont pas les mêmes chances financières de rejoindre les universités françaises, et d’échapper ainsi au sort inévitable qu’est le chômage
                  "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

                  Commentaire


                  • #10
                    Vu le niveau de la majorité de ces expatriés, ce n'est souvent pas un cadeau pour les universités françaises.

                    Ces étudiants en post graduation se rendent, d'ailleurs, compte d'eux même de leurs graves lacunes. Ils se tournent, alors, vers la recherche d'un job et d'une possibilité de s'installer en France par d'autres voies que le circuit universitaire.

                    Zkoukou,

                    Commentaire


                    • #11
                      Vu le niveau de la majorité de ces expatriés, ce n'est souvent pas un cadeau pour les universités françaises.
                      Les meilleurs élément francais vont dans les grandes écoles, les universités se retrouve avec les moins pires, les étrangers comblent le vide dans les universités et arrivent à s'en sortir assez bien, pour peu qu'ils s'y prennent sérieusement.

                      Commentaire


                      • #12
                        Cerveaux, faut pousser tout de même, une bonne part de ces cerveaux, revient avec des compétences avérées de pizzaiolo, ou de kebabistes de métier.

                        Dans quelques années et avec le "savoir " acquis dans l'université algérienne du moment, ils occuperont des jobs genre techniciens de surface pour ne pas dire autre chose de péjoratif.

                        De toute manière, le parcours de formation dans 90 % des cas ne leur ouvre aucune perspective et sont condamnés à retenir les murs construit maladroitement par certains de leur ainés.

                        Commentaire


                        • #13
                          Certainement, perte de confiance en l'état algérien est une des principales raison, ceux qui n'ont pas de connection en haute sphère savent qu'ils ont peu chance de réussir et de progresser avec leurs compétences.
                          Tu peux remplacer algerien par tunisien, marocain, libyen, sysrien, irakien, malien ... ta phrase ne perdrait rien de son sens.

                          Commentaire


                          • #14
                            Cerveaux, faut pousser tout de même, une bonne part de ces cerveaux, revient avec des compétences avérées de pizzaiolo, ou de kebabistes de métier.

                            Dans quelques années et avec le "savoir " acquis dans l'université algérienne du moment, ils occuperont des jobs genre techniciens de surface pour ne pas dire autre chose de péjoratif.

                            De toute manière, le parcours de formation dans 90 % des cas ne leur ouvre aucune perspective et sont condamnés à retenir les murs construit maladroitement par certains de leur ainés.


                            Faut pas abuser, nos jeunes ont beaucoup de talents, des talents complètement inutiles c'est vrai mais des talents quand même. Aussi des tonnes de bonne volonté surtout. Biensur il y a des exceptions, beaucoup d'exceptions même LOL mais c'est vrai que je trouve que les jeunes sont beaucoup mieux que les vieux, je veux dire, le coté humain et la bonne volonté, leqna3a aussi

                            C'est de la faute des vieux qui n'ont pas su leur offrir un encadrement de qualité

                            Commentaire


                            • #15
                              fuite de CERVEAUX en comparaison les HARRAGUAS c'est quoi ? une fuite de BRAS ?

                              bien beau le qualificatif de ceux qui ont eu facilement accès aux études gratuites d'universités complaisantes qui délivrent des diplômes "soutenus" au même titre que le sucre, pour maintenir la paix sociale nécessaire aux militaires qui ont colonisé l'Algérie.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X