Le dinar poursuit sa dégringolade face à l’euro. Sur le marché noir des devises, la monnaie unique européenne est échangée à 118,56 dinars. Un nouveau record. Cette baisse du dinar provoque une hausse des prix de différents produits de consommation d’importation.
« La baisse du dinar influe de manière directe sur le coût des produits importés. Nous sommes en train de vivre une réelle flambée des prix », alerte le président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce), Mustapha Zebdi. Les légumes secs (lentilles, haricots, etc …) figurent parmi les produits qui sont devenus plus chers.
À titre d’exemple, M. Zebdi cite le prix des lentilles qui a augmenté de près de 46% pour atteindre 270 DA/Kg alors qu’au niveau des cours mondiaux, ce produit est en baisse.
Tchin Lait baisse le prix du lait
« C’est vrai que le dinar a connu une dévaluation, mais par rapport à la baisse des prix sur les marchés internationaux on devrait avoir une stabilité, voire une baisse des prix sur le marché national. Nous n’avons vu aucun impact positif pour le consommateur », affirme le président de l’Apoce.
M. Zebdi donne l’exemple de Tchin Lait, l’entreprise basée à Bejaïa qui produit du lait en brique de la marque Candia. Cette dernière a décidé d’impacter la baisse des cours mondiaux du lait sur le prix de la brique de lait. Un cas presque unique en Algérie.
M. Zebdi rappelle que l’augmentation des prix touche tous les secteurs : automobile, électroménager, électronique… « On constate une hausse considérable des prix dans plusieurs secteurs. Il n’y a ni encadrement, ni freins pour protéger le pouvoir d’achat du consommateur », déplore-t-il.
Fruits frais
Depuis le début de l’année, les prix de la banane ont augmenté de 10%. Au marché de la rue Ferhat Boussad (ex-rue Meissonnier), ce fruit est proposé à 240 DA le kilogramme. Les pommes importées d’Espagne sont proposées à 600 DA, soit une augmentation de près de 50% en moins de deux mois.
Le kiwi est devenu un fruit de luxe. Au marché de gros d’Eucalyptus, il coûte 1 000 DA le kilo, selon les commerçants. « Vu le prix excessif de ce fruit, j’ai décidé de ne plus le proposer à mes clients. Je sais que je ne pourrai pas le vendre ». Le prix du kilo de mangue a atteint cette semaine 1 800 DA au niveau d’un hypermarché de la capitale.
Le président de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Salah Souilah, nie toute hausse des prix. « Certes le cours du dinar est en baisse, mais les prix sont restés stables. Actuellement nous ne constatons aucune augmentation des prix aussi bien pour les produits de fabrication locale que les produits importés », clame-t-il.
Baisse du dinar, hausse des carburants, réduction des importations
Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulanouar n’est pas d’accord avec Salah Souilah. « La baisse du dinar a provoqué une hausse de 15 à 20% des prix de l’ensemble des produits de consommation en 2015 », affirme-t-il, en soulignant que les importateurs ont répercuté les coûts liés à la baisse du dinar sur les prix de vente de leurs marchandises.
Et cette hausse des prix devrait se poursuivre en 2016. « L’estimation de notre association concernant la hausse durant le premier trimestre 2016 est de 5 à 10% », avance M. Boulenouari, qui explique l’augmentation des prix des produits importés par deux facteurs, la dévaluation du dinar et l’augmentation du prix des carburants. Il cite également les restrictions à l’importation décidées par le gouvernement pour faire à la crise pétrolière, ce qui a induit un déséquilibre entre l’offre et la demande.
TSA
« La baisse du dinar influe de manière directe sur le coût des produits importés. Nous sommes en train de vivre une réelle flambée des prix », alerte le président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce), Mustapha Zebdi. Les légumes secs (lentilles, haricots, etc …) figurent parmi les produits qui sont devenus plus chers.
À titre d’exemple, M. Zebdi cite le prix des lentilles qui a augmenté de près de 46% pour atteindre 270 DA/Kg alors qu’au niveau des cours mondiaux, ce produit est en baisse.
Tchin Lait baisse le prix du lait
« C’est vrai que le dinar a connu une dévaluation, mais par rapport à la baisse des prix sur les marchés internationaux on devrait avoir une stabilité, voire une baisse des prix sur le marché national. Nous n’avons vu aucun impact positif pour le consommateur », affirme le président de l’Apoce.
M. Zebdi donne l’exemple de Tchin Lait, l’entreprise basée à Bejaïa qui produit du lait en brique de la marque Candia. Cette dernière a décidé d’impacter la baisse des cours mondiaux du lait sur le prix de la brique de lait. Un cas presque unique en Algérie.
M. Zebdi rappelle que l’augmentation des prix touche tous les secteurs : automobile, électroménager, électronique… « On constate une hausse considérable des prix dans plusieurs secteurs. Il n’y a ni encadrement, ni freins pour protéger le pouvoir d’achat du consommateur », déplore-t-il.
Fruits frais
Depuis le début de l’année, les prix de la banane ont augmenté de 10%. Au marché de la rue Ferhat Boussad (ex-rue Meissonnier), ce fruit est proposé à 240 DA le kilogramme. Les pommes importées d’Espagne sont proposées à 600 DA, soit une augmentation de près de 50% en moins de deux mois.
Le kiwi est devenu un fruit de luxe. Au marché de gros d’Eucalyptus, il coûte 1 000 DA le kilo, selon les commerçants. « Vu le prix excessif de ce fruit, j’ai décidé de ne plus le proposer à mes clients. Je sais que je ne pourrai pas le vendre ». Le prix du kilo de mangue a atteint cette semaine 1 800 DA au niveau d’un hypermarché de la capitale.
Le président de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Salah Souilah, nie toute hausse des prix. « Certes le cours du dinar est en baisse, mais les prix sont restés stables. Actuellement nous ne constatons aucune augmentation des prix aussi bien pour les produits de fabrication locale que les produits importés », clame-t-il.
Baisse du dinar, hausse des carburants, réduction des importations
Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulanouar n’est pas d’accord avec Salah Souilah. « La baisse du dinar a provoqué une hausse de 15 à 20% des prix de l’ensemble des produits de consommation en 2015 », affirme-t-il, en soulignant que les importateurs ont répercuté les coûts liés à la baisse du dinar sur les prix de vente de leurs marchandises.
Et cette hausse des prix devrait se poursuivre en 2016. « L’estimation de notre association concernant la hausse durant le premier trimestre 2016 est de 5 à 10% », avance M. Boulenouari, qui explique l’augmentation des prix des produits importés par deux facteurs, la dévaluation du dinar et l’augmentation du prix des carburants. Il cite également les restrictions à l’importation décidées par le gouvernement pour faire à la crise pétrolière, ce qui a induit un déséquilibre entre l’offre et la demande.
TSA
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