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Onze harraga qui avaient pu rejoindre contre vents et marées, au mois de septembre 2015, les îles italiennes de Sardaigne et de Lampedusa, sont actuellement enrôlés dans le corps militaire de la Légion étrangère, dont le quartier général est basé à Marseille.
C’est ce que nous ont déclaré plusieurs membres de leurs familles résidant à Annaba, avec preuves à l’appui, c’est-à-dire avec des photos, accompagnées de lettres de leur progéniture en tenue militaire de la Légion étrangère. Ces harraga, qui ont réussi à tromper la vigilance des gardes-côtes algériens, ont pris attache avec leurs familles respectives par téléphone ou grâce à Internet. Les membres des familles de harragas, contactées par nos soins, rapportent presque d’une même voix : « Alors que nous désespérions, pensant ne plus avoir de nouvelles d’eux bien que nous savions qu’ils avaient débarqué en Italie, voilà qu’ils nous téléphonent et nous envoient des photos pour nous dire qu’ils se portent bien. » Lazhar T., frère de l’un de ces harraga, est surtout heureux que son frangin se porte bien.
Il déclare : « Il va bien, à l’instar de ses amis de la Place d’armes qui suivent actuellement des stages d’entraînement militaire en France. » Et d’ajouter que son « frère et ses amis, se sont rendus à Marseille, via l’Italie, pour solliciter un recrutement dans la Légion étrangère, un corps militaire qui recrute des hommes en bonne condition physique, sans distinction de leur race ou de leur religion ».
Une mère de famille habitant la cité populaire de Sidi Salem, fief de la « harga », témoigne : « Mon fils Salim m’a téléphoné le 15 février dernier pour me signifier qu’il s’était engagé, lui et quelques jeunes d’Annaba, d’El-Tarf et de Jijel, dans la Légion étrangère. » La sœur de Salim apporte des éclaircissements : « Ils ont signé chacun un contrat de cinq ans avec un salaire de départ de 1 280 euros par mois. Mon frère et ses amis sont très heureux. »
Qu’est-ce que la Légion étrangère ?
C’est un corps militaire français qui n’a rien à voir avec l’armée de terre régulière. Dans la Légion étrangère, on recrute sans distinction d’origine, de religion ou de nationalité. Actuellement, elle compte un effectif d’environ 10 000 cadres et légionnaire issus de 180 pays. Les conditions d’engagement sont surtout les aptitudes physiques, et le légionnaire doit obligatoirement accepter de servir en tous lieux. Elle recrute généralement des hommes âgés de 17 à 40 ans.
La sélection des futurs légionnaires se fait à Aubagne, dans le sud de la France , près de Marseille. Aucun engagement n’est possible hors de France. Un légionnaire, une fois accepté, a un salaire de départ de 1 280 euros par mois. Il est logé et nourri gratuitement. Un légionnaire peut demander la naturalisation française au bout de trois ans de service. Celle-ci est généralement accordée sous réserve de n’avoir aucun problème avec la justice. Le légionnaire qui ne souhaite pas opter pour la nationalité française peut conserver son statut d’étranger et peut rester en France à l’issue de son contrat.
Le jeune indépendant
Je connais des Algériens très sérieux recrutés dans la légion dans les années 1990.
C’est ce que nous ont déclaré plusieurs membres de leurs familles résidant à Annaba, avec preuves à l’appui, c’est-à-dire avec des photos, accompagnées de lettres de leur progéniture en tenue militaire de la Légion étrangère. Ces harraga, qui ont réussi à tromper la vigilance des gardes-côtes algériens, ont pris attache avec leurs familles respectives par téléphone ou grâce à Internet. Les membres des familles de harragas, contactées par nos soins, rapportent presque d’une même voix : « Alors que nous désespérions, pensant ne plus avoir de nouvelles d’eux bien que nous savions qu’ils avaient débarqué en Italie, voilà qu’ils nous téléphonent et nous envoient des photos pour nous dire qu’ils se portent bien. » Lazhar T., frère de l’un de ces harraga, est surtout heureux que son frangin se porte bien.
Il déclare : « Il va bien, à l’instar de ses amis de la Place d’armes qui suivent actuellement des stages d’entraînement militaire en France. » Et d’ajouter que son « frère et ses amis, se sont rendus à Marseille, via l’Italie, pour solliciter un recrutement dans la Légion étrangère, un corps militaire qui recrute des hommes en bonne condition physique, sans distinction de leur race ou de leur religion ».
Une mère de famille habitant la cité populaire de Sidi Salem, fief de la « harga », témoigne : « Mon fils Salim m’a téléphoné le 15 février dernier pour me signifier qu’il s’était engagé, lui et quelques jeunes d’Annaba, d’El-Tarf et de Jijel, dans la Légion étrangère. » La sœur de Salim apporte des éclaircissements : « Ils ont signé chacun un contrat de cinq ans avec un salaire de départ de 1 280 euros par mois. Mon frère et ses amis sont très heureux. »
Qu’est-ce que la Légion étrangère ?
C’est un corps militaire français qui n’a rien à voir avec l’armée de terre régulière. Dans la Légion étrangère, on recrute sans distinction d’origine, de religion ou de nationalité. Actuellement, elle compte un effectif d’environ 10 000 cadres et légionnaire issus de 180 pays. Les conditions d’engagement sont surtout les aptitudes physiques, et le légionnaire doit obligatoirement accepter de servir en tous lieux. Elle recrute généralement des hommes âgés de 17 à 40 ans.
La sélection des futurs légionnaires se fait à Aubagne, dans le sud de la France , près de Marseille. Aucun engagement n’est possible hors de France. Un légionnaire, une fois accepté, a un salaire de départ de 1 280 euros par mois. Il est logé et nourri gratuitement. Un légionnaire peut demander la naturalisation française au bout de trois ans de service. Celle-ci est généralement accordée sous réserve de n’avoir aucun problème avec la justice. Le légionnaire qui ne souhaite pas opter pour la nationalité française peut conserver son statut d’étranger et peut rester en France à l’issue de son contrat.
Le jeune indépendant
Je connais des Algériens très sérieux recrutés dans la légion dans les années 1990.
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